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GENEVE- Bertrand Delanoë, Maire de Paris, a présidé à Genève les 26 et 27 mars la réunion du 65ème Bureau de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF). Les 25 maires membres du Bureau de l’AIMF ont statué sur le financement de plusieurs projets d’équipements publics représentant un montant total supérieur à 1,6 million d’euros. La subvention de l’AIMF devrait atteindre près de 50 % de cet investissement. Les maires ont également examiné le projet de développement de l’Association pour les années 2010 à 2013. Enfin, ils ont adopté le programme du 30ème anniversaire de l’AIMF qui sera célébré à Paris, les 1er, 2 et 3 octobre prochains. Accueilli par le Maire de Genève, Manuel Tornare, M. Delanoë clarifie sa position sur le statut des homosexuels au Sénégal et s’explique sur le projet financé par l’AIMF en Mauritanie.

Comment expliquez-vous votre engagement dans le dossier des homosexuels Sénégalais ?

« A propos du Sénégal, il s’agit ici de l’égalité de tous quelque soit leur sexe, leur religion, ou leur culture et leur identité personnelle. Je participe au débat sur le dialogue des cultures en tant que Président de Cités et gouvernements locaux unis. A ce titre je serai dans 10 jours à Istanbul en Turquie à une grande réunion organisée par l’ONU sur le dialogue des civilisations. Je souhaite en toutes circonstances, que ce soit au Sénégal ou ailleurs de faire savoir que nul ne doit être discriminé pour ce qu’il est ; de la même manière en France, je veille à ce que nul ne soit discriminé pour la couleur de sa peau ou pour tel ou tel autre élément de son identité.

L’AIMF, est par définition un lieu de dialogue, de tolérance, de goût des différences, il faut que évidemment que cet état d’esprit positif soit contagieux et donc on essaie à chaque fois, d’agir dans le respect, car je connais mes responsabilités liées aux titres de Maire de Paris, de Président de l’AIMF, et de Président de Cités unies. C’est ce qui fait que, je préfère des voyages officiels courtois et respectueux sans mettre mes convictions dans ma poche. C’est ce que j’étais amené à faire en Egypte où, auparavant, il y avait eu aussi des difficultés ».

Vous avez annoncé que l’AIMF a décidé de financer un projet-Eau en Mauritanie alors que cet Etat n’est pas démocratique. Y a-t-il des critères démocratiques dans le choix des projets que vous financez ?

« Oui, il y a des critères de choix liés à l’instauration de la démocratie mais nous, nous aidons d’abord les populations. Ce sont des villes qui sont membres de l’AIMF mais parce que je veux être honnête avec vous, je vais vous dire que certains d’entre nous sont élus à l’issue de compétitions parfois difficiles, d’autres sont un peu nommés sur les bords, d’autres sont débarqués, d’autres deviennent présidents, certains qui étaient présidents deviennent maires. C’est compliqué la vie ! Oui nous cultivons la démocratie et la transparence mais c’est pour aider les populations. Concernant la Mauritanie, le Maire a été élu avant les soubresauts qu’il y a eu dans cet Etat pour lequel nous souhaitons la démocratie. Il est très bien que les pays arabes et l’AIMF aident les populations. Je ne suis pas pour la Francophonie donneuse de leçons. J’ai l’habitude de ne pas étaler mes convictions mais en même temps, je dirige Paris et tout en exprimant mes convictions, il faut faire vivre dans la vérité les convictions des réseaux de solidarité sinon on se replie, on s’isole et l’on tombe dans la bonne conscience ».

Propos recueillis par El Hadji Gorgui Wade NDOYE