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Ont collaboré à ce numéro
M. Samba SY
Mamadou Kassé
Mme Elisabeth Ducrey
Mme Fatimata DIALLO
NATIONS UNIES
OMS
PALEO FESTIVAL
Prof. Makane MBENGUE
UNIS
Zimix Festival
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Zimix Festival : Fally Ipupa et Diamond Platnumz toujours plus hauts toujours plus forts !
(Lausanne)- Le 25 juin 2022, la Capitale Olympique a vibré aux rythmes d’Afrique. Pour son premier concert en Suisse, Fally Ipupa « l’Aigle de Kinshassa » a volé très haut emportant dans son élan un public conquis, presque en transe qui psalmodiait en chœur ses chansons tout en suivant dans une cadence endiablée les pas de danse du maître des lieux.
Avant la prestation magistrale de « l’Aigle », son frère de la Tanzanie, Diamond Platnumz a tenu en haleine un public enthousiaste et métissé bien décidé à répondre à l’appel fraternel de l’Afrique. Lausanne a transpiré de joie !
Le Zimix Festival met à l’honneur le continent premier, berceau de l’Humanité, ses richesses musicales, ses talents émergents et ses grandes célébrités internationales de musique autour d’une ambiance fédératrice entre suisses et étrangers, dans un esprit festif et de partage. « Cet événement interculturel et intergénérationnel des musiques actuelles s’inscrit dans la tradition d’ouverture et de mixité qu’incarne la Suisse », soulignent les organisateurs.
Bénin au Paleo : La Star Feminine Band va faire briller le ciel nyonnais!
Emancipation Rock! Star Feminine Band, un groupe 100% féminin! Les étoiles de Natitingou, au Nord-est du Bénin fera briller le ciel de Nyon.
Une formation de 7 filles âgées de 11 à 18 ans bouscule l’idiome rock avec une fraîcheur, une inventivité et une énergie stupéfiante. Jouant juste, haut et fort, habitées par l’envie de chanter leur culture et leur condition féminine, elles adaptent des chansons d'inspiration traditionnelle dans une veine de folklore modernisé. En bariba, en fon, en français, elles chantent contre l’excision, pour l’émancipation de la femme et les droits de l’enfant. Une véritable ode aux femmes à l’énergie époustouflante.
PALEO EN A.F.R.O.B.E.A.T AVEC LE FILS DE FELA KUTI
L’enfant prodigue, Seun Kuti, fils cadet de la légende afrobeat Fela Kuti, qui a repris les rênes d’Egypt 80, représentera le Nigeria. Le chanteur et saxophoniste suit les traces de celui qui, avec le batteur Tony Allen, a posé les bases de ce mouvement musical mêlant jazz, highlife, funk et musique traditionnelle nigériane. Les lettres A.F.R.O.B.E.A.T. tatouées sur les doigts, Seun Kuti revendique haut et fort son héritage musical et politique paternel. Un véritable morceau de l’histoire au travers de rythmes euphorisants et d’un groove enfiévré.R39;R39;
L’AFRIQUE DE L’OUEST A L’HONNEUR AU PALEO FESTIVAL
Des plages saisissantes du Sénégal à la savane légendaire du Niger, des forêts tropicales impénétrables du Ghana aux dunes de sable arides du Mali, l’Afrique de l’Ouest regorge de merveilles à la hauteur de son étendue. Berceaux d’empires ancestraux, les pays qu’elle recouvre partagent un héritage empreint de coutumes et de traditions qui lient les générations passées à la mémoire actuelle et future. Une puissance culturelle et créative source d'inspiration à travers les âges et le monde.
Véritable Festival au cœur du Festival, le Village du Monde a pour vocation de mettre à l’honneur une région du globe. Avec sa scène dédiée - le Dôme-, la musique y règne en maître. Sa petite sœur, l’Escale, accueille dans une ambiance plus intimiste concerts acoustiques et animations. Chaque année, les décors, la musique, les stands d’artisanat et de nourriture du Village du Monde sont repensés pour une expérience des plus immersives.
La scène du Dôme et de l’Escale vont accueillir les reflets de l’incroyable diversité musicale actuelle de l’Afrique de l’Ouest. Du metal togolais à l’électro sénégalaise, du hip-hop aux influences high-life au funk vaudou, du blues du Sahara, tout en passant par les sonorités traditionnelles plurielles, le Village du monde sera guidé par la volonté de mettre à l’honneur l’incroyable richesse musicale de cette région du monde.
Le Village du monde permet aussi des découvertes gustatives des spécialités culinaires africaines.
Conseil des droits de l’homme : La Rapporteuse de l'ONU contre le racisme insiste sur l'urgente nécessité de décoloniser les systèmes économiques..."
La Rapporteuse de l'ONU contre le racisme a alerté contre un « retour de bâton ».
La répétition à la limite de la banalisation de l'assassinat de Noirs par des policiers aux Etats-Unis et récemment de migrants sub sahariens à Ceuta et à Melilla résonnent très fort au Conseil des droits de l'Homme qui se réunit actuellement à Genève. Professeure Tendayi Achiume, la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, a tenu un discours puissant dénonçant la persistance des inégalités et l'impact négatif du racisme anti Noir sur l'atteinte des objectifs des Nations Unies sur le développement durable.
C’est ce qu’a observé, le mardi 5 juillet, devant le Conseil des droits de l’homme, Mme E. Tendayi Achiume, professeure de droit et directrice de la faculté du Promise Institute for Human Rights à l'Université de Californie à Los Angeles, avant d’alerter contre un « retour de bâton » à l'échelle mondiale contre la justice raciale et ses défenseurs – notamment les défenseurs des droits humains des autochtones et de ceux appartenant à des groupes marginalisés sur le plan racial et ethnique.
Professeure Achiume a également souligné que la pandémie de COVID-19 avait mis en évidence et aggravé certaines hiérarchies raciales et ethniques – avec notamment ce que l'on pourrait décrire comme un « apartheid vaccinal ».
Un regard africain sur l’agression russe en Ukraine.
L’agression russe en Ukraine continue de mobiliser l’attention à Genève et ailleurs dans le monde. Le 3 mars, le Conseil des Droits de l’Homme (CDH) des Nations Unies, entamait un débat urgent sur la question. Après son abstention lors du vote sur la convocation dudit débat, le lundi 28 février à Genève, le Sénégal s’est encore distingué, le 02 mars, à New York, à l’instar d’autres pays africains par un vote neutre. Un tollé en France et dans le monde occidental qui ne peuvent pas accepter que l’Afrique ne porte pas les mêmes lunettes qu’eux ! Lors du débat urgent du jeudi, 3 mars sanctionné par une résolution qui prévoit l’établissement d’une commission d’enquête internationale composée de 3 experts, l’Occident qui voit sa sphère d’influence s’effriter, jour après jour, scrute le Sénégal, membre éminent du CDH, comment ce pays qui dirige actuellement l’Union africaine va-t-il, cette fois, voter ? Les tractations allaient bon train sur les derniers éléments de ce projet de résolution. J’observais tout cela depuis Rufisque, ma ville natale au Sénégal où j’organise chaque année depuis trois ans un cycle de conférences initié à Genève et dénommé « Le Gingembre Littéraire » sur « Le Vivre Ensemble ». J’écoutais aussi les voix d’Africains prenant position sur cette sale guerre qui n’est pas la leur ! Notons que le Sénégal est membre du CDH depuis 2018 et a même présidé cet organe en 2019, en la personne de son représentant permanent auprès de l’office des Nations unies à Genève, l’ambassadeur Coly Seck.
Peut-on envisager un nouvel ordre mondial ?
Conflit Russie-Ukraine
« La Guerre en Ukraine doit cesser », Antonio Guterres, SG Nations-Unies
… Un assaut silencieux contre le monde en développement »
Tribune du Secrétaire général sur le Groupe mondial d’intervention en cas de crise
Pour le peuple ukrainien, l’invasion russe est un cauchemar éveillé et une catastrophe humanitaire d’une ampleur terrifiante.
Mais pour les populations vulnérables partout dans le monde, cette guerre est devenue aussi une question de vie ou de mort.
Nous sommes tous témoins de la tragédie qui se déroule en Ukraine : des villes rasées ; des gens qui souffrent et qui meurent dans leurs maisons et dans la rue ; le déplacement de population en Europe le plus rapide depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mais au-delà des frontières de l’Ukraine, bien loin de la lumière des médias, la guerre a lancé un assaut silencieux sur le monde en développement. Cette crise pourrait précipiter jusqu’à 1,7 milliard de personnes – plus d’un cinquième de l’humanité – dans la pauvreté, la misère et la faim à une échelle inégalée depuis des décennies.
L’Ukraine et la Fédération de Russie fournissent 30 % du blé et de l’orge dans le monde, un cinquième du maïs et plus de la moitié de l’huile de tournesol. La production céréalière de ces deux pays nourrit les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète, représentant plus du tiers du blé importé par 45 pays africains et pays les moins avancés.
Parallèlement, la Russie est le premier exportateur mondial de gaz naturel et le deuxième exportateur de pétrole.
En raison de la guerre, toutefois, les agriculteurs ne peuvent plus s’occuper plus de leurs champs, les ports sont fermés, les exportations de céréales sont interrompues, les chaînes d’approvisionnement sont désorganisées et les prix atteignent des sommets.
LETTRE OUVERTE AU PEUPLE DU MALI
Nous ne vous oublions pas,
Nous ne vous oublierons jamais !
En dépit du vacarme des armes qui crépitent en Syrie et en Irak, en Lybie et en Afghanistan et dans plusieurs foyers de tension à travers le monde, et désormais en Ukraine, au cœur même de l’Europe, nous n’oublions pas notre Mali et le savant malentendu, suscité et entretenu entre pays frères africains, par des puissances étrangères. Sur notre sol.
Car, par-delà la crise intérieure malienne, les dégâts collatéraux sur l’unité africaine, sur les institutions sous-régionales d’intégration économique et, pire, sur nos ressorts culturels et nos codes moraux les plus sacrés, sont incommensurables. Des dommages profonds sur nos fraternités plurimillénaires ont été causés pour respecter un juridisme postcolonial, étranger à ce que nous sommes et voulons rester. La réprobation générale, sourde mais tenace, des peuples ouest-africains, fortement ressentie partout dans le monde et à travers la diaspora africaine universelle, est bien le signe que certains dirigeants africains rament à contre-courant de l’Histoire. Inféodés à la France puisqu’il faut la nommer, ils font preuve d’un zèle remarquable lorsqu’il s’agit d’exécuter les instructions de Paris. Au mépris des soupirs réprobateurs de nos peuples et des cris étouffés de notre jeunesse décomplexée, ils ont mis sous embargo toute la sous-région ouest africaine ! Eh ! Oui ! Les sanctions contre le Mali asphyxient les pays de l’UEMOA qui ont même décidé de desserrer l’étau… Qu’attend la CEDEAO pour revenir à la raison ? Il nous faudra véritablement, du temps et une volonté politique, ferme et résolue, pour tourner cette triste page de … désintégration régionale ( ! )
Le Directeur général de l'OMS réélu pour un second mandat.
Lecture de Rouges Silences de Fatimata Diallo Ba
Dans la promiscuité repoussante d'un appartement parisien, l'auteur met en scène un personnage principal dont le masque de terreur trahit une sensibilité d'écorché vif et lui confère, aux yeux de Yandé et de leurs filles, une personnalité usurpée qu’il semble se plaire à entretenir. De Dakar à Paris, Mor, incarnation d'une enfance confisquée par l’abus et la violence sourde, pensait trouver un gage d’invulnérabilité derrière l’apparente rigidité de son être. Rien pourtant n'aura su taire cette tourmente qui apparaissait sous le prisme déformant d'une réalité qui n'était pas la sienne. Rien, si ce n’est la confession de la dernière heure qui aura fait la lumière sur la tragédie d’une enfance martyre avant de lui happer son dernier souffle. Mor est mort.
Fatimata Diallo se refuse corps et âme au rouleau compresseur du silence broyé par ses personnages. « Ce n'est pas en larmoyant sur votre sort que je vous délivrerai du mal », semble-t-elle leur dire. Elle l'illustre à suffisance, dans un élan d'écriture endiablé, comme pour se donner en offrande aux dieux lyriques d’une littérature enchanteresse, et s'envoler tout feu tout flamme à la conquête des sens du lecteur dans un torrent de mots foisonnants de splendeur. Paradoxe éminemment saisissant au cœur de la marée de silences déchirants qui happe pour in fine engloutir ses personnages désabusés, terrés dans les replis d'un silence trop dense pour être celui de l'indolence.
Une femme sur les terres des rebelles
Le nouveau livre d'Elisabeth Ducrey Warner narre vingt années de négociations avec des groupes armés et des mouvements rebelles.
Présentation : Elle pratiquait un métier, s’occupait de sa famille, militait un peu au sein d’associations. Une vie assez classique.
Pourquoi et comment s’est-elle alors ensuite retrouvée dans une prison de haute sécurité en Colombie à manger des fourmis grillées avec un chef de la guérilla ? retenue en Iran par les autorités de ce pays ? marchant dans les montagnes irakiennes ou le maquis soudanais accompagnée de combattants rebelles ? négociant avec ceux qui sont labellisés terroristes ?
C’est son histoire et son parcours que cette femme pionnière et audacieuse vous fait découvrir dans ce livre riche de convictions partagées, d’anecdotes cocasses, d’inventivité permanente et de profonde humanité. Vingt ans de dialogue avec celles et ceux qui ont choisi de porter des armes.
« Il n’y a pas de recherche de solutions sans la paix sociale », Samba Sy, Ministre du travail, du dialogue social du Sénégal
La Conférence internationale du Travail qui se tient actuellement, à Genève, est pour Samba Sy, une rencontre des travailleurs, des employeurs, des gouvernements pour dire que la vie doit continuer après la pandémie à Covid-19. Une rencontre de recherche de solutions aux problèmes du monde du travail et de chaque pays, pour essayer de trouver ensemble des solutions. Le ministre sénégalais explique dans cet entretien les enjeux de cette importante rencontre importante tout en revenant sur les dernières négociations du gouvernement avec les syndicats de l’enseignement et de la santé.
Dans votre discours vous avez fait état de choses très importantes mais pour le Sénégal, quel est le message fondamental ?
« Le message pour le Sénégal c’est qu’il en est du droit du travail comme pour les autres textes législatifs : il arrive, comme pour les vêtements qu’ils vieillissent. Il arrive que la vie commande que les habits soient retaillés pour en fait les ramener à leurs justes proportions. Nous y sommes, parce que la Covid-19 nous a interrogés douloureusement et nous sommes en train de chercher ensemble des solutions. La Covid-19 nous a dit qu’il fallait une meilleure protection sociale d’envergure qui envelopperait, y compris, le champ de l’informel. Nous sommes à la recherche de solutions et cette conférence aura comme ferment cette grande tentative de trouver de bonnes réponses à des questions urgentes. Il n’y a pas de recherche de solutions sans la paix sociale ».
Nous savons qu’au Sénégal vous avez entrepris des réformes. Comment aujourd’hui se présente le dialogue tripartite ?
« Nous avons ensemble, employeurs et gouvernement, conçu un plan national de renforcement du dialogue social. Un plan qui couvre quatre années, qui va de 2021 à 2024, et qui nous dit quelles sont les étapes. Nous avons des étapes arrêtées ensemble, nous avons ainsi convenu qu’il fallait surtout apaiser le climat social, parce que nous comprenons que l’heure est à cela si nous voulons poser des pas importants pour développer notre pays ».
Un dialogue un peu difficile ces derniers temps, avec les syndicats de la santé, avec aussi les enseignants. Est-ce que c’est le bout du tunnel ?
« Un grand pas a été fait. Il est normal que dans un contexte de rareté des ressources que les gens veulent avoir plus et mieux parce que c’est difficile partout. Des efforts consistants ont été faits pour les enseignants, pour les travailleurs de la santé et les agents publics. Mais les mêmes efforts sont posés pour les autres Sénégalais. Nous autres, agents su service public, savons que nous ne sommes pas seuls au monde. Il y a l’écrasante majorité des Sénégalais qui doivent acheter du riz, de l’huile, du sucre, et qui n’ont pas de salaire. Et c’est avec les moyens de tout le monde qu’il faut gérer le sort de chacun ».
Propos recueillis, à Genève, par El Hadji Gorgui Wade Ndoye
110 eme conférence internationale du travail : Le Sénégal prône une reprise économique centrée sur l’humain
Le monde continue de subir les répercussions socio-économiques de la crise de la Covid-19 avec une forte contraction du Pib mondial -3,1 %, l’insécurité économique, l’informalité, l’accroissement des inégalités, des pertes massives d’emplois ainsi qu’un faible taux de couverture sociale, a analysé, hier, aux Nations Unies, Samba Sy, Ministre du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions. Il a, ainsi plaidé, devant ses pairs, pour une croissance à visage humain et «une prise en compte des priorités nationales en matière de justice sociale et de travail décent ».
GENEVE – Avec la reprise économique et les conséquences néfastes et multiples de la pandémie de la Covid-19, la Conférence mondiale du travail ouverte, mardi, à Genève, et en présentiel, doit aborder les défis pressants du marché du travail surtout dans les pays dits les moins avancés. C’est la conviction fortement exprimée par le ministre sénégalais « En raison de son mandat en faveur de la justice sociale et du travail décent, l’Organisation internationale du Travail (Oit), conscience universelle du monde du travail, est aujourd’hui encore interpelée », justifie Samba Sy.
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