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A la découverte de l’Islam à Genève
Impossible entreprise suis-je tenté de répondre. Quelles lunettes devrais-je chausser pour élargir mon champ naturel de vision ? L’approche la plus réaliste est finalement de noter les anathèmes proférés contre l’Islam. Ils sont tous aussi infondés, injustes et ridicules que les malédictions vomies en d’autres temps et lieux contre des personnes, des communautés ou des peuples.
Aujourd’hui l’ensemble de la population genevoise est interpellée sur bien des sujets dans lesquels l’Islam n’est spécifiquement pas concerné et pour lesquels les musulmans ont des opinions aussi diversifiés que l’ensemble de la population. Les clivages les plus criants séparent en fait ceux qui jouissent du bien-être de ceux qui se débattent dans la précarité, les bien logés des sans abri, les bien portants des malades, les valides des handicapés, les jeunes des personnes âgées et plus globalement les personnes régulièrement établies et les clandestins.
Il ne faut pas tout mélanger. Un chrétien, un musulman, un juif, un athée peuvent être Genevois mais ce n’est pas réversible ; une seule personne ne saurait être les quatre à la fois. Mais si la pluralité des cultures et des religions génère trop souvent des conflits sanglants, elle peut aussi être une incitation à réfléchir, à contempler, à raisonner et à agir dans le sens de l’intérêt de tous.
Le 11 novembre, jour commémoratif d’anniversaires historiques chargés de symboles, l’éphéméride invite à fêter les Martin. Un officier de l’armée romaine d’occupation, inhumé à Amiens le 11 novembre 397, est à l’origine de la célébration. Il rencontra un jour, au milieu d’un hiver plus vigoureux qu’à l’ordinaire et si rude que bien des gens mouraient de froid, un pauvre hère dévêtu. Lui n’avait que son épée et sa cape d’officier faite d’une seule pièce. Pas le temps de réunir un groupe d’experts indépendants pour examiner ce qui pourrait se faire pour protéger du froid les démunis. La légende rapporte que Martin, païen comme devait l’être à l’époque tout soldat romain, pris son arme, coupa sa cape par le milieu et la partagea avec l’infortuné rencontré en chemin.
En un moment de vives polémiques à Genève sur le commerce des armes, sur la mendicité, sur les étrangers et sur la sécurité, ne pourrions-nous pas ranimer la flamme d’un soldat mal connu ?
Jacques Vittori Genevois et Tessinois
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