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Par Benjamin Stora.

Un texte exclusivement écrit pour votre magazine «Continentpremier». L’auteur, est écrivain, professeur, spécialiste incontesté du Maghreb et du Moyen – Orient contemporains. Titulaire de plusieurs doctorats en histoire et sociologie, dont un en sciences sociales du Maghreb et du Moyen-Orient contemporains, Benjamin Stora a travaillé avec René Rémond, Philippe Vigier, Charles-Robert Ageron... Son dernier ouvrage « Imaginaires de guerre, les images des guerres d’Algérie et du Vietnam », Poche-La Découverte, 2004.

Cinquante ans après le début de la guerre d’Algérie, les groupes portant la mémoire de la guerre d’Algérie dans la société française sont maintenant assez connus. Tous ses acteurs, trois millions environ en 1962, essentiellement des soldats (1,5 millions), pieds-noirs (1 million), immigrés (400 000), harkis (100 00) ont eu des enfants qui sont maintenant devenus adultes[1] .

« C’est fini ! On va vivre dans une autre mondialisation… »

  • Je ne peux pas être raciste ni intolérant face à la France.
  • On préfère jeter la nourriture que de l’envoyer au Sahel.
  • La dette , c’est comme le champion de bridge qui vous fait la poche et qui vous le prête.
  • Les Français et les Américains vont devenir meilleurs.

Esclavage, condition des Noirs aux Etats – Unis, dette de l’Afrique, Ahmed Ben Bella, se refuse à 88 ans, de croiser les bras face à l’injustice. Le premier Président de l’Algérie libre déposé par un coup d’Etat survenu en 1965, longtemps en exil en France et en Suisse, est resté fidèle à ses convictions de militant du PPA (parti pour la libération du peuple algérien) caractérisé par le refus du colonialisme et de la domination.

Monsieur Carlos Fortin Secrétaire général ad interim :

« L’Afrique a déjà remboursé plus qu’elle a reçu des bailleurs de fonds, mais elle reste toujours débitrice pour presque 300 milliards de dollars ».

Par Papa Diadji Gueye et EGWN

Sous un soleil couvert sanctifiant la grisaille d’un début d’hiver morne, au lendemain de la tenue du Conseil de la Conférence des Nations – Unies pour le commerce et le développement, M. Carlos Fortin nous a ouvert les portes de la CNUCED organisation qui vient de fêter ses 40 ans d’existence, couronnée par le départ du Secrétaire général Rubens Ricupero. Histoire de faire le bilan avec « Continentpremier », de l’institution onusienne et d’éclairer sur la problématique de la dette et le développement de l’Afrique, mais aussi de la complémentarité entre l’OMC et la CNUCED. ( lire l’entretien)

«Le Sénégalais s'accommode bien de la séparation des pouvoirs».

  • Au Sénégal l’islamisation ne s’est pas faite par le biais du djihad
  • L’Islam est apparu comme une résistance culturelle face à la colonisation
  • La sécularisation gagne inévitablement les familles religieuses
  • Les partis se réclamant de la religion ont souvent de faibles scores
  • La tentation est trop grande, d’aller vers une forme de césaro-papisme

Par Jan Egeland, Secrétaire-Général-adjoint de l'ONU aux Affaires Humanitaires et Coordinateur pour les secours d'Urgence sur l'invasion de criquets pélerins au Sahel et en Afrique du Nord.

L’invasion de criquets pèlerins qui frappe actuellement la région du Sahel est plus dramatique encore que celle qui fit des ravages de 1987 à 1989 et coûta plus de 250 millions d’euros à la communauté internationale. La situation est grave et il faut faire vite au risque d’assister à une véritable catastrophe humanitaire.

Pourquoi ce livre ? Il y a beaucoup de ponts entre deux mondes différents - le monde du développement et celui de la religion. Par tradition et même souvent suivant les lois et règlements, les institutions de développement ont rarement travaillé directement avec les instances religieuses, au niveau national de même qu'au niveau international. Il y a des cas où souvent les institutions travaillent sur les mêmes questions, dans les mêmes endroits, sans tenir compte des perspectives des unes et des autres. Il y arrive des résultats néfastes - surtout une gamme de malentendus, et aussi des opportunités manquées.

Mais les possibilités d'alliance et de partenariat sont larges et s'avèrent de plus en plus nécessaires en vue des défis et dangers qui se présentent actuellement.

Par Pape Djadji Guèye

Des psycholinguistes s’accordent sur le fait que les enfants sont capables d’apprendre de manière naturelle plusieurs langues quelle que soit leur origine. A la différence des personnes d’un certain âge, les enfants avant l’âge de dix ans apprennent de façon intuitive de la même manière qu’ils acquièrent la langue maternelle. A ce stade aucun effort particulier n’est requis de la part de l’enfant. Le débat est vif, et les parlementaires ne manquent pas de propositions. Les parents d’élèves et les enseignants ont aussi leurs idées sur le projet de loi visant à établir l’enseignement de l’anglais en marge de l’apprentissage du français à l’école primaire au Sénégal.La crainte d’un bourrage de l’esprit de l’enfant dès le bas âge installe chez les parents d’élèves et, encore chez les enseignants (professionnels supposés polariser une clairvoyance et un discernement sans conteste), des doutes quant à la nécessité d’introduire le bilinguisme à l’école primaire.

LA RELIGION AU SENEGAL

Publié le, 15 novembre 2004 par

Par Daouda Mané, journaliste au "Soleil" du Sénégal.

L'Afrique est un continent où la plupart des religions du monde cohabitent parfois bien ou moins bien. Si l'Islam est la religion dominante dans la partie Nord, ce sont les religions chrétiennes et traditionnelles qui font le plus d'adeptes au Sud d'une ligne partant du Cameroun à l'Ouganda. Le Sénégal ne déroge pas à la règle. Officiellement, il y a 88 % de Musulmans pour 12 % de Catholiques. On peut en fait affirmer que les Musulmans constituent plus de 90 % de la population mais qu'au moins 15 % de la population pratiquent une religion traditionnelle.

Par Noureddine BOUKROUH*, Ministre du Commerce.

L’implication des pouvoirs publics à travers le plan de soutien à la relance économique pour la période 2001-2004 et qui a nécessité une enveloppe budgétaire de 525 milliards de dinars algérien ( DA), soit l’équivalent de 7 milliards de dollars US sur trois années – ainsi que les impulsions à travers le budget d’équipement de l’Etat, ont suscité une dynamique que le gouvernement s’attelle à plonger au niveau des politiques sectorielles. En effet, l’objectif recherché pour équilibrer les grands agrégats sociaux économiques étant de réaliser à moyen terme un taux de croissance se situant entre 6 et 7% ou du moins supérieur à 5% à court terme. Les années 2002 et 2003 constituent les années charnières dans le processus de relance en Algérie.