Ont collaboré à ce numéro

 Anne Cécile Robert
 FIDH
 MCPH
 Thierno Monénembo

Nous lire dans

Compte Utilisateur

Audios



Souscription

MERCI

Le groupe

Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE

Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE

Comité de Rédaction
· El hadji DIOUF
· Papa Djadji Guèye ·

Responsable Informatique
· Alassane DIOP

Responsable Gestion
· Cécile QUAN

Webmaster
· REDACTION

Contact

Adresse
   Salle de Presse
   N0 1 Box 35
   8, Avenue de la
   Paix Palais des Nations Unies
   1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones

   +41 22 917 37 89
   +41 76 446 86 04

Service

Publicités, Abonnements et Souscriptions

Téléphone
· Suisse:
   +41(22)917 37-89
   +41(76)446-86-04

Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com

Non au cartel des putschistes !

Publié le, 15 août 2023 par Thierno Monénembo


Par Thierno Monénembo, écrivain guinéen (Grand prix littéraire d'Afrique noire et Prix Renaudot)
Si ces mauvais plaisantins de Niamey réussissent leur coup, s’ils destituent le président Bazoum, s’ils le tuent, s’ils le jettent en exil ou en prison, c’en serait fini de la démocratie en Afrique. Ce serait la mort de la chose instituée, la réactualisation des coups de force, la porte ouverte aux médiocraties : les politiciens véreux, les caporaux avides de diamant et de gloire, etc.
Cette évidence doit sauter aux yeux de nos élites les mieux averties autant qu’à ceux de la Communauté Internationale. C’est au Niger et maintenant que se joue l’avenir démocratique de l’Afrique. Son président légitime revêt depuis le 26 juillet une dimension hautement symbolique. Bazoum dans les mains de Tchiani, c’est Mandela à Robben Island, c’est Allende au palais de la Moneda ! La Cedeao est en droit, la Cedeao est en devoir d’agir le plus vite et par tous les moyens pour le libérer des mains de ses ravisseurs et le rétablir dans ses droits.

 

"J’ai appris, avec une vive émotion, le décès du Peintre sénégalais Mohamadou NDOYE, dit « Ndoye Douts», des suites d’une courte maladie, ce jeudi 8 juin 2023 à l’hopital Dalal Diam de Guédiawaye. Comme Ndary LO, il y a six années déjà, un grand artiste s’en est allé.

Connu pour le regard juste et vrai, posé sur la cité de la  médina pour ce qu’elle est, à travers sa vie palpitante, ses quartiers et chaumières en désordre, Ndoye Douts était âgé seulement de cinquante (50) ans. Pur produit de l’Ecole nationale des Arts, les questions liées à l’habitat et à l’urbanisation étaient son terrain de prédilection. Sur cette thématique de la ville, ses œuvres sont exposées à travers le monde, dans les grandes galeries, les biennales et foires d’art internationales. Sa création a été documentée par d’éminents critiques d’art.

NIGER: LE COUP D’ÉTAT MILITAIRE QUI NE PASSE PAS

Publié le, 08 août 2023 par El Hadji Gorgui Wade Ndoye

Le kidnapping facile et lâche du Président Mohamed Bazoum, par le général Tchiani, chef de la garde présidentielle, le 26 juillet dernier, constitue un recul démocratique aux conséquences lourdes et imprévisibles autant pour le Niger que pour l'Afrique francophone. Certes, à la veille de son investiture, le 2 avril 2021, Bazoum échappait à un coup d’État. Il y a une sorte de maladie congénitale liée à la démocratie nigérienne. L’armée s’impose en ultima ratio populum, le « dernier argument du peuple », selon un observateur nigérien qui considère que les trois coups d’État réussis, depuis l’indépendance, « et en particulier les deux derniers, étaient des opérations de police démocratique » face à des chefs d’État qui avaient le contrôle de l’appareil d’État et ne pouvaient pas être soumis à un processus d’«empêchement » (la destitution procédurale de l’impeachment). Depuis les années 2000, malgré la tentative réussie de changement constitutionnel opéré par Mamadou Tanja qui a été déposé par les militaires, le Niger avec le tandem Issoufou-Bazoum, a offert à l’Afrique de belles pages récentes de son histoire démocratique. Hélas, la belle vitrine s’est craquelée, le 26 juillet dernier, replongeant le Niger dans les années sombres. Tchiani reprend la même rhétorique des putschistes en se posant comme un libérateur de son pays face à la domination étrangère. Il apparaît nettement que son acte n’a rien de grandeur, il est fait par « convenance personnelle ». Bazoum voulait l’envoyer à la retraite !

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal expriment leur profonde préoccupation suite à la dissolution du principal parti d’opposition, le PASTEF, par le Ministère de l’Intérieur sénégalais à l’approche d’élections générales prévues au Sénégal en février 2024, lit-on dans un communiqué reçu par notre rédaction.