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Au moment où les secrétaires généraux des comités du RCD, le parti au pouvoir de même que de nombreuses franges de la société appellent Ben Ali à accepter d’être leur candidat  pour une dernière fois à la présidentielle en 2009, c’est son épouse Leïla qui est montée au créneau. En effet selon la Constitution on ne peut prétendre à exercer les fonctions présidentielles après l’âge de 74 ans.  Mme Leïla Ben Ali est – elle la meilleure avocate de son époux?. En tous les cas, elle a fait un vibrant plaidoyer au profit du gouvernement du Changement en exhibant chiffres à l’appui des réalisations accomplies par le régime tunisien à l’endroit du beau sexe.

C’était le 9 août dernier à l'ouverture des travaux de la conférence nationale ayant pour thème : "Le régime républicain et le rôle de la femme dans l'enracinement des valeurs de citoyenneté et le renforcement du processus de développement". Elle a saisi cette opportunité pour galvaniser la femme tunisienne qui représente selon elle le symbole de la modernité actuelle de la Tunisie. Leïla Ben Ali a par ailleurs annoncé que le vingtième anniversaire du Changement survenu le 7 novembre 1987 et ayant porté à la tête de son pays son le Général Zine El Abidine Ben Ali se fera dans « l’ orgueil et la fierté ».

Le Changement et les droits des femmes

 

« ... Nous consacrons la relation étroite entre l’émancipation de la femme et l’amélioration de la condition de la famille tunisienne, d’une part, et l’édification de l’Etat moderne, la consolidation des attributs de la République et l’impulsion du processus de modernisation, d’autre part. » Cette corrélation, poursuit Leïla Ben Ali s’est approfondie par la poursuite de l’élan réformateur et l’accumulation des acquis de la femme tunisienne et des réalisations accomplies en sa faveur depuis le Changement du 7 novembre 1987 dont notre peuple s’apprête à célébrer le vingtième anniversaire, dans l'orgueil et la fierté. Pour elle « La femme tunisienne représente aujourd’hui un symbole lumineux de la modernité de notre société, un pilier bien ancré de son identité authentique, un puissant rempart pour nos valeurs et principes civilisationnels séculaires et un bouclier invulnérable face à l’extrémisme, le fanatisme et le repli sur soi sous toutes ses formes. »

Le Statut Personnel

 

Dès son accession au pouvoir le Président Bourguiba avait fait de la promotion de la femme un cheval de bataille. C’est ce qui fait qu’en Tunisie la polygamie est interdite même si le pays se réclame de l’héritage arabo – musulman. Le Statut personnel a ouvert la voie de la participation efficiente à la femme en tant que citoyenne disposant de la plénitude de ses droits et devoirs. Le statut consolide la collaboration et le partenariat entre les deux époux pour la gestion des affaires des enfants et leur éducation aux valeurs et idéaux, et se prolonge à l’école et dans toutes les structures de production, de travail et de militantisme dans la vie publique, plaide Leïla Ben Ali. Pour cette dernière : « Les acquis de la femme ont été renforcés dans le Code du Statut Personnel, grâce aux mesures avant- gardistes et révolutionnaires décidées en date du 13 août 1992 et visant à parachever ces acquis et à élever la femme au rang de partenaire à part entière tant au niveau de l’exercice des responsabilités, qu’en matière d’égalité en droits et devoirs ».

  Femmes et développement: faits et chiffres

Les indicateurs relatifs à la présence de la femme se sont améliorés dans les différents domaines après qu’elle eut démontré son aptitude à la distinction et à l’excellence dans tous les domaines de l’éducation et de la formation. La femme tunisienne représente aujourd’hui 26% de la population active, 29% des magistrats, 31% des avocats et 24% du personnel diplomatique, outre sa présence notable dans les institutions constitutionnelles comme la Chambre des Députés où elle représente 22,7%, la Chambre des Conseillers où sa présence atteint 15,2% ou le Conseil Constitutionnel où elle est de 25% sans compter sa présence à des postes de premier plan dans de nombreux organismes étatiques, ou sa participation à la vie politique et associative, où elle représente le tiers des membres actifs et des adhérents du tissu associatif. Forte de toutes ces considérations la Première Dame de Tunisie conclut : « La République de demain est une oeuvre nationale et un édifice civilisationnel grandiose qui ne peut se concevoir sans une contribution active de la femme. Il s’agit en effet de la république de l’égalité et du partenariat, la république de la loyauté… »

Une synthèse de El Hadji Gorgui Wade NDOYE