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Plutôt optimiste, la Banque Africaine de Développement estime que l'Afrique résistera aux chocs extérieurs qui la minent, mieux qu'elle n'a pu le faire au cours des années 90. « Il est clair, que la hausse du niveau d'endettement et l'élargissement des déficits budgétaires mettent une forte pression sur les gouvernements africains, mais nous ne pensons pas que cela nous portera à la situation d'avant l'initiative Pays Pauvres et Très Endettés », a fait savoir Charles Boamah (photo), le vice-président de la BAD, selon des propos rapportés par Reuters.

Cela semble être finalement une question de perception, et l'institution multilatérale de financement du développement a choisi de voir le verre à moitié plein. « Nous avons confiance dans les politiques macroéconomiques mises en place dans les différents pays. Malgré la baisse des prix des matières premières dont elles dépendent leurs économies sont aujourd'hui plus diversifiées et développées qu'il y a 20 ans », a fait savoir Mr Boamah.

Cet avis peut cependant souffrir de la réalité de certains faits : la diversification et le développement reconnus actuellement aux économies africaines ont été soutenues par des injections importantes de capitaux étrangers qui, en raison de la volatilité des marchés émergents, et d'une certaine stabilité retrouvée sur les marchés boursiers occidentaux, sont en train de redessiner la géographie de leurs portefeuilles.

 

Aussi, on a pu constater un recours de plus en plus effectif des pays africains aux mécanismes d'appuis du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, ce qui a fait dire à Moody's que les pays de la région ne pourront pas éviter pendant longtemps le marché de la dette souveraine en raison d'un besoin appuyé de devises étrangères. Pour l'instant, seul l'Afrique du Sud s'est lancée dans un eurobond. La Côte d'Ivoire, le Nigéria et le Sénégal, sont aussi annoncés sur ce terrain et celui des obligations souveraines islamiques (sukuks).

 

Selon certains experts, une des leçons que l'Afrique n'a pas tiré des années 1990, est la nécessité qu'il y avait d'accroître le stock des investissements purement locaux, qui permettent de constituer une épargne nationale plus importante, pour des investissement de long terme. Aujourd'hui, les arbitrages sont difficiles car l'amélioration des conditions de vie des populations a installé des habitudes de consommation totalement tournées vers des produits importés, alors même que les revenus des exportations sont aujourd'hui en chute libre.

Idriss Linge – Ecofin.