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 Blaise Lempen
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 Khadim Ndiaye
 les Intrigants
 Mamoussé DIAGNE
 Mamoussé DIAGNE,
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Grand Corps Malade au ThônexArtSpectacles.

Publié le, 21 mai 2011 par El Hadji Gorgui Wade NDOYE

Fabien Marsaud alias Grand Corps maldale, auteur du très beau et bien senti Education Nationale (lire plus bas texte)est attendu le 27 mai 2011 à la Salle des Fêtes de Thônex. « JFB Prod » et « Jean-Rachid et AZ » présentent au public suisse le porte drapeau du slam français. Grand Corps Malade (GCM) a contribué à ce que le slam dépasse le cadre intimiste des cafés et des scènes slam. Les textes de ses albums sont parfois a cappella mais ils sont, globalement, accompagnés d'une mélodie minimaliste en arrière-plan qui souligne le texte ; texte qui est dit et non chanté. GCM écrit toujours sans musique, puis celle-ci est créée après en fonction des textes.

On rapporte ces propos de Grand Corps Malade, décrivant ses albums et ses tournées :

« Je viens du slam. C'est un art a capella, c'est un art live, il faut qu'il y ait un auditoire pour qu'il y ait du slam. Pour moi, ça n'a pas de sens de dire que c'est un disque de slam parce qu'à partir du moment où ce n'est plus de l'a capella, à partir du moment où ce n'est pas du live, à partir du moment où ce n'est pas le partage de la scène avec plein d'autres slameurs, pour moi ce n'est plus vraiment du slam.[...] Pour moi le disque, la tournée, avec les musiciens c'est autre chose. C'est un autre projet. Je suis un slameur qui a un projet musical.[...] »

El Hadji Gorgui Wade Ndoye 

Houphouët Boigny était-il Ivoirien ?

Publié le, 03 avril 2011 par Amadou Bâ

Depuis 1990, année de la restauration du multipartisme en Côte d’Ivoire, les différentes forces politiques et sociales du pays s’affrontent pour le contrôle du pouvoir de l’État sur fond de crise identitaire. Cette dernière fait suite à l’émergence du concept controversé d’ivoirité, une idéologie oscillant entre systèmes de valeurs culturelles ivoiriennes et préférence nationale notamment dans le domaine politique. Et pourtant le Père de la nation était lui-même de par son père d’une autre nationalité.


Sarkozy et l’Afrique : un culte du secret !

Publié le, 31 mars 2011 par Chrystel Dayer

Sarkozy et l’Afrique : un culte du secret ! 

 "Il (Nicolas Sarkozy, ndlr) n'aime pas l'Afrique", voici les premiers mots du livre Sarko l'Africain, publié aux Editions Hugo, la semaine dernière. Le livre est présenté, hier, au Club de la Presse, par l’auteur, l’ethnologue et journaliste suisse, Gilles Labarthe, accompagné de son éditeur. Le journaliste d’investigations et fondateur de l’agence de presse Datas, a déjà publié des livres d’enquêtes sur l’Afrique. Dans Sarko l’Africain, Gilles Labarthe montre un Nicolas Sarkozy aux soldes d’affairistes en remontant aux sources même de la politique du Président français pour mieux saisir sa stratégie africaine qui est plus dans une logique de continuité que celle de la rupture annoncée tambour battant.

 


 

La polémiste franco-sénagalo-camérounaise, Axelle Kabou a publié chez l’Harmattan un deuxième livre intitulé «  Comment l’Afrique en est arrivée là »? Ce livrea l’ambition, vingt ans après «  Et si l’Afrique refusait le développement », d’être « un outil de bon niveau pour être à même de penser les futurs possibles de l’Afrique en connaissance de cause ; formuler des questions pertinentes, enracinées dans la longue durée passée et non dans des présupposés éthérés ». Pour l’auteure, l’Afrique  doit avoir une autre lecture de son histoire, et assumer totalement son passé. Le livre se dessine ainsi comme une entreprise « de désenvoûtement, en ce sens qu’il donne la possibilité de penser, de réfléchir à ciel ouvert » nécessaire afin que l’Afrique puisse aller légitimement vers la conquête du monde au lieu de rester dans une situation d’éternelle terre convoitée. Axelle Kabou en dit plus dans cet entretien et revient sur la polémique suscitée par son premier livre.

 

Adaptation tropicale de Lysistrata : Les Intrigants font ‘La Guerre ou l'Amour’

Publié le, 25 mars 2011 par El hadji Gorgui Wade Ndoye

La compagnie de théâtre, Les Intrigants de Kinshasa, présente la pièce La Guerre ou l'Amour, mise en scène par le Suisse Michel Faure, d'après Lysistrata du Grec Aristophane (495 - 380 av. JC), un des plus grands poètes de l'Antiquité, connu pour son sens comique et ses critiques politiques et sociales. La pièce est jouée en Suisse romande du 22 mars au 16 avril, suivie par de débats sur les droits des enfants et des femmes en période de guerre.


 

AXELLE KABOU NE CROIT PAS A UN « PRINTEMPS ARABE » EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE. «

Publié le, 17 mars 2011 par El hadji Gorgui Wade Ndoye

Nous Africains subsahariens, ne vivons pas dans des dictatures, dans des systèmes politiques si totalisants qu’ils finissent, par l’emprise de leur maillage policier, la répression, la surveillance continue, par asphyxier des populations réduites au mutisme par la terreur », explique Axelle Kabou à ContinentPremier. Pour l’auteure camerounaise, il faut une promesse forte entre le dictateur et son peuple, un sentiment d’appartenance national très fort, ce qui n’est pas le cas en Afrique Sub-saharienne où, en dehors de deux ou trois promesses électorales vite oubliées, aucun pacte ne nous nous lie à notre classe politique. 

GENEVE- Le nouveau livre d’Axelle Kabou «Comment l’Afrique en est arrivée là), présenté comme un outil de bon niveau pour être à même de penser les futurs possibles de l’Afrique en connaissance de cause, sonne, également, comme une espèce de désenvoûtement, en ce sens qu’il donne la possibilité de penser, de réfléchir à ciel ouvert, loin des cercles fermés des élites et intellectuels africains. Dans une longue interview, à paraître, accordée au magazine panafricain ContinentPremier.Com, à propos de son nouveau livre«Comment l’Afrique en est arrivée là), écrit vingt ans après l’ouvrage tonnerre « Et si l’Afrique refusait le développement » (Harmattan 1991), la polémiste camerounaise donne son avis sur l’actualité en Afrique du Nord qui se débarrasse de son élite dite corrompue.


 

L’AFRIQUE ET LA GOUVERNANCE MONDIALE : LES TERMES D’UN DEBAT

Publié le, 21 février 2011 par Mamoussé DIAGNE,

S’adressant le 24 septembre à la communauté internationale du haut de la tribune des Nations Unies à New York dans le cadre du débat général de la 65e Assemblée générale de l’ONU, le président de la République du Sénégal, terre d’accueil de ce Festival a fait, entre autres, deux déclarations. Il a annoncé l’évènement qui nous réunit et qui marque la volonté d’ouverture de l’Afrique au monde ; mais il a surtout consacré l’essentiel de son intervention au thème de la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale. Je veux voir dans la conjonction de ces deux déclarations la pertinence de notre thème et de sa place particulière dans le Colloque. Et parce que nous traitons de la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, j’emprunte un raccourci.

RENAISSANCE AFRICAINE : LE MOT ET LA CHOSE.

Publié le, 22 février 2011 par Mamoussé DIAGNE

Toutes celles et ceux qui sont présents en ce lieu et à cet instant sentent passer le souffle puissant de l’histoire. Ils ont la claire conscience d’être des privilégiés : en se confrontant à des questions vitales que le siècle pose à toutes les parties de la planète, et en tentant d’y apporter des réponses pour la communauté africaine et sa diaspora, ils agissent au nom de tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre sont absents mais fondent tous leurs espoirs sur les résultats de leurs rencontres. C’est ce qui fait de nous tous, ici, réunis des chargés de mission, lorsqu’il s’agit de donner sens et contenu à l’idée de renaissance africaine sur cette portion la plus occidentale du continent où un cinéaste a filmé le soleil qui la bénit longuement avant de plonger dans la grande mer. Ici, se marient la parole ancienne venue des bords du Nil où chaque matin Osiris renaît dans toute sa gloire et les négrospirituals de nos frères qui résistèrent à la mort. Notre privilège vient de ce qu’une telle rencontre solennelle célèbre une renaissance, singulièrement la « Renaissance africaine ».

RENAISSANCE AFRICAINE ET ETATS UNIS D’AFRIQUE

Publié le, 21 février 2011 par Prof. Abdou Salam SALL, Ancien Recteur UCAD

Il me plaît particulièrement de féliciter le Prof. Iba Der Thiam pour son engagement pour la cause Africaine et la dignité des noirs. Il est clair que l’humanité toute entière lui reconnaîtra, dans son histoire, d’avoir organisé le forum du 3éme FESMAN sous le leadership du Président Me Abdoulaye Wade.

RENAISSANCE AFRICAINE : SCIENCES ET TECHNOLOGIES.

Publié le, 22 février 2011 par Prof. Abdou Salam SALL, Ancien Recteur UCAD

Il est clair qu’en ce 21ème siècle, nous ne pouvons imaginer le développement de l’Afrique sans l’apport de la Science et de la Technologies (ST) dans tous les secteurs d’activités. La mondialisation et les évolutions technologiques aidant, de grandes évolutions se sont produites (1).

Rapport- IIIème FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NEGRES 10 - 31 DECEMBRE 2010

Publié le, 21 février 2011 par Pr IBA DER THIAM

« La voie la plus courte, pour aller vers l’avenir,

 Aimé CESAIRE

 

est celle qui passe, toujours, par l’approfondissement du passé ».

MIGRATIONS, QUEL FONDEMENT INTERCULTUREL ?

Publié le, 22 février 2011 par Dr Alpha Ayandé

Depuis son apparition sur la terre, l’Homme a toujours ressenti le besoin de se déplacer, partir ailleurs et découvrir d’autres horizons. Afin de s’adapter à son nouvel environnement, le migrant va devoir surmonter divers processus d’ « enculturation (1) » et d’ « acculturation (2)». Ces processus supposent d’une certaine manière une assimilation des us et coutumes du pays d’accueil.

La « redécouverte » de l’Afrique à travers l’enseignement de l’histoire du continent.

En quelques points je voudrais simplement vous faire part de mon parcours intellectuel de « redécouvrir » l’Afrique à travers mon expérience de l’enseignement de l’histoire générale de l’Afrique à l’Université de Pékin, dont le Deapartement d’histoire est un fondateur de la discipline en hisyoire en Chine depuis 1958.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a élevé, Iker Casillas au rang d’ambassadeur de bonne volonté. Le gardien espagnol champion du monde qui était, à l’occasion, à Genève, s’est engagé à soutenir la cause des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).

Auteur : Blaise Lempen est journaliste, secrétaire général de la Presse Emblème Campagne (PEC). Diplômé du Centre universitaire d'enseignement du journalisme de Strasbourg et docteur en sciences politiques de l'Université de Lausanne, il est correspondant à l'ONU à Genève et auteur de plusieurs essais politiques. 

C’est le titre du dernier livre du Député écologiste, Ousmane sow HUCHARD, Soleya Mama de son nom d’artiste, paru en juillet 2010 aux Editions « Le Nègre International de Dakar » dirigées par Elie Charles MOREAU.

GENEVE- Le nouveau rapport mondial d’ONUSIDA révèle que le monde a réussi à enrayer l’épidémie de Sida et qu’il commence à inverser la propagation du VIH.

Le Directeur Exécutif d’ONUSIDA, d’origine malienne, nous a accordé une interview à Genève. Il nous confie les espoirs que lui inspire le rapport au sujet de l’Afrique et le rôle que les pays émergents auront à jouer à l’avenir pour éradiquer totalement le VIH/Sida du globe.

 

Monsieur Sidibé, ONUSIDA estimait le nombre de personnes vivant avec le VIH à 33,3 million de personnes à la fin de 2009 contre 26,2 en 1999, soit une augmentation de 27% en 10 ans. Etes-vous satisfait de ces résultats ?

 

Je pense que le rapport montre de façon très claire que d’énormes progrès ont été effectués. C’est la première fois que nous réussissons à brisé la trajectoire de l’épidémie de sida et que nous avons réduit le nombre de nouvelles infections (-25%). Nous avons pratiquement évité 500.000 nouvelles infections durant les 10 dernières années. Cette stabilisation et réduction du nombre de nouvelles infections s’est déroulée dans 56 pays. Cela montre clairement que la prévention fonctionne, que les changements de comportement deviennent une réalité. La deuxième constatation est la diminution considérable de décès (1,8 millions), soit environ une baisse d’un cinquième comparé à 2004. De ce fait, les personnes vivant avec le Sida sont plus nombreuses en 2009 (33,3 millions) car on prolonge la vie des malades.

 

PRIX VASCO SANZ : Claudia Clopath, première lauréate.

Publié le, 22 novembre 2013 par El Hadji Gorgui Wade NDOYE

GENEVE- Le Prix Vasco Sanz, du nom d’un jeune chercheur suisse doué en informatique (notre photo) et mort accidentellement dans un avion qu’il pilotait, a honoré, le jeudi 25 novembre 2010, au Club de la presse, à Genève, l’étudiante Claudia Clopath qui s’est distinguée par la qualité de ses travaux.  

ELOGE DE SATAN

Publié le, 20 février 2011 par Khadim Ndiaye

CANADA- Toute notre éducation nous fait concevoir un être maléfique nous déviant du chemin menant à l’Être de bonté qu’est Dieu. Cet être pernicieux nous ferait négliger nos devoirs religieux, nous mettrait en mal avec nos proches, nous inciterait à la débauche, à l’autodestruction, etc. D’un mot, il nous empêcherait d’atteindre la rectitude en toutes choses. 



Contre les Pratiques Traditionnelles Néfastes : Quel Rôle Pour les Médias?

Publié le, 21 février 2011 par El Hadji Gorgui Wade NDOYE

 

«Contre les abus, il faut une lutte démocratique, et pour une lutte démocratique, il faut avant tout l’information[1]».

 

Comment au-delà de la dénonciation ou de la stigmatisation communautaire débarrasser notre 21ème siècle des pratiques barbares ? Inspirés par de nombreux faits sociaux dégradants pour les femmes, les enfants et la dignité de l’humain tout court, ContinentPremier, votre magazine panafricain, a publié des articles ou participé à des conférences sur des thèmes relatifs à ce qu’il est convenu d’appeler pratiques traditionnelles néfastes (ptn). Ce sont donc un ensemble d’actes culturels ou cultuels qui se présentent comme un legs légitime et qui ont une incidence désastreuse sur l’intégrité psychique, physique ou morale de l’individu. Les plus grandes victimes de ces pratiques sont les enfants, notamment, les fillettes ou les femmes qui subissent un ordre patriarcal désuet qui les maintient dans un système de domination bien entretenu, et souvent par ses propres victimes (le cas de l’excision pour les femmes). Qu’il s’agisse donc des mutilations sexuelles féminines, des crimes d’honneur, le phénomène des talibés ou élèves apprenant le Coran et envoyés par leur maître quémander leur pitance quotidienne, une activité censée inculquer, auparavant, des valeurs de la modestie et de la simplicité à l’enfant et qui, aujourd’hui, est transformée en une véritable exploitation de l’enfance etc…


[1] Levkowarski in (Rencontre internationale de Genève sur le thème « Du pouvoir » 3 octobre 1977.

En attendant l’adoption définitive d’une loi suisse contre l’excision, Mme Isabel Rochat, Conseillère d’Etat genevoise en charge du Département de la sécurité, de la police et de l’environnement, a déclaré, aux Nations-Unies, qu’ : « aider ces femmes à retrouver leur dignité est une condition pour conserver la nôtre”.

La Suisse était présente de manière exceptionnelle à Dakar dans le cadre de la tenue du 8e Forum social mondial qui s'est déroulé du 6 au 11 février, avec une forte délégation de cinquante-cinq parlementaires, journalistes, syndicalistes et représentants d'Ong suisses. La Ville de Genève,  également, présente avec la socialiste Sandrine Salerno, maire du Canton-monde qui a participé, le 8 février, au Forum des autorités locales (Fal) sur invitation de son homologue dakarois, Khalifa Sall. La jeune maire, qui se réjouit de découvrir le pays de la 'Téranga', a  dévoilé, avant son départ, ce que Genève attend de Dakar.