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SIDA : EN ATTENDANT LE VACCIN, L’AUTODESPISTAGE !

Publié le, 02 décembre 2016 par EL HADJI GORGUI WADE NDOYE

40% des personnes porteuses du VIH, soit environ 14 millions de personnes, ne le savent pas. Certes, le SIDA tue moins et pourrait encore être moins mortel si les porteurs du virus connaissaient leur statut. Simple : se dépister tout seul loin des regards, à la maison ! Gain ? Se faire soigner plus rapidement et éviter de transmettre le virus à d’autres individus sains. Le dépistage peut commencer déjà dès la naissance pour éviter et ou connaître rapidement la transmission mère enfant. L’OMS mise donc sur la responsabilité individuelle pour barrer la route au Sida qu’il faudra éradiquer en 2030 !

(GENEVE- SUISSE) -   Jusqu’à 70 % des partenaires de personnes séropositives pour le VIH le sont également. Actuellement, beaucoup d’entre eux ne se font pas dépister. Les nouvelles lignes directrices de l’OMS préconisent des moyens d’aider les personnes séropositives pour le VIH à prévenir leurs partenaires et à les encourager à se faire dépister.

La couverture du dépistage du SIDA demeure faible dans certaines « populations clés » et leurs partenaires, en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les travailleurs du sexe, les personnes transgenres, les personnes qui s’injectent des drogues et les prisonniers, qui représentent environ 44 % des 1,9 million de nouvelles infections par le VIH chez l’adulte survenant chaque année. 

 

 

 

Autodépistage

Selon l’OMS vingt trois (23 pays) ont des politiques nationales soutenant l’autodépistage, mais l’accès à ces tests dans la majeure partie du monde reste limité. En effet, «l’autodépistage devrait permettre à de nombreuses personnes de connaître leur statut et de savoir comment obtenir le traitement», a souligné la directrice générale de l’OMS Margaret Chan dans un communiqué distribué à la presse. S’dressant aux journalistes, dans le cadre du lancement des nouvelles directives de l’OMS pour le traitement du sida, Dr Gottfried Hirnschall, Directeur de Recherche du Département VIH/sida à l’OMS souligne qu’«en proposant l’autodépistage du VIH, on peut donner aux gens les moyens de prévenir leurs partenaires et de les encourager à se faire également dépister. Notons que les rapports sexuels entre hommes sont le premier mode de transmission et le seul qui progresse encore régulièrement. Les relations hétérosexuelles concernent 32% des diagnostics et la toxicomanie 4%.

Accès

La cherté du paquet de dépistage constitue un handicap pour les pays les moins riches qui concentrent également le plus de malades. Trois pays africains bénéficient actuellement de la collaboration entre l’OMS et l’UNITAID. Il s’agit du Malawi, du Zimbabwé et de l'Afrique du Sud qui ont entrepris la mise en œuvre à grande échelle de l’autodépistage par le biais du Projet STAR financé par UNITAID et de nombreux autres pays envisagent cette approche novatrice pour parvenir à atteindre ceux qui sont laissés de côté.  «Nous devons avoir un prix encore moins cher», reconnaît Robert Matiru, directeur des opérations d’UNITAID.

La mise en œuvre à grande échelle de l’autodépistage reste limitée. L’OMS soutient la distribution gratuite des kits d’autotests du VIH et d’autres approches permettant d’acheter ces kits à des prix abordables. Elle travaille également à la diminution des coûts pour étendre encore l’accès. Les nouvelles orientations visent donc à aider les pays à élargir la mise en œuvre.

Dépistage du Sida Mère-Enfant : Une invention révolutionnaire ?

La transmission mère-enfant (TME, aussi appelée transmission materno-foetale ou « verticale » reste un élément essentiel pour la réduction du Sida. Dépister la mère avant, pendant et après la grossesse ainsi que le nouveau né, peuvent être salutaires. Alere a mis sur le marché une machine qui permet de dépister en moins d’une heure et sur place l’enfant.

 
Petit rappel

Chaque jour, dans le monde, plus de 1 000 enfants en moyenne contractent le sida. La plupart de ces contaminations se font de la mère à l'enfant, lors de la grossesse, de l'accouchement ou de l'allaitement. Sans prise en charge ni traitements adaptés, le taux de transmission est de 40% et 50% de ces enfants nés séropositifs décèdent avant leurs deux ans. Des études montrent également que dans  les pays riches, le dépistage est systématiquement proposé aux femmes enceintes. Des antirétroviraux (ARV) sont fournis à celles qui s'avèrent être séropositives. Ces dernières accouchent par césarienne et peuvent, par la suite, nourrir leur bébé au biberon. Autant de pratiques ayant permis de réduire le taux de transmission mère-enfant à moins de 2%. En effet, il en découle que connaître le plus tôt possible le statut sérologique d'un enfant, permet quand il est séronégatif d'espacer ses rendez-vous et son suivi médical jusqu'à ses douze mois. Quand il est séropositif, d'être rapidement pris en charge et mis sous traitement, ce qui réduit nettement les risques de complications et de mortalité.

Il a aussi été démontré que la proportion de femmes enceintes ayant bénéficié d’un test de dépistage du VIH a progressé d’une moyenne de 9% en 2005 à 42% en 2010en Afrique au sud du Sahara. Les pays de l’Afrique orientale et australe ont enregistré des progrès plus importants, avec un taux de couverture qui est passé de 16% en 2005 à 61% en 2010, alors que les pays de l’Afrique centrale et occidentale connaissaient un accroissement plus modéré allant de 3% en 2005 à 25% en 2010 (Figure 1). Huit pays (Botswana, Kenya, Mozambique, Namibie, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe) de la Région africaine de l’OMS ont atteint l’objectif de couverture universelle de 80% que les Etats s’étaient fixé depuis Abuja en 2005.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 410.000 nouvelles infections ont été enregistrées en 2015. 4,7 millions de personnes vivant avec le Vih n’y reçoivent pas de traitement. Seuls 1,8 million de personnes vivant avec le Vih recevaient un traitement antirétroviral à la fin de 2015. A la même période, 330.000 adultes et enfants sont morts des causes liées au Sida.

Les objectifs des trois 90-90-90 consistant de faire en sorte que d’ici à 2020, 90% des personnes qui vivent avec le Vih sachent leur statut, que 90% de ces personnes qui savent leur statut aient accès à un traitement, que les 90% ayant accès à ce traitement aient une charge virale qui leur permet de ne plus contaminer d’autres, restent un défi à relever. Les nouvelles inventions, le vaccin attendu, la sensibilisation des populations au dépistage pourront-ils faciliter la tâche ?

Défi du dépistage

Le technicien de laboratoire utilise une machine pour tester la charge virale des patients. Installée souvent dans des lieux reculés, sans électricité avec un transport précaire dans des conditions de conservation difficile du sang, les résultats peuvent être altérés. Les échantillons de sang prélevés sont transportés dans un laboratoire éloigné et selon les urgences peuvent subir une attente trop longue pour être analysés. 

Alere va –t-elle soulager les familles ?

Alere q HIV-1/2 Detect. Un test révolutionnaire d’amplification des acides nucléiques au point d’intervention pour la détection du VIH-1 et du VIH-2. Ce test nouvelle génération, à la fois simple et intelligent, permet de détecter le VIH-1 et le VIH-2 au point d’intervention en 52 minutes, soutient l’entreprise pharmaceutique sur son site. Il est parfaitement adapté à la réalisation de tests virologiques chez les nourrissons et les adultes dans les environnements dans lesquels les ressources sont limitées. Un échantillon de sang est recueilli par ponction du doigt ou du talon, ou par prélèvement de sang veineux, puis est appliqué directement dans la cartouche. Il suffit de 25 μL de sang périphérique pour obtenir, en moins d’une heure, des résultats de détection du VIH-1 et du VIH-2 aussi précis qu’en laboratoire, ainsi vante Alere son produit qui présente d’autres avantages la cartouche et son contenu peuvent être expédiés et stockés à température ambiante, ce qui élimine les problèmes liés au maintien de la chaîne du froid.

EL HADJI GORGUI WADE NDOYE. Directeur des publications.