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Contre les Pratiques Traditionnelles Néfastes : Quel Rôle Pour les Médias?

Publié le, 21 février 2011 par El Hadji Gorgui Wade NDOYE

 

«Contre les abus, il faut une lutte démocratique, et pour une lutte démocratique, il faut avant tout l’information[1]».

 

Comment au-delà de la dénonciation ou de la stigmatisation communautaire débarrasser notre 21ème siècle des pratiques barbares ? Inspirés par de nombreux faits sociaux dégradants pour les femmes, les enfants et la dignité de l’humain tout court, ContinentPremier, votre magazine panafricain, a publié des articles ou participé à des conférences sur des thèmes relatifs à ce qu’il est convenu d’appeler pratiques traditionnelles néfastes (ptn). Ce sont donc un ensemble d’actes culturels ou cultuels qui se présentent comme un legs légitime et qui ont une incidence désastreuse sur l’intégrité psychique, physique ou morale de l’individu. Les plus grandes victimes de ces pratiques sont les enfants, notamment, les fillettes ou les femmes qui subissent un ordre patriarcal désuet qui les maintient dans un système de domination bien entretenu, et souvent par ses propres victimes (le cas de l’excision pour les femmes). Qu’il s’agisse donc des mutilations sexuelles féminines, des crimes d’honneur, le phénomène des talibés ou élèves apprenant le Coran et envoyés par leur maître quémander leur pitance quotidienne, une activité censée inculquer, auparavant, des valeurs de la modestie et de la simplicité à l’enfant et qui, aujourd’hui, est transformée en une véritable exploitation de l’enfance etc…


[1] Levkowarski in (Rencontre internationale de Genève sur le thème « Du pouvoir » 3 octobre 1977.