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Le Sénégal veut rester au Conseil des droits de l’Homme.
EL HADJI GORGUI WADE NDOYE-
SEGMENT DE HAUT NIVEAU DU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME : MANKEUR NDIAYE ENGAGE L’HUMANITE A PRESERVER LES DROITS HUMAINS.
Le Conseil des droits de l'Homme a ouvert lundi les travaux de sa trente-quatrième session, qui se tient au Palais des Nations à Genève jusqu'au 24 mars prochain. Mankeur Ndiaye, Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur du Sénégal fait partie des 107 hauts dignitaires venus du monde entier plaider, dans un monde d’incertitudes, plus de droits humains sur toutes les latitudes.
Léa Suter, la bloggeuse pour la paix.
La Suisse alémanique de 32 ans est au Mali après un séjour au Liban. Lea fait le tour du monde pour mettre en avant les histoires de réussite dans la construction et la promotion de la paix accomplies par d’autres personnes souvent peu connues du grand public. Elle a mis en place PeacePrints-Blogging for peace qui lui sert de relais. Madame Suter vise à travers son projet de rappeler aux gens d’origines et de statuts divers que tout le monde fait partie du projet monde. Elle inspire et donne envie de s’engager en montrant que chacun peut contribuer à la paix à quel que niveau que ce soit. (Entretiens)-
Pourquoi ce voyage au Mali ?
Dans la rubrique « international » il nous manque des nouvelles positives. Nous sommes inondés par les informations et images de conflit et destruction. Afin d’avoir une image plus holistique du monde et donc plus proche de la réalité il est important d’inclure également les histoires de réussite dans notre perspective/focus. Donner plus de visibilité aux projets de succès ne sera non seulement plus juste par rapport à ces personnes derrière ces projets qui font un travail extraordinaire et dont on ne parle presque jamais.
Raconter ces histoires positives redonnera de l’espoir à la population et l’ encouragera à suivre ces exemples et à participer à la construction d’un monde/co-existence en paix (Peaceful living together).
Photo: Margot Canton Lamousse
Dénoncer le Statut de Rome nuit à la justice internationale pour tous
Par Adama DIENG, Secrétaire général adjoint de l’ONU
et Conseiller spécial pour la prévention du génocide,
ancien Greffier du Tribunal pénal international pour le Rwanda
Le mois de juillet 2017 marquera le quinzième anniversaire de l’entrée en vigueur du Statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale. Son adoption a été précédée de nombreuses années de longs et laborieux efforts diplomatiques menés sur le plan régional et international, qui ont permis de faire admettre l’importance de créer une cour pénale internationale permanente capable de juger les crimes les plus graves : génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le processus qui a conduit à l’entrée en vigueur du Statut en juillet 2002 a été le plus court de toute l’histoire de la ratification de traités, ce qui non seulement témoigne de la volonté de la communauté internationale de combattre l’impunité mais montre également avec force que lorsque l’humanité décide de s’unir au service d’une cause commune, même les obstacles apparemment infranchissables peuvent être surmontés.
La négociation et l’adoption du Statut de Rome demeurent l’une des plus importantes réalisations du siècle dernier en matière de lutte contre l’impunité. Depuis l’adoption du Statut, plus de la moitié des États de la planète sont devenus membres de la Cour. Trente-quatre États parties sont africains, ce qui constitue le plus grand groupe régional à ce jour.
La forte acceptation de la Cour en Afrique témoigne à notre avis de l’adhésion inébranlable des États africains aux idéaux et promesses dont le Statut de Rome est porteur. L’Afrique a tout lieu d’être fière de la création de la Cour, considérée à juste titre comme le début d’un nouveau chapitre de la lutte contre l’impunité et un moyen de tenir responsables de leurs actes ceux qui ont trop longtemps méprisé la vie et la dignité de leur population.
La Cour était également envisagée comme une institution destinée à compléter les systèmes judiciaires nationaux. On pensait que la Cour pourrait contribuer de façon positive à la transformation politique, sociale et économique en renforçant l’état de droit et le respect des libertés et droits fondamentaux du peuple africain. Le fait que la plupart des affaires concernant l’Afrique portées devant la Cour l’ont été par des États africains eux-mêmes le confirme. Cinq des dix enquêtes en cours ont été ouvertes à la suite de la saisine de la Cour par les pays africains concernés.
L’Europe et la tentative de coup d’Etat en Turquie : auto-enfermement et construction de l’ennemi turc
Par Doudou Diene
Vice President du Conseil Scientifique de l’Institut international de Recherche de Politique de Civilisation d’Edgar Morin
(Paris Janvier 2017)- Que s’est il factuellement passé dans la nuit du 15 au 16 août en Turquie ?
Une partie de l’armée a pris le contrôle des medias, annoncé le renversement du Président élu démocratiquement, bombardé avec des missiles le siège de l’Assemblée Nationale, tiré sur la population civile faisant plus de 200 victimes. Cette tentative de renversement par la force d’un pouvoir légitime, démocratiquement élu, aurait échoué sur le plan interne du fait de plusieurs facteurs : la résistance populaire, la division des forces armées, la condamnation unanime par toutes les formations politiques représentées à l’Assemblée nationale. Le gouvernement Turc a en réaction déclaré l’état d’urgence, procédé à des centaines d’arrestations de militaires et de civiles.
La lecture dominante de cette tentative avérée de coup d’Etat en Europe, tant par les gouvernements que par les medias constitue un indicateur significatif de l’état des rapports de l’Europe au monde et signale une mutation géostratégique profonde dont les conséquences pourraient se révéler globales et non seulement régionales.
ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION POUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
COMMUNIQUÉ DE LA TROISIÈME RÉUNION DES GARANTS DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION POUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ET LA RÉGION
1. Les représentants des Garants de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région (« l’Accord-cadre ») ont tenu leur troisième réunion à Addis, en Éthiopie, le 27 janvier 2017, en marge du Sommet de l’Union Africaine (UA). La réunion fut présidée par S.E. le Ministre des Affaires étrangères de l’Angola, M. Georges Chikoti, représentant le Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et du Mécanisme Régional de Suivi, S.E. le Président José Eduardo Dos Santos. Ont également participé à la réunion: M. Saïd Djinnit, Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs ; l’Ambassadeur Zachary Muburi-Muita, Secrétaire exécutif de la CIRGL; le Dr. Stergomena Tax, Secrétaire exécutive de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC); M. Maman Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC; l’Ambassadeur Abdou Abarry, Représentant spécial et Chef du Bureau de l’UA en RDC, représentant l’Ambassadeur Smaïl Chergui, Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA; ainsi que d’autres représentants de haut niveau des institutions garantes de l’Accord-cadre.
2. Les participants ont passé en revue les récents développements dans la région et se sont entretenus sur les efforts en cours pour remédier à l’instabilité dans l’est de la RDC, y compris le soutien apporté aux efforts de neutralisation des groupes armés. Ils se sont également entretenus sur les processus de dialogue en RDC et au Burundi.
3. Les Garants ont exprimé leur inquiétude quant à la poursuite des activités menées par les forces négatives dans l’est de la RDC, en particulier les Forces démocratiques alliées (ADF) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Ils ont réaffirmé les engagements de leurs organisations respectives à s’attaquer à la menace que posent ces forces négatives, conformément aux décisions du Sixième Sommet ordinaire de la CIRGL et de la Septième Réunion de haut niveau du Mécanisme Régional de suivi, qui se sont tenus à Luanda, en Angola, respectivement les 14 juin et 26 octobre 2016, ainsi qu’aux autres décisions pertinentes de la CIRGL, de la SADC, de l’UA et de l’ONU. Ils ont notamment :
- Exhorté les Chefs d’état-major des armées des pays membres de la CIRGL et de la SADC d’entreprendre une visite de terrain dans les zones affectées dans l’est de la RDC, y compris dans les camps où sont abrités les ex-combattants, tel que l’ont recommandé les Ministres de la Défense de la CIRGL et de la SADC lors de leur réunion qui s’est tenue à Nairobi le 20 juillet 2016, et de s’entretenir avec la Brigade d’intervention de la MONUSCO et les responsables gouvernementaux de la RDC afin de formuler des recommandations adéquates afin de renforcer les opérations visant à neutraliser complètement les forces négatives toujours actives.
- Encouragé le Bureau de l’Envoyé spécial et le Secrétariat de la CIRGL à poursuivre leurs efforts visant à organiser une réunion consacrée à la question de l’exploitation illégale des ressources naturelles en vue de mettre fin aux moyens de subsistance des forces négatives.
- Salué les efforts de la CIRGL visant à établir un Mécanisme conjoint de suivi comprenant la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie pour faire face à la menace grandissante due en partie au recrutement des ADF dans la région et ont pris note de l’avancée des plans d’opérationnalisation du Mécanisme.
- Egalement salué les efforts en cours pour le désarmement, la démobilisation, le rapatriement, la réintégration et la réinstallation des groupes armés étrangers dans l’est de la RDC et dans la région.
4. Les Garants ont exprimés leur inquiétude quant aux récents rapports faisant état de l’incursion d’éléments du ex-M23 en RDC et ont notamment:
- Salué les efforts de l’Envoyé spécial, Saïd Djinnit, et du Représentant spécial de l’ONU, Maman Sidikou, visant à remédier à la situation ;
- Appelé toutes les parties prenantes à demeurer engagé dans la mise en œuvre intégrale des Déclarations de Nairobi et de s’abstenir de toute action qui pourrait remettre en cause ce processus ;
- Encouragé les représentants des Garants à reprendre les consultations conjointes entre le Gouvernement de la RDC et l’ex-M23 sur la mise en œuvre des Déclarations de Nairobi et ont appelé toutes les parties prenantes à coopérer dans cette initiative.
Désignation du Directeur général de l’OMS : Le Candidat de l’Afrique en tête.
Photo: Nicole Matschoss
La 140ème session du Conseil exécutif de l'OMS qui s'est ouverte à Genève le 23 janvier et s'achèvera le 1er février 2017 a annocné hier les noms des trois candidats qui seront présentés à l’Assemblée mondiale de la santé. A l’issue d’un vote très serré, l’Ethiopien Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus s’est classé premier.
GENEVE- (SUISSE)- Le Conseil exécutif de l’OMS a sélectionné par vote les trois personnes qui seront proposées à l’Assemblée mondiale de la Santé en tant que candidats pour le poste de Directeur général de l’OMS. Le candidat de l’Afrique, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus de l’Ethiopie est arrivé en tête de ce processus suivi par le Britannique Dr David Nabarro et la Pakistanaise Dr Sania Nishtar.
Le Conseil exécutif de l’organisation mondiale de la santé (OMS) composé de 34 personnes possédant des compétences techniques dans le domaine de la santé, qui sont toutes désignées par un Etat Membre élu à cet effet par l’Assemblée mondiale de la Santé, a donné son verdict, hier, mercredi 25 janvier 2017 en désignant une liste restreinte de trois candidats proposés à l’Assemblée mondiale de la santé qui devra choisir au mois de mai prochain le futur Directeur général de l’OMS..
Après l’élimination la veille du candidat de la Hongrie, cinq candidats se sont présentés devant le Conseil pour une entrevue précédant le scrutin.
C’est à l’Assemblée mondiale de la Santé, en mai 2017, que l’ensemble des États Membres choisiront un candidat parmi les trois proposés. Le nouveau Directeur général prendra ses fonctions le 1er juillet 2017.
Est-ce le tour de l’Afrique qui n’a jamais dirigé l’OMS ?
El Hadji Gorgui Wade NDOYE -
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