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Par EL HADJI GORGUI WADE NDOYE, directeur de publication. Nicolas Sarkozy s’est – il rendu compte que la jeunesse africaine ne lui pardonnera pas ses errements philosophico – anthropologiques sur l’âme noire dignes d’un révisionniste en mal d’inspiration en plein 21ème siècle ? Au Palais de l’Elysée, le 27 août, un mois après ses inepties dakaroises du 26 juillet, il a saisi l'occasion de la conférence des Ambassadeurs pour corriger sa vision des réalités africaines erronée et dangereusement lamentable en déclarant que : « L’Afrique n'est pas l'homme malade du monde d'aujourd'hui.». Une belle phrase qui rappelle fort bien les propos tenus par son ami Abdoulaye Wade lors du dernier Sommet du G8 en Allemagne : « S’il y a des malades en Afrique, l’Afrique n’est pas malade». Certes, si le destin de l’Afrique est entre les mains des Africains, il est clair que la problématique du développement du continent devrait intéresser l’Humanité dans son ensemble notamment ceux qui ont spolié le « Berceau de l’Humanité » en en faisant une terre d’exercice de leurs sales besognes : traite négrière, colonisation, luttes stratégiques avec leur cortège de coups d’Etat, d’élections arrangées depuis Paris, Londres, Bruxelles ou Washington … Sous prétexte comme le justifiait Sarkozy d'ouvrir «les cœurs et les mentalités africaines à l'universel et à l'histoire». |
(Palais de Carthage) – 25 juillet 2007, la Républicaine tunisienne a 50 ans. Avec l’abdication de Mohamed Lamine Bey, la Tunisie met fin au beylicat et proclame la République. L’architecte de l’indépendance Bourguiba, un laïc déroutant est nommé Président provisoire. Lui aussi devra renoncer au pouvoir au profit de son Premier ministre. L’actuel patron de la Tunisie, Zin El Abidine Ben Ali a profité hier d’un discours programme d’une demi - heure prononcé devant ses invités pour expliquer les raisons de la destitution du Leader du Neo Destour : " le système républicain a été dévié par la proclamation de la présidence à vie et l’institution de la succession automatique". Il a annoncé la fin du parti unique et de la pensée unique au pays d’Ibn Khaldoun. Il a par ailleurs ordonné des mesures salutaires (primauté de l’Etat de Droit, pluralité intellectuelle et la diversité des opinions, plus de liberté à la presse, création d’une chaîne satellitaire, couverture quasi complète du territoire national par la télévision, facilitation de l’accès au logement décent ; construction de nouvelles universités etc). A la fin de son discours très applaudi, le Chef de l’Etat tunisien pour lier la parole à l’acte, a décoré des membres des partis de l’opposition légale. Autant de dispositions pour ancrer la démocratie en Tunisie. |
Une pièce de plus pour le Patchwork sarkozien
Par Babacar Diop Buuba, Enseignant-chercheur FLSH-UCAD, Président de la PAALAE (Association Panafricaine pour L’Alphabétisation et l’Education des Adultes) Dakar-Sénégal
Prologue
« Vers l’extrémité de l’Ethiopie, il n’est pas étonnant que soient engendrés
des animaux aux formes monstrueuses, car c’est le feu qui, par sa mobilité, est l’artisan qui donne configuration aux corps
et cisèle les formes….On y distingue des peuples sans nez, au visage plat, d’autres sans lèvres supérieures, d’autres sans
langue, quelques uns sans bouche et sans narines qui respirent par une ouverture…Quelques-uns n’ont pas d’autres langages
que les gestes et les signes, à certains l’usage du feu était inconnu avant le roi d’Egypte Ptolémée Lathyre » (Pline l’
Ancien, Histoire Naturelle, VI, 5)
Pline l’Ancien est du 1er siècle de notre ère. « Mieux vaut prendre vertu et
malhonnêteté comme critère de division : beaucoup de Grecs sont de méchantes gens, et beaucoup de barbares ont une
civilisation raffinée, tels les Indiens, et les Ariens (habitants de l’Ariane, contrée voisine de l’Inde) ou encore les
Romains et les Carthaginois dont les institutions politiques sont si remarquables » (Eratosthème de Cyrène entre le 3e et le
2e siècle avant notre ère)
« Aventures chez les Nègres, les gens de Sidon, les Erembes, et dans cette Libye où
les agneaux ont des cornes dés leur naissance, où du prince au berger, tout homme a son content de fromage, de viande et de
laitage frais ; les bêtes tous les jours accourent à la traite, car trois fois dans l’année les brebis mettent bas »
(Homère, Odyssée, IV, 84-85.) Homère aurait vécu entre IXe et le VIIIe siècle avant notre ère.
Le mot repentance fait écran
Par Catherine Coquery-Vidrovitch, Gilles Manceron, Benjamin Stora, historiens
PARIS - (France) - On a vu apparaître lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy le thème du « refus de
la repentance ». Cette notion utilisée aussi sous la plume de quelques auteurs d’essais historiques polémiques, sans dire
qui seraient précisément les « repentants » ni citer leurs écrits, renvoie principalement à la question de l’histoire
coloniale, mais aussi à d’autres épisodes du passé, en particulier la période de Vichy et l’Ancien régime. Etait visé d’
abord le tournant qui s’est produit depuis le milieu des années 1970 dans l’historiographie de la France sous l’occupation
depuis La France de Vichy de Robert Paxton et qui a abouti, vingt ans plus tard, à la déclaration du président
Chirac de juillet 1995 sur les complicités de l’Etat français avec l’occupant. Nicolas Sarkozy l’a suggéré quand il s’est
référé à cette période, dans sa manière de passer sous silence dans ses discours toute complicité de Français avec l’
occupant : quand il a évoqué Guy Môquet sans aucune allusion au fait que ce sont des policiers français qui l’ont
arrêté en octobre 1940 et des autorités tout aussi françaises qui l’ont livré comme otage à Châteaubriant au peloton d’
exécution des nazis ; quand il a évoqué le sort de Léon Blum et Georges Mandel en ne nommant que la Gestapo, sans parler des
responsabilités de la milice et de Vichy.
Plus explicites encore ont été certains de ses soutiens. Tel Max
Gallo, qui a été plus clair dans la critique du discours de Chirac en lui reprochant l’emploi des mots « la France a
accompli l’irréparable » dans la phrase où il reconnaissait que des Français avaient, hélas, prêté main forte aux
déportations de Juifs depuis notre pays ; reproche injuste à un discours historique si on prête attention à la phrase
suivante où Chirac rendait hommage à une autre France, celle de la Résistance. Ou telle Simone Veil, qui, au moment de l’
hommage aux Justes au Panthéon de janvier 2007, a revendiqué le fait de s’être toujours opposée à la diffusion du film Le
chagrin et la pitié à la télévision, présentant comme deux actes contradictoires le fait de rendre un tel hommage et celui
de dire que des Français sous l’occupation avaient sombré dans le déshonneur.
DOUDOU DIENE SUR LE DISCOURS DE SARKOZY : « Le silence des chefs d’Etat africains est étonnant ! »
GENEVE – « Pour Nicolas Sarkozy l’homme noir est attaché à la nature, il ne peut pas faire le saut cantique de la nature à la civilisation et il est resté collé à la nature.» Nicolas Sarkozy est venu à Dakar avec un discours révisionniste. On a appris que Mbéki a remercié Sarkozy pour sa prestation à Dakar. Le rapporteur des Nations – Unies contre le racisme, le Sénégalais Doudou Diène interrogé sur sa lecture du discours de Nicolas Sarkozy partage l’opinion de beaucoup d’intellectuels africains qui demandent à Me Wade actuellement en vacance en Suisse de répondre à son homologue français. Encore qu’il court le bruit au niveau de la Diaspora noire que « les Sénégalais sont des traîtres ». Certains se demandant combien d’euros Me Wade a –t- il reçu pour laisser Sarkozy perpétrer à Dakar le crime contre l’Humanité pour reprendre l’expression l’historien Mamadou Diouf de Columbia University. Des Africains étudient par ailleurs les modalités de saisine du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme. |
Simone E. GBAGBO règle ses comptes avec la France : « Les Ivoiriens ont pris fait et cause pour leur pays..."
GENEVE - Le Couple présidentiel le plus « calomnié » de l’histoire de ce début du vingt et unième siècle prend sa revanche sur ses détracteurs. Au moment où l’histoire de la réconciliation de la Côte d’Ivoire se déroulait au Burkina chez Blaise Compaoré, Mme Gbagbo retraçait dans un livre présenté récemment dans un grand hôtel genevois noir de monde l’historique d’une crise qui a failli couper en deux et définitivement ce pays économiquement le plus important de l’Afrique de l’Ouest. Dans un livre de 500 pages, divisé en sept parties, Simone Ehivet GBAGBO, la Première Dame de Côte d’Ivoire, marquée par les dures réalités du pouvoir avec son cortège d’imprévus, de complots, de collusion, de trahison mais aussi par l’extraordinaire volonté de servir son peuple en dehors des réseaux France - africains, dévoile dans une plume avertie sa vérité sur la Crise ivoirienne. |
Village Tropical- C’est par hasard qu’il a découvert la salsa. Aujourd’hui Marc est incontournable dans le milieu salseros pour sa classe et son originalité. Avec Njila, suissesse et angolaise à la fois, il a donné un spectacle époustouflant aux Fêtes de Genève ( 2 au 12 août). Dans cet entretien exclusif, l’Ivoirien se dévoile. Pour lui les Africains ont une certaine aisance à appréhender le rythme grâce à leur culture où la musique et la danse occupent une grande place mais ils doivent dépasser le mythe de « l’Africain qui a le rythme dans la peau » et admettre que parfois des cours de danse sont nécessaires pour apprivoiser les différentes techniques qui régissent une danse; surtout quand il s'agit de danse en couple. |
Fêtes de Genève. Le temps est maussade. Mais le public est au rendez – vous ! Car « Le Sergent » de son vrai nom Bruno Garcia est là. Dix ans de carrière, auteur de quatre albums (« Viva el Sargento »), « Un Poquito Quemao », « Sin Fronteras » et « Mascaras », Sergent Garcia est considéré comme l’ambassadeur français des rythmes ensoleillés. Le créateur de la salsamuffin (mariage explosif entre raggamuffin et salsa) est une véritable bête de scène. A Genève, il a ramené le « soleil » au Village tropical qui abritait son concert tant attendu par de nombreux fans venus de toutes les régions de la Suisse et de la France voisine. Entretien exclusif avec un humaniste dont le cœur vibre pour celles et ceux qui souffrent de l’injustice et qui ont tant donné au reste du monde par la richesse de leur sol et la richesse de leurs cultures, en occurrence les Africains et les Latinos - américains . |
PALEO FESTIVAL 2007 : LE PUBLIC RIT, GAD ELMALEH PLEURE.
Par Aline THOMAS
NYON - ( Paléo) – ( Correspondance particulière) - Effervescence au Paléo festival et accueil plus que chaleureux pour l’humoriste français d’origine marocaine Gad ElMaleh. A 37 ans, Gad a fait beaucoup de scènes mais ce qu’il a vu au Paléo dépassait ses yeux. Une minute de silence ! Devant plus de 40.000 personnes, il faut le faire. Et devant un public suisse qui reprenait ses mots comme si sa comédie était une chanson ! Un one man show au Paléo ? Pourtant Jamel Debbouze l’avait fait avant lui en 2004.
LES TROIS DEFIS POUR LA TUNISIE : « La science, la technologie, les Droits de l’Homme » selon le Dr M’HENNI, secrétaire général du RCD.
CARTHAGE – Interpellé sur les défis de son pays à la clôture du Festival de Carthage qui a regroupé les plus grandes stars de la musique tunisienne, le Dr M’Henni, Secrétaire général du RCD, le parti au pouvoir a salué le leadership éclairé de Ben Ali en rappelant ses directives fermes pour mettre fin au parti unique et à la pensée unique par l’ancrage des Droits de l’ Homme, la pluralité politique et l’expression plurielle des opinions ( lire par ailleurs).
Devons-nous réellement prêter attention à son discours ou devons- nous faire en sorte qu’il ne puisse plus prendre avec une telle arrogance et un tel mépris - un mépris fait de tant d’ignorance - cette liberté que s’octroie le maître vis-à-vis de l’esclave : lui dire son fait, le définir, lui attribuer une essence qui affiche son comportement, sa moralité douteuse, sa sexualité débridée tout en se rendant disponible pour le corriger et le punir parce qu’il le connaît mieux que tout le monde. Telle est la position de Mamadou Diouf, l’invité personnel du Président Chirac lors du dernier Sommet France – Afrique. Il balaie au passage le recours sélectif de la philosophie de Senghor par Nicolas Sarkozy. Pour l’historien sénégalais une protestation des Sénégalais et une réponse du Gouvernement étaient et sont toujours d’ actualité. |
Le transport public genevois : modèle d’intégration, version réduite, des étrangers
Papa Diadji Gueye
Existe-t-il des sièges pour « gens de couleur » et des
sièges pour « gens transparents et incolores » dans les bus de transport en commun à
Genève ? L’observation du comportement des passagers dans les bus TPG (Transport Public Genevois) semble
traduire une distance imperturbable entre les africains et les indigènes, ce qui soumet à rude épreuve
les politiques d’intégration préconisées par les autorités. Que peuvent bien valoir les
lois protectrices et les normes sociales au sanctuaire de la dissidence lorsque les prescriptions fédérales ne
sont pas retranscrites en acte et adoptées par la population locale ?
L’Afrique du Sud
d’avant 1994 a ployé sous la circulation des autocars de transport en commun avec un espace pour blancs et un
espace pour noirs. Au pays de l’Oncle Sam d’avant 1954, particulièrement dans les Etats du sud, un
phénomène analogue a scandé le quotidien d’une population mixte pendant des lustres. Aurait-on
voyagé dans le temps pour atterrir sur une Genève internationale devenue sans pigmentation ? Il
semblerait qu’à l’heure où l’Internet, la photo numérique, le téléphone
sans fil et l’ordinateur portable sont devenus vieux jeu, le dialogue des cultures et la révolution
civilisationnelle ne soient encore qu’utopie. Pour se déplacer en bus TPG les africains ne cessent
d’assister au spectacle inavouable de la mise au ban par une bonne part des nationaux et d’une prudence
injustifiée, lorsqu’ils prennent place sur des sièges conçus pour plusieurs. Sont-ils pour autant
mal fagotés et épouvantables, revêches et patibulaires inspirant dégout par instinct ?
Au moment où les secrétaires généraux des comités du RCD, le parti au pouvoir de même que de nombreuses franges de la société appellent Ben Ali à accepter d’être leur candidat pour une dernière fois à la présidentielle en 2009, c’est son épouse Leïla qui est montée au créneau. En effet selon la Constitution on ne peut prétendre à exercer les fonctions présidentielles après l’âge de 74 ans. Mme Leïla Ben Ali est – elle la meilleure avocate de son époux?. En tous les cas, elle a fait un vibrant plaidoyer au profit du gouvernement du Changement en exhibant chiffres à l’appui des réalisations accomplies par le régime tunisien à l’endroit du beau sexe. |
De la Foi à la Raison ou itinéraire du Moi- Anà au Soi- Nefsy
Par Ghawthy Hadj Eddine Sari Ali*, membre de la Fédération Européenne des Réseaux scientifiques (F.E.R. /C.E. Strasbourg ). hadjeddine2000@yahoo.fr
Préambule : pour un Monde solidaire par la foi et la raison
Un Monde solidaire
relève d’une responsabilité collective des politiques qui « gèrent » les sociétés humaines, mais les responsabilités
individuelles sont supposées participer « démocratiquement » à cela. En admettant une structure de « fractal » du Monde, c’
est à dire que chaque élément d’un tout est l’image du tout, le citoyen est l’image de la cellule familiale, image du
quartier où elle évolue, quartier image de la cité, image du pays, lui même image du continent…L’effort individuel , la prise
de conscience d’une nécessaire solidarité envers le milieu immédiat, génèrent par « effet butterfly » , une prise de
conscience collective. Déjà, au XVIème siècle, Sidi ‘Abd Errahmàn El Mejdoub , radya Allah ‘anhu, imputait l’absence de
solidarité entre les peuples aux « Raïs » de ces peuples :
Tskheltets walà bghàts tsesfà Wetlà’ el
khez fewq màhà
Rayàs ‘alà gheyr mertsbà Humà sbàb khlàhà
La marre s’
est troublée et ne veut se clarifier Et l’algue polluante couvre son eau
Des Raïs incompétents
Ceux sont eux qui font sa perte
Plein d’espoir par sa confiance en l’homme
perfectible, il invite ses contemporains à tisser le lien de la solidarité par l’amour et la foi en Dieu :
Ma Bad or BEYOND, a new AFICS quarterly in the market in Egypt
Photo: editor-in-chief, Hedayat Abdel Nabi |
Désormais il sera bien difficile de nier la signification politique de cette négrophobie et la nécessité d’y répondre de manière appropriée, analyse l’auteur de "L’Afrique au delà du miroir". L’ intellectuel sénégalais que nous avons contacté depuis New – York n’est pas surpris par les inepties de Nicolas Sarkozy. En effet, dit – il des ouvrages négationnistes qui ont été des best-sellers en France aux récents propos de Sarkozy à Dakar, en passant par les insultes racistes de journalistes comme Marc-Olivier Fogiel et Pascal Sevran et la loi sur les “aspects positifs de la colonisation”, la ligne est droite, il y a une continuité absolue.
New – York - Je ne suis pas surpris par le discours de Sarkozy, je voyais cela arriver et je l’ai
parfois écrit. Des ouvrages négationnistes qui ont été des best-sellers en France aux récents propos de Sarkozy à Dakar, en
passant par les insultes racistes de journalistes comme Marc-Olivier Fogiel et Pascal Sevran et la loi sur les “aspects
positifs de la colonisation”, la ligne est droite, il y a une continuité absolue. Beaucoup d’entre nous ne voulaient pas
l’admettre mais une partie significative de la société francaise ne fait plus mystère de sa négrophobie depuis quelques
années. Le président francais est bien informé de l´état de son opinion publique et il assume sans complexe de tels
préjugés raciaux.
Quand sport et féminité s’harmonisent
UN SIFFLET AMAZONE Par Edem Ganyra TOGO - Portrait/ - Regard lucide et visage lisse supplantant une stature de sportive drapée dans les charmes de la femme africaine, Mlle Latré-Kayi Edzona Lawson-Hogban, épouse Addablah, fait incontestablement partie des grandes figures féminines du Togo auréolées de distinctions et d’admiration sur le plan international mais cependant mal connues sur leur terre natale. En effet, cette Togolaise de taille moyenne est actuellement sur le continent africain la seule Instructrice d’arbitres de la Fifa (Fédération internationale de football association). |
Législatives 2007 au Togo : Sous le sceau de la proscription de la violence politique ?
Par EDEM GANYRA
Le processus d’organisation des élections législatives dont les contours ont été définis par l’Apg (Accord politique global, signé le 20 août 2006) est rentré dans sa phase pratique le 16 juillet dernier avec le début des opérations du recensement. Atypique dans l’histoire de l’organisation des élections au Togo de par les innovations technologiques qu’il implique (fichier électoral numérisé, carte sécurisée avec empreinte digitale et photo etc.), ce processus électoral l’est également au vu des discours et actions politiques auquel il donne libre cours.
FORUM SUR LA MIGRATION : L’ Ambassadrice Régine de Clercq annonce la couleur.
Est – ce que la migration est un phénomène d’enrichissement autant au niveau personnel pour les migrants que pour les pays d’origine et d’accueil. Au terme d’une étude riche de 480, l’OIM avait annoncé le résultat : la migration est un phénomène essentiellement positif et d’enrichissement pour les migrants autant que pour les pays d’accueil que pour les pay s d’origine qui bénéficient des remises de fonds ( c’est à dire l’argent envoyé par les migrants, représentant la somme de 164 milliards de dollars en 2004). Pourtant, c’est un défi quasiment quotidien de positiver le phénomène migratoire. Avant la tenue du Forum sur la Migration en Belgique quia regroupé autour du secrétaire général des Nations – Unies Ban Ki Moon, le Premier ministre belge, des ministres de différents pays et beaucoup d’autres personnalités, l’ambassadrice Régine de Clerq s’est confiée à ContinentPremier.
La traite des personnes est un nouveau type de commerce des esclaves à l’échelle mondiale.
Par la secrétaire d’État Condoleezza
Rice.
Selon la secrétaire d’État, la lutte contre ce fléau est l’une des grandes missions morales de notre époque. Qualifiant la traite des personnes de « forme moderne de l’esclavage » et de « nouveau type de commerce des esclaves à l’échelle mondiale », la secrétaire d’État américaine, Mme Condoleezza Rice, exhorte, dans sa « lettre au lecteur » qui fait office d’avant-propos au Rapport 2007 sur la traite des personnes dans le monde, publié le 12 juin par le département d’État, tous les États à se joindre à cette « grande mission morale de notre époque » que constitue la lutte contre ce fléau de nos sociétés.
Intégration: le besoin de règles claires
La politique suisse des étrangers est-elle uniquement répressive? "En aucun cas", répond Edurad Gnesa. (Keystone) S'agissant d'intégration des étrangers, les cantons doivent suivre des règles claires, dit Eduard Gnesa, directeur de l'Office fédéral des migrations, dans une inteview à un journal du dimanche. A la rentrée, le gouvernement prendra connaissance des recommandations d'un groupe de travail que dirige M. Gnesa. En attendant, sur le terrain, les pratiques varient beaucoup d'un canton à l'autre. Lorsque les gens ne sont pas bien intégrés, «nous recommandons aux cantons de ne pas prolonger le permis de séjour», explique le directeur de l'Office fédéral des migrations (ODM) à l'hebdomadaire dominical 'SonntagsZeitung'. |
La réponse de la jeunesse africaine à Sarkozy
Par Mamadou KOULIBALY - Président de l’
Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire
Le président de la République française est venu, comme De
Gaulle, et il a parlé aux Africains. Qu’a-t-il dit au juste ? Il nous a fait une série de propositions et d’analyses.
Ecoutons-le :
«Ce que la France veut faire avec l’Afrique, c’est une alliance, c’est l’alliance de la jeunesse
française et de la jeunesse africaine pour que le monde de demain soit un meilleur monde.»
Le nom de cette
alliance est l’Eurafrique. La France s’est mariée à l’Europe et nous vous apportons cette Europe, de même que nous vous
apportons à l’Europe. L’Afrique sera dans la corbeille de mariage de la France avec l’Europe et dans la corbeille nuptiale
de l’Europe avec le monde. Je suis venu vous proposer une place comme la France sait le faire, par exemple pour les Dom
Tom.
L’Afrique de Nicolas Sarkozy
Lors de sa récente visite de travail en Afrique sub-saharienne, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, a prononcé à Dakar un discours adressé à « l’élite de la jeunesse africaine ». Ce discours a profondément choqué une grande partie de ceux à qui il était destiné, ainsi que les milieux professionnels et l’intelligentsia africaine francophone. Viendrait-il à être traduit en anglais qu’il ne manquerait pas de causer des controverses bien plus soutenues compte tenu des traditions de nationalisme, de panafricanisme et d’afrocentrisme plus ancrées chez les Africains anglophones que chez les francophones. Achille Mbembe en fait, ici, une critique argumentée.
Par Achille Mbembe,Essayiste, professeur d'histoire et de science politique à l'université de Witwatersrand à Johannesburg et à l'université de Californie.
GENEVE – « On oublie que la traite des Noirs a contribué très largement dans l’accumulation primitive du capital ». Joint hier à Vichy (Ville qui rappelle la France occupée par Hitler et trahie par ses Fils avant d’être sauvée par les Fils de l’Afrique), l’historien sénégalais, ancien directeur général de l’UNESCO, est sorti de sa réserve pour répondre à Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa. Une manière pour lui de célébrer ce 23 août « Journée internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition». Amadou Mactar Mbow avait réussi sous l’égide de l’UNESCO a rassemblé d’éminents scientifiques africains dont Joseph Ki – ZERBO, Cheikh Anta Diop pour l’écriture de « l’Histoire générale de l’Afrique ». Premier ministre de l’Education et de la Culture du Sénégal, il affirme que « Sarkozy ignore les réalités profondes de l’Histoire de l’Afrique. » |
Allocution de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République, prononcée à l'Université de Dakar.
Dakar, Sénégal, le 26 juillet 2007
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de remercier d'abord le gouvernement et le peuple
sénégalais de leur accueil si chaleureux. Permettez-moi de remercier l'université de Dakar qui me permet pour la première
fois de m'adresser à l'élite de la jeunesse africaine en tant que Président de la République française.
Je suis venu vous parler avec la franchise et la sincérité que l'on doit à des amis que l'on aime et que l'on
respecte. J'aime l'Afrique, je respecte et j'aime les Africains.
Entre le Sénégal et la France,
l'histoire a tissé les liens d'une amitié que nul ne peut défaire. Cette amitié est forte et sincère. C'est pour cela que
j'ai souhaité adresser, de Dakar, le salut fraternel de la France à l'Afrique toute entière.
Je veux, ce soir,
m'adresser à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n'ont pas la même langue, qui n'ont pas
la même religion, qui n'ont pas les mêmes coutumes, qui n'ont pas la même culture, qui n'ont pas la même histoire et qui
pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Là réside le premier mystère de l'Afrique.
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