… CETTE AFRIQUE QUI A BESOIN D’ETRE COMPRISE...

Baigné à l’eau bénite, son berceau brodé des plus beaux atours, le « bébé » grandit vite dans son berceau chaleureux et en bonne humeur. Son état de santé annonce de belles promesses. Vieux déjà d’un mois, il a fini de faire le tour du monde, reçu les mots les plus doux, les critiques les plus constructives pour enfin remplir avec assurance sa lettre de mission : parler de l’Afrique autrement. Sans complaisance. Ce qui suppose après l’enracinement dans ses valeurs négro - africaines de s’attaquer aux maux du Continent noir. Une manière d’exorciser le mal qui frappe de plein fouet les populations africaines, inhibant leurs efforts de développement, et peignant négativement l’image d’un Continent merveilleux. Le Continent de l’espoir.

« Continentpremier», votre mensuel d’informations générales, dont le baptême fut officiellement célébré le 23 avril 2004 à 15 heures au Club Suisse de la presse dans la Genève internationale, sous la magnanime présence de Mme Marie Heuzé directrice de l’information et de la communication au Palais des Nations – Unies, est encore au rendez – vous. En pleine forme. Des marabouts d’Afrique, des Gardiens des temples sacrés, des totems, tous sont venus honorer le « bébé ». Son berceau est drappé des couleurs arc en ciel d’une Afrique riche et plurielle. Et voilà, le bébé marche vigoureusement. On lui avait apporté le fer qu’il incurva de ses doigts fragiles et subtiles. Vous rappelez – vous de Soundjata Keita, Roi du Mali, le fils de Sogolon « la bossue ». « Continentpremier » sait que la longévité est l’un des défis qu’il devra relever. Mais rassurez – vous, ce bébé ne sera pas à l’image de Soumaoro, dont la grandeur et l’existence du royaume se sont évanouies dans la nuit du déclin de son empire. A la naissance du « bébé », les vieillards et les mages du Village, lui ont soufflé ce message « ton peuple traverse des crises », tout en lui disant nous t’insufflons le souffle de la persévérance du courage, de la générosité et de la longévité. Tu vaincras. Ce message fut tressaillir le bébé qui comme cet Enfant céleste, parla dès le berceau.

Parler des crises qui secouent l’Afrique et de l’inertie qui caractérisent ses dirigeants et la Communauté internationale face à l’indicible, c’est invoquer la paix sans laquelle aucun projet humain n’est viable. C’est réfléchir sur comment vivre ensemble malgré nos différences. C’est opérer des arrangements par l’éducation et la culture de la citoyenneté. La paix ça s’apprend,ça se cultive, ça se construit. C’est en cela que les conflits qui naissent des incompréhensions ou d’un désir de pouvoirs peuvent être anticipés et cironscrits à défaut de les éviter. La paix n’est pas un rêve. Le danger c’est de vouloir valider comme principe de vie la nécessité de se trouver des ennemis en attisant des conflits même contre soi – même. Et jeter son feu sur autrui ou tout simplement se faire hara – kiri.

Chères lectrices, chers lecteurs, Internautes de tous les continents. Vous avez été près d’une dixaine de milliers à visiter l’enfant, plus de 500 à nous écrire, plus de 100 à participer au sondage sur le site. Des Etats dont le plus puissant de la planète, des Organisations internationales, des ONGs, des scientifiques, docteurs, ingénieurs, des étudiants, des élèves, des avocats, des jeunes, des adultes de tout âge et de toute condition ont rendu visite au site www.continentpremier.info. Sans campagne publicitaire.

Le journalisme est devenu un art majeur. Si la presse savait. A « Continentpremier », nous nous éloignerons de « l’info marchandise » parce que l’Afrique a besoin de médicaments à prix réduits et à l’efficacité scientifiquement attestée. Les filles et fils du Continent l’ont compris. Notre message est destiné à celles et à ceux qui veulent aider l’Afrique parce qu’elles ils en ont le coeur, le courage et l’intelligence.

A celles et ceux qui croient à l’unité des peuples de la terre, de la race humaine malgré la diversité de leur culture et de leur condition sociale. A un devenir Un de tous les « Bouts de bois de Dieu » de la planète. A celles et ceux qui sont prêts sans démagogie, sans hypocrisie à faire de notre environnement humain, un endroit où il fait bon à vivre.

A celles et ceux qui refusent que l’Afrique soit un « Continent maudit » comme l’écrivent certains sans aucun égard pour les populations africaines. Ce sont ces quelques journalistes occidentaux et autres qui nous tuent plus que le SIDA. Leur arme est plus nocive que celles dites de destruction massive. Ils ignorent même le sourire du pauvre Africain. Point l’expression de son insouciance, ni de son inconséquence. Regard tendre des fils Ainés du Monde.

Qui ont toléré tant de siècles d’humiliation, d’exploitation éhontée, de colonisation et d’Apartheid. C’est cette réconciliation des Noirs en Afrique du Sud avec le Père Mandela. Ce pays hôte du rendez universel du football mondial en 2010. C’est cette patience des tirailleurs Sénégalais morts pour la France et l’Europe et qui viennent uniquement de recevoir plus ou moins correctement leurs pensions de retraite. Beaucoup ne verront pas le prix de leur sang versé. Mais le monde change et l’Occident avec. Tant pis pour les nostalgiques de la domination de l’homme par l’homme. Ben Bella nous disait à Genève « je ne peux être raciste car Jean – Paul Sartre et des avocats français m’ont sauvé quand on a voulu m’assassiner à Saumur».

Aujourd’hui le Président Bush s’engage résolument contre le SIDA. Au même moment les ministres Africains de la santé réunis à Genève renouvellent leur serment de combattre le fléau en comptant d’abord sur eux – mêmes. Le Président Chirac a pris pour sa part le taureau de la faim par les cornes.

Notre confrère Andrès Allemand de « La Tribune de Genève » écrivait dans le cas du « Fonds Lula », « Il ne faut pas les décourager ». Qu’à Géorgie le 8 juin prochain, Bush, Chirac et les autres maîtres du monde accompagnés de leur demi - douzaine de Chefs d’Etats africains invités, pensent lors de ce Sommet aux « gens d’en bas » qui ne sont pas moins méritants qu’eux.

Mais que ces gens qui, par leur plume démoniaque, portent de fausses images sur l’Afrique Mère, en transformant des clichés en images réelles renforçant l’image de misère d’un Continent qui plus qu’un autre est en mouvement, que l’Afrique ne se laissera plus insulter. Elle se défendra par sa sagesse et son sens de l’honneur.

Nous refusons d’être les boucs émissaires des politiques concoctées par l’Occident et qui tuent l’humain et robotisent la pensée.

Quand on vous nie votre humanité. Quand on vous tue votre personnalité. Quand on vous détruit votre identité. Quand on couvre de perversité votre image. Que vous reste –t- il ? Mais ces gens ignorent que nous savons que leurs propos maléfiques plus que l’expression d’une réalité même virtuelle, ne sont que le prolongement de l’éternel retour d’une idéologie fasciste nihiliste, pernicieuse,tendancieuse et moyenneâgeuse, concoctée depuis les temps de la circumnavigation, l’ancêtre de la globalisation, reprise par des tenants de « l’Ecole de la sociologie », des années 30, traités de malades par leurs maîtres avec leur hideuse « Afrique fantôme ».

Mais cette Afrique qui vient d’être couronnée au Festival de Cannes avec « Moolaadé » de Sembène Ousmane, dans la section « UN CERTAIN REGARD » est aujourd’hui, plus que jamais : DEBOUT!
Cette Afrique disons le toutes et tous : TERRE D’ESPOIRS.