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Par Mouhamadou Sédar Ndiaye
Email: dewparadise@yahoo.fr

LYON – (France) – En Afrique une révolution paradigmatique dans le champ de la conquête et de la gestion du pouvoir s'impose. Ce site, dont le nom me fait rêver parait une source inépuisable de connaissances et de savoir, mais aussi et surtout un moyen d'exhaler et de pointer du doigt certaines erreurs de nos chers dirigeants politiques, erreurs liées à des visions anachroniques, à la limite obsolètes et égoïstes de mener l'Afrique vers un destin non voulu. Pendant qu'à ce moment, le peuple bouche bée impuissant et pris au dépourvu par la vitesse dont les gouvernements se succèdent, et toujours à leur tête le même leader.

Ainsi les Etats africains, connaissant rarement et parfois avec l'usage de la force, des transitions démocratiques sûres, venaient d'opérer une rupture avec le peuple qui ne se croit plus concerner par la gestion des affaires publiques.

Cette dissociation entre d'une part, l'Etat et la société, entre le peuple et le pouvoir,,et d'autre part entre les représentant et ceux qui les ont mandatés installent de plus en plus en Afrique une démission populaire qui s'explique par des taux élevés d'abstention aux élections, un désintéressement total aux débats politiques et une banalisation de la scène polique. Et pourtant des relèves doivent s'opérer ça et là.

Croire que les dinosaures politiques africains sont seuls aptes à sortir le continent du gouffre de l'histoire, c'est se tromper doublement.

D'abord c'est accepter un mode gérontocratique de gestion du pouvoir et ensuite sous-estimer les valeurs fondamentales d'une jeunesse pleine d'avenir confrontée à une presque démission des Etats africains à les prendre en charge. Les universités sont bondées, et les enseignants manquent. Des privatisations se font jour dans un chaos où les Etats devraient s'accaparer les grandes sources des richesses.

Les fonctions publiques ne recrutent pratiquement plus sinon en imposant des systèmes morbides de vacation et/ou de volontariat. Les étudiants à l'étranger sont délaissés par le système de leur pays d'origine étant victimes bien sur d'une volonté de surcroît de changement et de persévérance. A l'étranger, ils sont tiraillés entre la routine universitaire et les jobs d'hiver ou d'été pour pouvoir financer leurs études et s'assurer un minimum vital. Pendant qu'à ce moment, dans leur pays d'origine, des extorsions de fonds collectifs et une gabegie notoire restent le lot quotidien des activités de certains hommes politiques.

La responsabilité et le respect du bien collectif, un patriotisme notoire et le sens des valeurs républicaines, bref une meilleure prise en charge du politique est un des défis que notre continent doit relever. Le développement n'est point une transposition d'un modèle copié du dehors, il reste avant tout une action des sociétés sur elles- mêmes. Je ne vois point ainsi en quoi l'occident pourrait être un modèle pour notre avenir. Seulement il nous faut s'approprier les fondements du contrat social et s'en inspirer pour au moins que la volonté générale prenne le dessus sur les intérêts particuliers.

Le développement, concept qui a du mal à être éclairci dans les esprits, n'est rien d'autre que la satisfaction des besoins vitaux de la collectivité. Et si on part de l'hypothèse selon laquelle le particulier met souvent en avant ses intérêts au-dessus du collectif, nous pouvons comprendre aisément pourquoi les biens, au départ appartenant à tous, sont si inégalement répartis. Et pour le partage, les dirigeants politiques ont une part fondamentale à remplir, non pas dans leur poche, mais dans le compte de la collectivité tout - entière. Le politique, encore le politique et toujours le politique.

Les faits socio-culturels, au-delà de leur "bizarrement",et de leur "barbarisme" comme les qualifient souvent les occidentaux l'évaluant par rapport à les leurs, recèlent des valeurs humaines qui font que l'AFRICAIN peut, partout qu'ils soit, aussi loin que cela puisse être fier d'être moulé et "façonné" en corps et en âme en ce lieu. Heureux alors toutes les fois que je me désole de l'état politiquement piteux de notre cher continent dès que je médite sur ses valeurs humaines et son fameux "capital culturel", je trouve encore une fois de plus de nouvelles raisons d'aimer celles de mes origines.