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 «Nous vous confirmons que Monsieur Abdoul Mbaye et Monsieur Diagna Ndiaye ne sont pas membres du Cio. Etre membre d’une commission au sein du Cio ne veut pas dire être membre du Cio. Sur les 104 membres actuels du Cio, figure un seul Sénégalais Monsieur Lamine Diack qui a été élu en 1999. Cependant, les membres d'une commission sont nominés par le président sur la base de leurs expériences et autres expertises prouvées», assène le Comité international olympique, suite à notre enquête sur l'affaire Abdoul Mbaye-Diagna Ndiaye qui a empêché des jours durant le Sénégal de rester serein. N'étant pas élus membres du Cio, aucun de nos deux compatriotes ne pouvait être dès lors élu à la Commission exécutive qui compte uniquement 15 membres ! Par ailleurs, la candidature n'est pas l'affaire d'un pays ! Pourquoi tant de bruits ?

 (GENEVE) - «Aucun membre du Cio n'est salarié ni ne représente son pays à commencer par le président». «Le Cio ne communique pas les noms des candidats qui n’ont pas été retenus donc nous ne sommes pas en mesure de vous dire s’il y avait des candidatures du Sénégal pour la Commission exécutive.» Le Cio, qui se veut clair et net, interpellé sur le débat qui a fait fureur au Sénégal dégage en touche en précisant que «les membres du Cio ne représentent pas leur pays, mais représentent le mouvement olympique chez eux. Ils peuvent être élus à titre individuel, comme représentant de leur Comité national olympique, comme représentant d’une fédération sportive internationale ou comme athlète», insistent nos interlocuteurs depuis Lausanne, sur les rives du Lac Leman, siège et unique capitale de l'Olympisme.

La Charte de l'Olympisme spécifie clairement que «les membres du Cio n’accepteront de la part de gouvernements, d’organisations ou de tiers aucun mandat et aucune instruction susceptible d’entraver leur liberté d’action et de vote.» Nos interlocuteurs du Service de la presse du Cio ont préféré répondre par écrit à nos différentes questions, précisant par ailleurs que : «Oui, il peut y avoir plusieurs membres du Cio de la même nationalité.». En cas de vote impliquant son pays, sa ville, le membre n'est pas autorisé à exprimer sa voix. De même, si un vote concerne un de ses compatriotes, le membre du Cio ne vote pas. Concernant le refus de pressions politiques éventuelles, Jacques Rogge, l'actuel président du Cio en a fait un cheval de bataille. Aucun membre n'est salarié ni ne représente son pays. Alors pourquoi tout ce tintamarre au Sénégal autour de la non présence du Premier ministre Abdoul Mbaye à la Commission exécutive (Ce) ou du ministre-conseiller Diagna Ndiaye ?

Attributs de la Commission exécutive (Ce)

Notons que pour être membre de la Commission exécutive du Cio, il faut au préalable être déjà élu membre du Cio. La commission exécutive (Ce), créée en 1921, est composée du président du Cio, de quatre vice-présidents et de dix autres membres ; tous sont élus par la Session (c'est-à-dire l'Assemblée générale), à scrutin secret, à la majorité des votants, pour un mandat de quatre ans. La commission exécutive gère les affaires du Cio. Elle veille, notamment, au respect de la «Charte olympique» ; est responsable de la gestion des finances du Cio et prépare un rapport annuel ; soumet à la Session du Cio les noms des personnes dont elle recommande l’élection au sein du Cio ; conduit la procédure d’acceptation et de sélection des candidatures à l’organisation des Jeux olympiques ; édicte, sous la forme qu’elle estime la plus appropriée (codes, règlements, normes, directives, guides, instructions), toutes les dispositions nécessaires à la bonne mise en œuvre de la «Charte olympique» et à l’organisation des Jeux olympiques ; organise des réunions périodiques avec les Fédérations internationales (Fi) et les Cno (Comités nationaux olympiques), au moins une fois tous les deux ans, etc. La Commission exécutive se réunit sur convocation du Président, à l’initiative de ce dernier ou à la demande de la majorité de ses membres.

Nouveaux membres du Cio

La commission des candidatures du Cio a annoncé le 2 juillet que neuf nouvelles candidatures sont parvenues au président du Cio et que toutes ont été approuvées par la Ce en vue d’être soumises à la 125e Session du Cio. Les neuf candidats proposés sont : Octavian Morariu de Roumanie, Bernard Rajzman du Brésil, Mikaela Maria Antonia Cojuangco-Jaworski des Philippines, Alexander Zhukov de la Fédération de Russie, Paul Kibii Tergat du Kenya, Lawrence Probst III des Etats-unis, Dagmawit Girmay Berhane d'Ethiopie, Camiel Eurlings des Pays-Bas et Stefan Holm de Suède. La Ce a, par ailleurs, avalisé l’élection à la commission des athlètes quatre athlètes choisis par leurs pairs durant les Jeux de 2012 à Londres ; lesquels ont prêté serment en tant que membres du Cio lors de la Session extraordinaire du 3 juillet. Ces quatre athlètes sont : Danka Bartekova de Slovaquie (tir), James Tomkins d’Australie (aviron), Kirsty Coventry du Zimbabwe (sports aquatiques) et Tony Estanguet de France (canoë-kayak).

L'héritage de Rogge

Avec l'arrivée de Jacques Rogge à la présidence du Cio, et dont le mandat prend fin à la prochaine Session, la structure a gagné en transparence, en indépendance et notamment financière ; son budget a été presque quadruplé. Jacques Rogge, âgé de 67 ans, est le premier président du Cio, qui compte actuellement 104 membres, à servir conformément aux règles limitant la durée des mandats qui avaient été approuvées par la commission exécutive et la Session fin 1999. Le mandat du président est ainsi limité à huit ans et peut être suivi d’un unique mandat de quatre ans. Le Cio a quadruplé ses réserves financières durant le mandat de Jacques Rogge - s’élevant à Usd (dollars américains) 105 millions en 2001, elles dépassent largement aujourd’hui Usd 400 millions - tout en distribuant des revenus record aux Fédérations internationales, Comités nationaux olympiques, ainsi qu’aux athlètes par le biais du programme d’assistance financière et de formation de la Solidarité olympique.Des candidats se bousculent pour succéder au Belge. La liste finale des candidats à la présidence du Cio, s'établit, comme suit, à l'heure actuelle : le Portoricain Richard Carrion, l’Ukrainien Sergeï Bubka, le Singapourien Ng Ser Miang, l’Allemand Thomas Bach, le Taïwanais C.K. Wu et le Suisse Denis Oswald.

Petit rappel historique

C'est en 1915 que le baron Pierre de Coubertin établit le siège du Cio à Lausanne et crée un Musée olympique à l'état embryonnaire. Depuis lors, le Musée conserve l'héritage des Jeux olympiques et constitue ses collections d'œuvres d'art et d'objets qui illustrent l'évolution du Mouvement olympique. Le Musée s'est assigné pour tâche de préserver l'héritage des Jeux olympiques rénovés par le baron Pierre de Coubertin en 1894 ; de mettre en valeur les idéaux de l'Olympisme et de contribuer au plus grand épanouissement de l'homme. «L'Olympisme trouvera dans l'atmosphère indépendante et fière que l'on respire à Lausanne, le gage de liberté dont il a besoin pour progresser», déclarait alors le rénovateur des Jeux olympiques modernes. C'est sous l'impulsion de Juan Antonio Samaranch que Lausanne va être promue capitale olympique ; la seule capitale olympique, le 23 juin 1994, à l'occasion du centenaire du Cio.

Cap sur Buenos Aires

La réunion de la Commission exécutive (Ce) et l'Assemblée générale annuelle (Session) des membres du Comité international olympique (Cio) se tiendront à Buenos Aires, Argentine, du 4 au 10 septembre 2013 (réunion de la Ce les 4 et 5 septembre /Session du 7 au 10 septembre). La 125e Session du Cio prendra des décisions importantes dans plusieurs domaines relevant de son autorité, dont l’élection, le 7 septembre, de la ville hôte des Jeux olympiques de 2020, l'éventuelle admission, le 8 septembre, d'un nouveau sport au programme olympique et l'élection, le 10 septembre, du nouveau président du Cio.

 REFLET - Ayez pitié des Sénégalais !

On le savait, les Sénégalais sont bavards ! Et l'Elite sait s'y faire pour entretenir le peuple dans des débats dont l'issue n'a aucune incidence positive sur l'amélioration du vécu des populations majoritairement pauvres et analphabètes. De qui se moque-t-on? C'est honteux de vendre aux Sénégalais l'idée selon laquelle, notre pays n'aurait pas été représenté à la Commission exécutive du Cio parce qu'un tel a fait barrage sur un tel parce que ceci parce que cela ! Un seul Sénégalais pouvait prétendre être membre de cette Commission, c'est Lamine Diack, né le 7 juin 1933, Inspecteur des Impôts et Domaines, Champion de Dakar et vainqueur de la coupe Paris-Dakar juniors de football (1950-1952) ; international de football, d’athlétisme et de volleyball (1954-1960) ; champion et recordman d’Afrique occidentale française de saut en longueur (1957-1960) ; champion de France de saut en longueur en 1958 (7,63 m) et champion universitaire de France en 1959 (7,72 m).

C'est juste dire que nous sommes là en face d'un vrai faux débat sur le Ce dont le Sénégal ne peut être aucunement candidat à fortiori membre ! En réalité s'il y a eu candidature, notre Premier ministre, Abdoul Mbaye, et son «adversaire» Diagna Ndiaye seraient alors postulants pour être membres du Cio. Un autre vrai faux débat se glisse, rien dans la Charte de l'Olympisme ne restreint la présence de plusieurs membres issus d'un même pays pourvu qu'ils soient élus !

Où est alors le problème ?

On a créé tout ce boucan, poussant même un conseiller du président de la République à dire que «Le président en tirerait toutes les conséquences.». Conséquence de quoi ? De quel échec ? Non le Sénégal n'est en rien lié à l'échec annoncé d'un Mbaye ou d'un Ndiaye sur le dossier du Cio ! Beaucoup de nos médias ont maintenu le flou à tort ou à raison sur l'élimination du Sénégal à la Commission exécutive du Cio ! Abdoul et Diagna, s'ils y ont été, ne représentaient en rien notre valeureux pays ! Même si, comme d'habitude, nous sommes enclins à montrer notre fierté pour tout Sénégalais qui réussit, notamment à l'étranger. A juste titre car, là où brille une âme sénégalaise, le Sénégal s'illumine de mille feux !

(…) Au moment où, le Goorgorlu tire le diable par la queue, dans son Sénégal, et cherche à nourrir la famille, une partie de l'élite s'engouffre, comme à l'accoutumée, dans des salons de la parole : l'ostentation, le m'as tu vu, la grandiloquence, la recherche de strapontins, les bas calculs politiciens, le maraboutage, qui prennent le dessus sur des discussions libres critiques et de haut niveau où l'intellectuel se met au service de sa société dont il s'inspire et qu'il féconde pour un progrès mesurable et partagé. Pitié ! Oui ! Ayez pitié des Sénégalais qui ne méritent pas vos querelles insipides et égoïstes !

Précisons qu'en soutenant (comme indiqué) un des candidats supposés, le président Macky Sall n'aurait fait que son devoir vis-à-vis de tout citoyen ambitieux qui lui demande de l'aide même si plus informé sur la Charte de l'Olympisme il aurait certainement fait autrement que d'écrire une lettre de recommandation si tel était le cas ! Deux éléments juste pour montrer que ce débat sur l'élimination du Sénégal à la Commission exécutive du Cio, euh du Comité olympique- Pardon Lamine Diack!-, n'en est pas un et demeure strictement du domaine privé au mieux personnel d'un citoyen sénégalais !

1- Le serment du nouveau membre du Cio

Le Cio admet ses nouveaux membres lors d’une cérémonie au cours de laquelle ceux-ci s’engagent à remplir leurs obligations en prêtant le serment suivant : «Admis à l’honneur de faire partie du Comité international olympique, et me déclarant conscient des responsabilités qui m’incombent à ce titre, je m’engage à la Charte olympique Etat en vigueur au 8 juillet 2011 à servir le Mouvement olympique dans toute la mesure de mes moyens, à respecter et à faire respecter toutes les dispositions de la Charte olympique et les décisions du Comité international olympique, que je considère comme étant sans appel de ma part, à me conformer au Code d’éthique, à demeurer étranger à toute influence politique ou commerciale comme à toute considération de race ou de religion, à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir en toute circonstance les intérêts du Comité international olympique et du Mouvement olympique».

2- Principes fondamentaux (Au nombre de sept)

Selon la Charte de l'Olympisme que nous avons consultée et en vigueur au 8 juillet 2011, retenons fondamentalement trois principes : Premièrement : L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels. Deuxièmement : Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine. Et l'avant dernier principe : Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique.

En quoi au vu de ce qui précède la Nation sénégalaise aux prises de nombreux défis à relever est elle concernée ? Laissons aux différents protagonistes et aux agitateurs qui les soutiennent en se moquant bien de l'intelligence des Sénégalais ces propos du Baron Pierre de Coubertin : «L'Olympisme c'est un état d'esprit»!

El Hadji Gorgui Wade NDOYE