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Ont collaboré à ce numéro
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« Il semble que nous ne sommes nulle part mais c’est comme si nous étions connectés avec le monde !», selon un Touareg en exil au Burkina.
Au début de mon séjour au Burkina-Faso en janvier 2015, j'avais rencontré dans un taxi, T. un touareg originaire de Tombouctou, j'avais été frappé par son visage et par son sourire. Il avait évoqué le Mali, Tombouctou, la crise qui avait obligé sa famille à s'exiler. J'avais envie de le revoir.
Rendez-vous est donné dans la maison habitée par sa famille. T. nous présente M. un jeune homme d'une trentaine d'années. Après nous avoir offert le thé, assis sur un tapis, nous évoquons le peuple touareg, son histoire, ses traditions. M. est intarissable sur son peuple, il sourit tristement en évoquant le difficile exil et l'ostracisme dont ont été victimes les siens depuis des siècles. Il a lui-même été obligé de s'exiler avec sa famille lors des événements récents au Mali. Bien que possédant un passeport malien, les touaregs en tant que nomades, de couleur de peau différente ne sont pas intégrés dans la société et continuent à en subir les conséquences. De son exil au Burkina, il évoque la difficulté d'assurer une vie digne à sa famille. L'essentiel de son revenu est constitué par l'achat de véhicules à forte valeur ajoutée, qu'il revend au Burkina après les avoir récupérés auprès d'amis dans les pays frontaliers. D'autres petites activités complémentaires sont entreprises comme la revente d'objets d'artisanat touareg. M. n'est pas allé à l'école mais parle 6 langues, son français est impeccable, mais il éprouve des difficultés pour la rédaction. Devant la force de son propos et l'analyse à la fois très fine de la situation vécue par son peuple, je lui propose d'organiser un entretien, il accepte.
Nota: En raison des thèmes abordés, T et M ont préféré que n'apparaissent ni leurs noms, ni leurs visages. Pour les mêmes motifs, j'ai délibérément choisi de ne pas publier certaines informations données par mes interlocuteurs.
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