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Egalité homme – femme : une africaine disciple de Cheikh Anta Diop reçoit le prix de la gouverneure générale du canada
| Par El Hadji Gorgui Wade Ndoye ( Mohamed Lotfi, selon Emily Murphy, 1931) « La Doctoresse Aoua Bocar LY-Tall recevra le 15 novembre 2005
à 10:30 le Prix de la Gouverneure générale du Canada,
Son Excellence la très Honorable Michaëlle JEAN »,
informe un communiqué du Réseau FEMMES AFRICAINES, Horizon
2015 (FAH2015) basé au Canada, dont la lauréate est la
Présidente-fondatrice. Docteure Aoua Bocar LY-Tall sera la première
Africaine à être lauréate de ce prestigieux prix
qui est remis annuellement depuis 26 ans (1979 – 2005) au Canada. |
Selon Condition féminine Canada (CFC) qui est l’organisme fédéral responsable de promouvoir l’égalité entre les sexes et d’assurer la pleine participation des femmes à la vie économique, sociale, culturelle et politique du pays, ce prix est décerné à des individus pour leur contribution exceptionnelle au mieux-être des femmes en commémoration de l’affaire «personne». L’affaire «personne» représente un jalon historique important dans la lutte pour l’égalité des Canadiennes.
En 1929, cinq Canadiennes, que l’on surnomme aujourd’hui
les «cinq femmes célèbres», ont défendu le
droit des femmes d’être reconnues comme des personnes. Emily Murphy,
Henrietta Muir Edwards, Louise McKinney, Irene Parlby et Nellie McClung ont
remporté la victoire et ont permis aux femmes de siéger au Sénat.
Le gouvernement du Canada a créé le Prix du Gouverneur général
en 1979, afin de commémorer le 50e anniversaire de la décision
rendue dans l’affaire «personne» et de reconnaître la
contribution des femmes d’aujourd’hui à l’avancement
de l’égalité entre les sexes.
Docteure Aoua Bocar LY-Tall, dont la candidature a été présentée par Mme Louise Gagné du Bureau international des droits des enfants, Montréal (Québec), sera la première Africaine à être lauréate de ce prestigieux prix qui est remis annuellement depuis 26 ans (1979 – 2005) au Canada.
DECLARATION DE MISE EN CANDIDATURE
PAR LOUISE GAGNE
Bureau international des droits des enfants
Montréal (Québec)
« C'est avec plaisir que nous vous soumettons la candidature de Docteure Aoua Bocar LY, résidant au 6358, avenue Cool Brook à Montréal, H3X 2N1. Téléphone: (514) 739-5574 et télécopieur : (514) 739-6725.
Plusieurs raisons militent en faveur de cette championne des droits des femmes et des fillettes qui travaillent inlassablement depuis plus de vingt ans au plan national et international.
En effet, canadienne d’origine africaine, Mme LY avait une renommée internationale de militante pour la cause des femmes avant d'arriver à Montréal dans les années 1990. Sa lutte acharnée contre la pratique des mutilations génitales féminines (MGF) en Afrique a été reconnue par l’UNICEF lors de la Conférence des Nations Unies pour les femmes à Nairobi en 1985. Co-fondatrice du Comité Inter-Africain (CIAF) de lutte contre les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants (excision, gavage, etc.) et première Secrétaire générale du Comité sénégalais du CIAF, elle est l’une des portes étendards du mouvement mondial de lutte contre les MGF-excision, pour l’intégrité du corps des fillettes et la reconnaissance du droit des femmes à une sexualité épanouie.
En 1989, elle délaisse ses travaux de recherches doctorales entreprises à l’Université de Montréal pour venir en aide aux populations mauritaniennes déportées au Sénégal. Elle crée l'Union des femmes du fleuve Sénégal pour l'entraide et le développement (UFED) qui réalise des appuis d’une valeur de 24 millions de francs CFA. De même, par ses articles, ses conférences, ses interventions dans les médias (radio et télévision du Sénégal, Radio France Internationale, radio néerlandaise), elle sensibilise le monde entier à la cause des populations de la Mauritanie, victimes d’apartheid comme celles du Darfour aujourd’hui. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ainsi que les divers organismes de coopération internationale finissent par appuyer le gouvernement du Sénégal pour prendre des mesures adéquates d’accueil de ces populations déplacées dont une majorité de femmes qui ont subi le viol.
En 1992, elle s’implique au Québec auprès du Comité québécois Femmes et Développement (CQFD) dans la préparation du Sommet de Rio. Ses interventions portent sur l’interrelation « femmes, environnement et développement durable » dans les pays du Tiers Monde ; elle intervient auprès du Gouvernement du Canada. C’est elle qui a rédigé la Déclaration des femmes du Québec au Sommet de Rio. Ses articles sont publiés ici, en Afrique ainsi qu’au Brésil sous les auspices de la Fédération des femmes du Brésil.
En 1994, le Bureau du Solliciteur général québécois la consulte sur le phénomène des MGF-excision. Prenant conscience que cette pratique est devenue une réalité d’ici, elle organise le suivi des MGF-excision au Québec : une série de sessions d’information, d’éducation et de sensibilisation sur les enjeux des MGF au Canada et aux États-Unis. Elle initie une recherche-action pour documenter la problématique au Québec et au Canada. En 1997, suite à cette mobilisation, le gouvernement canadien adopte une loi criminalisant la pratique des MGF. De même, grâce à ce travail de conscientisation intensif en 2003 -2004, le Ministre de la santé du Québec crée en février 2005 un Comité MGF au Québec pour outiller les professionnels de la santé et des services sociaux afin de fournir les soins appropriés aux femmes souffrant des séquelles de cette pratique, surtout lors des grossesses et des accouchements.
Au cours de la dernière décennie, Mme LY a mené en tant que canadienne des activités internationales avec le Comité Inter-Africain (Addis-Abéba), des groupes pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines en Europe :GAMS-Belgique et GAMS-France. En 2003, elle a contribué à la mise sur pied du GAMS-Canada. Elle est reconnue comme une des compétences dans ce domaine où ses travaux de recherche sont cités comme référence. Elle est sollicitée en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord pour donner des conférences et diffuser ses connaissances sociologiques, anthropologiques et historiques sur le sujet des MGF-excision et autres questions liées à la défense des droits des femmes et des fillettes.
Au nom des femmes qui ont beaucoup appris et qui se sont impliquées avec Dre Aoua Bocar LY ».
QUI EST AWA BOCAR LY ?
Formation pluridisciplinaire : philosophie, sociologie, psychologie et sciences
de l'environnement. Doctorat en sociologie de l’Université de Montréal.
Recherche en sciences sociales et environnementales. Expertise en genre et égalité des sexes, en développement durable et en diversité ethnoculturelle.
Consultation en développement international auprès de certaines instances des Nations Unies (FNUAP, UNIFEM, FAO, etc.), d’institutions de recherche et d´organismes non gouvernementaux (ONG) en environnement et en développement du Nord et du Sud.
Actuellement chercheure associée à l’Institut d’études des femmes de l’Université d’Ottawa et présidente de Fem En Vie inc., un cabinet d’expertise conseil, de stratégies et d’évaluation sur femmes, environnement viable et diversité culturelle.
Présidente-fondatrice du Réseau « Femmes africaines, Horizon 2015 (FAH2015) » dans lequel elle travaille bénévolement depuis 1994. La mission de FAH2015 est d’œuvrer pour l’intégration pleine et entière des Africaines au Québec et au Canada, pour le développement chez les jeunes, surtout les filles d’ascendance africaine, d’un sentiment d’appartenance à la société québécoise et canadienne et pour l’éradication des MGF-excision, la forme extrême de violences faites aux femmes et fillettes.
Autres réalisations :
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En 1994, elle produit pour Hydro-Québec International un outil méthodologique de prise en charge des femmes dans les aménagements hydroélectriques (voir lettre de référence).
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En 2003, elle collabore avec le Centre parlementaire d’Ottawa pour le renforcement démocratique en Afrique et la promotion Genre dans les parlements, notamment pour la mise sur pied d’un Réseau de parlementaires africaines.
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En 2004, elle propose à l’Agence intergouvernementale de la francophonie (AIF) un projet de promotion de l’entreprenariat féminin en Afrique francophone ;
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Du 3 au 5 mars 2005, elle organise une Table-ronde sur l’entreprenariat féminin au Burkina Faso qui fut un grand succès et jeta les bases du développement de ce secteur pour lutter contre le traitement différentiel fait entre les hommes et les femmes et contribuer à la lutte contre la pauvreté et l’émancipation de la femme africaine.
Diverses distinctions :
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Certificat de gratitude du premier ministre du Canada en reconnaissance de sa contribution aux préparatifs et à la participation du Canada à la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) ou Sommet de la Terre à Rio de Janeiro du 3-14 juin 1992 (Elle avait alors le statut d’étudiante étrangère);
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Prix Femme de mérite 2000 de la Fondation YWCA des femmes de Montréal pour son implication pour l’éradication des MGF-excision au Canada et à travers le monde ;
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Lauréate du Mois de l'Histoire des Noirs (février), Édition 2001;
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Flambeau d'excellence, en mai 2001 catégorie Académie (recherches, publications et diffusion à travers des conférences publiques) du Groupe de reconnaissance communautaire ;
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FIGURE dans WHO’S WHO IN BLACK CANADA (Biographie des Noirs qui ont obtenu des succès importants au Canada), octobre 2002, p 244 ;
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Certificat de reconnaissance en avril 2004 du Regroupement des Sénégalais au Canada dont elle membre fondatrice et dans lequel elle s’implique activement ;
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Certificat d’appréciation en février 2005 du Secrétariat à la Condition féminine Canada, Région du Québec et de Nunavut.
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