Ont collaboré à ce numéro

 CONTINENTPREMIER
 M. ADAMA DIENG
 MME Angèle DIABANG,
 MME Ngoné NDOUR
 NATIONS UNIES
 Novartis
 OMS
 OMS, ALERE
 PALEO FESTIVAL
 Pr.Amsatou S. SIDIBE
 RAUL PAZ
 Youssou NDOUR

Nous lire dans

Compte Utilisateur

Audios



Souscription

MERCI

Le groupe

Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE

Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE

Comité de Rédaction
· El hadji DIOUF
· Papa Djadji Guèye ·

Responsable Informatique
· Alassane DIOP

Responsable Gestion
· Cécile QUAN

Webmaster
· REDACTION

Contact

Adresse
   Salle de Presse
   N0 1 Box 35
   8, Avenue de la
   Paix Palais des Nations Unies
   1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones

   +41 22 917 37 89
   +41 76 446 86 04

Service

Publicités, Abonnements et Souscriptions

Téléphone
· Suisse:
   +41(22)917 37-89
   +41(76)446-86-04

Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com

Un partenariat innovant visant à améliorer l’accès aux médicaments dans les pays à revenus faible ou intermédiaire a été lancé, le 9 novembre 2016, au Parlement européen, quelque peu assombri par les résultats des élections aux USA. Sous la pluie d’incertitudes, quelques éclaircis chargés d’espoir sont portés par des membres du Parlement européen et Novartis qui s’allient pour un accès amélioré aux médicaments pour les pays à revenu faible ou intermédiaire.

BRUXELLES – (Belgique)- Novartis Access est une initiative qui met à disposition 15 médicaments traitant des quatre maladies dont le cancer du sein, le diabète et les maladies cardio-vasculaires au prix de 1 dollar par patient et par mois. Le projet a été lancé au Kenya, il y a un an, mais Novartis prévoit d’étendre le programme à une trentaine de pays dans le but d’aider jusqu’à 20 millions de personnes à travers le monde. Une initiative saluée par l’Union européenne.

 

Cristian Dan Preda (EPP, Romania) rappelle que l’intérêt premier du Parlement Européen en tant qu’acteur-clé en matière d’aide humanitaire et d’aide au développement, dans ce partenariat avec Novartis, est d’aider les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour le député, faciliter l’accès aux médicaments est une action concrète dans le but d’améliorer les services médicaux dans ces pays.

Notons que lors de la Conférence d’Addis Ababa 8Ethiopie) sur le Financement pour le Développement, il a été déclaré que cela ne serait possible que si l’on libérait « le potentiel de transformation des personnes et du secteur privé. » 

D’après Anthony Gitau (Head of Novartis, Kenya), les challenges principaux de ce programme sont non seulement l’accès aux traitements, mais surtout l’information et la communication à la population. Un bon programme n’est rien, si personne n’en connaît l’existence. Il s’agit également de veiller à l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement et bien sûr de mesurer les effets sur la population après cette première année d’activités.

A Bruxelles, les différents partenaires ont surtout mis en avant l’importance de joindre les forces et les connaissances de chacune des parties concernées afin de proposer des médicaments abordables et de qualité, ainsi que d’en assurer l’approvisionnement dans les pays au revenu faible et intermédiaire, mais également de veiller à ce que les populations qui en ont vraiment besoin y aient accès. Dr. Jan Paehler (Head of Global Health Initiatives, Commission Européenne) salue dès lors ce partenariat innovant entre des acteurs privés et publics.

Le Dr. Robert Bett (Public Health Manager-Curative, Croix-Rouge) soutient que les personnes atteintes de MNT doivent être diagnostiquées, informées et éduquées sur leur maladie afin de pouvoir être prises en charge efficacement. En effet, face aux maladies sexuellement transmissibles MST par exemple, les MNT sont souvent sous-estimées et perçues comme des maladies touchant principalement les pays riches. Hors, de part un mode de vie et d’alimentation changeant, les maladies telles que les cancers, les maladies respiratoires, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, touchent près d’un tiers des populations des pays en voie de développement. Le diabète consitute également l’une des maladies fréquemment détectée chez les réfugiés, qui peuvent développer des neuropathies conduisant à des ulcérations chroniques et des amputations dans 17% des cas.

Dr. Esperanza Martinez (Head of Health Unit, Croix-Rouge), a décliné la perspective humanitaire en soulignant que la fragilité qui s’installe dans les contextes de crise a un impact global sur les populations non seulement des pays touchés, mais également sur le reste du monde de part les mouvements de ces populations vers les pays avoisinants. De plus, la chronicité des périodes de crises demande des solutions flexibles d’où l’importance d’unir la perspective humanitaire des organisations internationales à la connaissance du terrain des médecins de la Croix-Rouge et au “know-how” (savoir-faire) des privés quant à la production de médicaments. Toutefois, les défis restent principalement l’accès des populations à ces traitements et la difficulté de prévoir la fréquence à laquelle, elles bénéficieront d’un soutien médical, surtout dans le cas de populations migrantes ou nomades. Il s’agit de s’éloigner d’une vision plus traditionnelle du suivi médical afin d’en définir une nouvelle plus agile et qui prenne en considération les réalités humaines, politiques et économiques du terrain.

 

Myriam Blal sous la direction d’El Hadji gorgui Wade NDOYE