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El Hadji Gorgui Wade
Gilles Labarthe
Jean Noel Cuenod
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Salon Livre Genève
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REMISE DU PRIX SASAKAWA POUR LA REDUCTION DES RISQUES CLIMATIQUES : Ismaël Lo dans le rôle de maître de cérémonie pour l’Onu.
Le chanteur Ismaël Lo a été appelé de Dakar par le Secrétariat des Nations Unies de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (Unisdir), hier, spécialement pour assurer les fonctions de Maître des Cérémonies à l'occasion de la remise du Prix Sasakawa dans le cadre de la tenue de la Plateforme globale.
La quatrième session de la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe, qui a réuni, du 19 mai à aujourd'hui, 4 600 délégués de 188 pays dont des ministres et hauts responsables des Nations Unies, à Genève, a été l'occasion pour l'Unisdir de remettre le Prix Sasakawa. Le chanteur sénégalais, Ismael Lô, - dont le pays est aussi souvent confronté à la sécheresse et aux inondations -, a assuré le bon déroulement de la cérémonie au Centre international des conférences de Genève (Cicg) hier soir. Ismael Lô a introduit successivement Margareta Wahlström, représentante spéciale du Secrétaire général de l'Onu pour la réduction des risques de catastrophes, présenté M. Sakasawa président de la Fondation japonaise qui porte son nom. Après la remise du Prix aux lauréats, le Mc a mis fin à la manifestation en chanson avec son tube Tadjabone. L'audience en transe en oubliait, le temps d'une évasion, la gravité des conséquences du changement climatique.
Retenons que les coûts des catastrophes atteignent déjà depuis le début du siècle 2 500 milliards de dollars. En 13 ans, depuis 2000, près de trois milliards de personnes ont été affectées d'une manière ou d'une autre par des catastrophes comme des séismes, inondations, sécheresses, typhons, renseigne l'Agence télégraphique Suisse, reprenant des données des Nations Unies. Notons que des Ong ont signalé que les médias assurent une faible couverture à ces évènements naturels et les autorités de nombreux pays consacrent des ressources limitées pour les prévenir. Ainsi les Ong ont suggéré que la résilience à la sécheresse passe par l'information et l'autonomisation des collectivités locales. «Il ne peut y avoir de résilience aux catastrophes naturelles sans une décentralisation effective, sans le renforcement des capacités des communautés ou encore sans une solution aux inégalités sociales ou à la pauvreté», ont rappelé, pour leur part, les représentants des autorités locales au cours d'une séance informelle consacrée, aux grands groupes venus débattre des priorités communes pour le cadre d'action post-2015.
La représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophes, Mme Margareta Wahlström, fera observer que les échanges ont mis l'accent sur l'importance de la formation, de l'accès à l'information et des enseignements qui peuvent être tirés d'expériences antérieures. Les débats ont souligné l'écart qui existe entre, d'une part, les intentions et, d'autre part, les moyens que se donnent ceux qui agissent en matière de réduction et de préparation aux catastrophes, notamment sur les plans législatif et politique. Les panélistes retiendront également que «Les chefs d'État devraient prendre conscience des conséquences d'une catastrophe sur la stabilité politique des pays. Ils doivent comprendre que la prévention doit être perçue comme un véritable investissement pour l'avenir.»
El Hadji Gorgui Wade Ndoye
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