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Ont collaboré à ce numéro
Boubacar Boris Diop
Bouya Ndoye
Bureau Tariq R
Daniel Favre
Dr Bakary SAMBE
M. David GROSSMAN
M. Pierre KARAMERA
M. Vincent Sager
Min Aminata Touré
Mme Winnie COVO
Noé 21
OIF
Opus One Genève
Sénégal,Suisse,OIF
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Dix jours de cinéma pour vaincre l'hiver: Le Black Movie réveille Thomas Sankara.
Le festival genevois des films du Sud affiche cette année 40 films en première suisse ou européenne sous le signe de la balade sauvage. Un documentaire inédit retrace avec des éléments d'archives divers la vie politique du capitaine Thomas Isidore Noel Sankara, Président du Burkina Faso assassiné pour ses idées panafricanistes et anti-impérialistes. Par ailleurs « Aujourd'hui » du franco-sénégalais Alain Gomis clôturera le festival.
Genève- L'édition 2013 du Black Movie festival aura lieu du 18 au 27 janvier dans différentes salles de cinéma à Genève. Parmi les films attendus par la diaspora africaine le documentaire «Capitaine Thomas Sankara» du Suisse Christophe Cupelin qui dresse un portrait saisissant qui ressuscite avec une flamboyance et ironie le destin de l'un des plus importants leaders africains du 20ème siècle: le jeune Thomas Sankara tué à l'âge de 37 ans «pour avoir mené une politique intègre opposée à l'impérialisme néocolonialiste français.» lit-on dans le synopsis du film. Pour Maria Watzlawick, une des directrices du festival rencontrée à la journée de la presse Christophe Cupelin a bien réussi son film.
Alain Gomis autour de la table des grands
Au zoo bizarre de Black Movie, les cinéastes sont rois. 24 d’entres eux seront présents en personne : de grands noms tels que le mexicain Carlos Reygadas (Post Tenebras Lux en Avant-Première), les portugais Miguel Gomes (Tabu en Avant-Première), João Pedro Rodrigues (O Fantasma) & João Rui Guerra da Mata, ou encore un maître du cinéma nippon Masahiro Kobayashi (Japan’s Tragedy) etc. Et en exclusivité, la présence lumineuse de Saul Williams, musicien, slammeur de légende, pour son rôle dans le film Aujourd’hui d’Alain Gomis (également présent) fera l’honneur d’un ciné-concert inédit à l’Usine le dimanche 27 janvier en fin de festival. Tout cela sous l’oeil avisé du prestigieux Jury de la Critique composé de 5 journalistes et critiques de la blogosphère.
Balade sauvage ?
Black Movie s’entiche d’une méduse pour batifoler dans les grandes profondeurs du cinéma d’auteur international. Le festival ouvre la saison culturelle 2013 façon pêche miraculeuse : dans ses filets grouillent œuvres rares et films mutants. Les deux directrices du Festival ont les mots idoines pour expliquer leur choix
Un diable efflanqué, obscène et nu, se promenant sans vergogne sa boîte à outils à la main dans une maison à l’orée d’une forêt mexicaine ; un être à tête de poisson et à jambes d’homme échoué sur une plage de Malaisie ; une sirène frétillant de bonheur dans l’aquarium d’un marché de Macao ; un esprit des bois sautillant à travers les lianes de la jungle sri-lankaise ; un crocodile mélancolique au regard larmoyant ; un chien coréen doué de parole ; un président africain vilipendant les hiboux au regard gluant ; des sushis mutants assoiffés de sang : partout, la nature gloutonne semble prendre le pas sur des humains plus tout à fait à leur place. Manipulateurs ou manipulés, les bougres se sont mis tout seuls dans le pétrin. La balade est sauvage. Le monde restitué par le cinéma en ce début d’année est peuplé d’hybrides dans des films construits de manière non moins composite. Narrations fractionnées, temporalités déconstruites, croisements de genres cinématographiques, audaces formelles, tout semble désormais permis et lisible par le spectateur du 21ème siècle, annoncent Kate Reidy et Maria Watzlawick les deux architectes du Festival.
Il ne faudrait surtout pas être une poule mouillée pour s'y rendre! Le festival attend pendant ses dix jours d'hypnose un public d'au moins 20 mille personnes qui sauront affûter leurs yeux de lynx pour trancher entre l'art et le cochon!
El Hadji Gorgui Wade Ndoye
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