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Je pense qu'un autre monde est possible et qu'il y a de la place pour l'Afrique pour se prendre en main, devenir la 5ème économie mondiale vers 2020 en terme de PIB en valeur nominale (après le Japon, l'Inde, les USA et la Chine), devancer tous ses anciens colonisateurs, se faire respecter et éviter ainsi d’être marginalisée. C'est dur et très dur pour un continent de vivre dans l'HUMILIATION alors qu'il dispose des atouts pour reconquérir sa dignité et son honneur. Je ne suis pas chaud pour la CROISSANCE car je préfère le DEVELOPPEMENT mais la DECROISSANCE n'est pas pour l'Afrique, un continent qui abrite près de 500 millions de pauvres soit 50% de sa population et qui affiche un Indice de Pauvreté Monétaire ou  IPM très élevé, du moins pas dans le contexte actuel.

Aussi, mon livre AFRIQUE INSURGE-TOI part du constat d'échec des politiques publiques de développement appliquées dans le contexte africain depuis plus de 50 ans qui sont sans solutions et au mieux "fabriquent" une croissance insuffisante, non inclusive et non solidaire.

 Il  tente de créer une alchimie entre l'histoire, la culture, l'économie politique et le social   dans le but de faire de l'Afrique une seule nation en 2020 ( l'Union africaine des Etats Indépendants ou UA-EI par exemple) et la 5ème économie mondiale en 2020 grâce à un PIB nominal de 6.000 à 7.000 milliards USD contre seulement 1.685 milliards USD en 2010 : réalisation des investissements massifs de l'ordre de 1.225 milliards (selon le bureau directeur des OMD pour l'Afrique de 2010 à 2020) à 2.000 milliards USD en 10 ans selon mes propres travaux à partir de 3 paniers de besoins panafricains de resplendissement de l'Afrique (celui des villages où vivent 60% de la population africaine, celui des villes sachant que 3 urbains sur 4 sont des "bidonvillois",et celui des superstructures telles que l'Union africaine les Centres économiques régionaux (CER),  le NEPAD, la Banque centrale africaine (BCA),  le Fonds africain d'investissement (FAI), le la Banque africaine d'investissements (BAI),  les projets, chantiers et travaux panafricains) et création de 15 millions d'emplois par an sur 10 ans contre moins de 9 millions par an, donnée d'avant la crise selon le BIT.
 

Seuls les emplois décents massifs  (moins de 10% d'emplois en Afrique sont décents contre près de 50% en Asie et en Amérique et plus de 60% dans les pays développés) pourraient générer des revenus décents et donc sortir l'Afrique de la misère. Côté financement, il faudrait faire  appel à la solidarité panafricaine (tontines, emprunts obligataires...) et à l'exploitation avec intelligence de seulement 5% des 40.000 milliards USD des réserves de ressources naturelles de l'Afrique, montant estimé par un cabinet d'Expert international. Parce que l'APD est "fatale", les prêts internationaux sont  "éternels" et asservissants, les IDE sont mal orientés et peu efficaces, les économies des pays riches sont plombées par des déficits et dettes abyssaux et que le FMI et la BM n'ont pas les moyens de leurs politiques, l'Afrique devrait compter sur elle-même.

 

Donc, Afrique au travail, ce qui ne doit pas faire peur car l'Afrique  en a besoin surtout sa jeunesse. C'est donc la fin programmée d'une APD "fatale" et des prêts internationaux consentis avec des taux exorbitants qui avaient pris le relais des  dettes odieuses nées aux lendemains des indépendances. Avant tout et au coeur de tout, il faudrait à l'Afrique une stratégie développementaliste et humaniste, celle par exemple que nous préconisons. Vivement le COPRA (consensus panafricain pour le resplendissement de l'Afrique), le nom de cette stratégie.

 
Isidore FEUJO, Expert-comptable, La Celle Saint Cloud- FRANCE