Ont collaboré à ce numéro

 Anne Cécile Robert
 FIDH
 MCPH
 Thierno Monénembo

Nous lire dans

Compte Utilisateur

Audios



Souscription

MERCI

Le groupe

Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE

Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE

Comité de Rédaction
· El hadji DIOUF
· Papa Djadji Guèye ·

Responsable Informatique
· Alassane DIOP

Responsable Gestion
· Cécile QUAN

Webmaster
· REDACTION

Contact

Adresse
   Salle de Presse
   N0 1 Box 35
   8, Avenue de la
   Paix Palais des Nations Unies
   1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones

   +41 22 917 37 89
   +41 76 446 86 04

Service

Publicités, Abonnements et Souscriptions

Téléphone
· Suisse:
   +41(22)917 37-89
   +41(76)446-86-04

Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal expriment leur profonde préoccupation suite à la dissolution du principal parti d’opposition, le PASTEF, par le Ministère de l’Intérieur sénégalais à l’approche d’élections générales prévues au Sénégal en février 2024, lit-on dans un communiqué reçu par notre rédaction.

Pour la FIDH, la démocratie sénégalaise est en danger. L'ONG des droits humains s'inquiète de la "menace sur la démocratie et l’État de droit et des droits fondamentaux en péril"  .

La démocratie sénégalaise est confrontée à un grave tournant. Le 31 juillet 2023, par un acte administratif, les autorités sénégalaises ont annoncé la dissolution du PASTEF, le parti politique de l’opposant et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle Ousmane SONKO, rappelle l'ONG. La raison invoquée : celui-ci aurait fréquemment appelé ses partisan⋅es à des mouvements insurrectionnels ayant entraîné des morts, plusieurs blessé⋅es et des actes de pillages et de destructions de biens publics.

La FIDH et ses organisations membres sénégalaises rappellent que la dissolution d’un parti politique est une mesure extrêmement grave, qui ne devrait être utilisée qu’en dernier recours et ce, conformément aux principes démocratiques et au respect des droits fondamentaux.

« Toute mesure restrictive prise à l’encontre d’un parti politique et à fortiori sa dissolution, doit l’être après que la matérialité des faits allégués ait été établie par une juridiction indépendante et impartiale dans le cadre d’une procédure juste et équitable. » a déclaré Alassane SECK Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme.

« En vertu des article 19, 21 et 22 du pacte international relatif aux droits civils et politiques, la liberté d’association et d’expression sont des droits fondamentaux qui doivent être protégés en tout temps. Les partis politiques jouent un rôle essentiel dans la démocratie en permettant aux citoyens de participer au processus politique et de faire entendre leurs voix. En agissant ainsi, les autorités sénégalaise privent un partie importante des citoyens de leur liberté d’expression » selon Sadick NIASS Secrétaire Général de la RADDHO.

Appel au dialogue politique

« Nous invitons urgemment toutes les parties prenantes à engager un dialogue ouvert et constructif afin de résoudre tout différend politique de manière pacifique et démocratique. Le gouvernement sénégalais doit s’engager à respecter et à protéger les droits fondamentaux, ainsi que le droit des partis politiques de fonctionner librement et à participer pleinement au débat politique. » selon Me Drissa TRAORE, Secrétaire Général de la FIDH.

Le pluralisme politique est essentiel à la vie démocratique, en particulier à l’approche d’élections générales prévues au Sénégal en février 2024. La dissolution du principal parti d’opposition dans ce contexte renforce le constat par les organisations membres de la FIDH d’une intensification de la répression contre les membres de l’opposition politique au Sénégal, poursuit le communiqué.

El Hadji Gorgui Wade Ndoye