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Par Abdoulatif Diop, Correspondant à Milan

MILAN- Silvio Berlusconi risque de perdre le pouvoir du Conseil italien. Après la démission de beaucoup de ministres issus de la coalition de droite au sortir de la défaite des élections régionales du début avril, le président du conseil italien se doit de former un nouveau gouvernement avec une majorité pour espérer garder son fauteuil. Pour des immigrés il n’y a qu’un seul souhait « que le pouvoir de Berlusconi s’écroule » pour avoir enduré tant de souffrances avec son gouvernement.

Après avoir rendu publique la démission de son gouvernement le 20 avril passé, le président du conseil italien, Silvio Berlusconi éprouve beaucoup de difficultés pour former un nouveau gouvernement. Faute encore de nouvelles alliances, le président du Milan AC risque de compromettre son régime pour la première fois depuis son retour en 2001.

Après les élections régionales des 04 et 05 avril derniers, le président du conseil italien a perdu six des huit principales régions qui étaient en jeu. Le premier ministre italien n’a gagné que les régions de la Lombardia et du Veneto au nord d’Italie. Cette défaite au sortir de ces régionales a provoqué le départ du gouvernement de quatre ministres centristes de l’UDC et deux représentants du nouveau parti socialiste italien qui occupaient les fonctions de Ministre d’Etat. Ses alliés à savoir la Lega Nord de Umberto Bossi, l’Alleanza nazionale de Gianfranco Fini désormais ex vice président du Conseil et de l’UDC (Union démocratique chrétienne ex DC : Démocratie chrétienne) de Marco Follini qui lui ont tourné le dos, a entraîné un enlisement de Forza Italia du patron de Médias Set qui n’a plus la majorité au niveau des deux chambres du pouvoir législatif à savoir le Conseil et le Sénat.

Ces défections ont ainsi provoqué la chute du régime du centre droite. Et si M. Berlusconi ne parvient pas à trouver une alliance majoritaire, il risque de ne pas continuer son mandat qui doit finir l’année prochaine. Et dans ce cas des élections anticipées seraient organisées d’ici la fin de cet été. En tout cas le président Carlo Angelio Ciampi lui avait donné l’ordre de former le plus rapidement possible un gouvernement de concertation dans les 24 heures qui suivaient sa démission. Berlusconi qui déclarait qu’il ne « se plierait pas aux rites politiciens», a revu sa déclaration en acceptant selon le Journal « La Republicà » de « se saborder dans la pure tradition du système politique italien ».

La situation risque d’être trop compliquée pour lui car l’Allianza nazionale de Gianfranco Fini a brandi également la menace de quitter le gouvernement. De toute façon si le milliardaire italien ne réussit pas à former un gouvernement détenant la majorité aux parlements (Conseil et Sénat), l’homme fort des transalpins risque de perdre le fauteuil du pouvoir.

Mais Berlusconi a l’avantage que l’opposition italienne réunie au sein du pôle de gauche composé de la Margherita de Francesco Rutelli, las Democrazia Sinistra (DS) de Pierro Fassino, l’Italia dei Valori de l’ex magistrat Antonio Di Pietro, l’UDEUR DE Clemente Mastella ex Dc, le Parti de la réforme communiste de Fausto Bertinotti et le Nuovo comunisti italiani de Deliberto, n’arrive pas à accorder leurs violons derrière Romano Prodi ancien président de la Commission européenne pressenti comme le probable successeur de Silvio Berlusconi à la tête du Conseil italien.

Cependant il faut noter que la quasi - totalité des immigrés vivant en Italie, souhaite que le pouvoir de Berlusconi s’écroule pour avoir enduré beaucoup de frasques relatives à la régularisation et le système trop moins orthodoxe des renouvellements de leurs documents en Italie.