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Sénégal 2012 : le temps du peuple
Le Sénégal s’est constitué en république pour appeler tous les citoyens, à un degré plus élevé de moralité, de religion et de bien être.
Le 25 Février 2007, les sénégalais avaient reconduit le pouvoir libéral pour lui permettre de parachever son projet et vision politique.
Ces sénégalais, et parmi eux, ceux qui avaient 6 à 17 ans au mois de mars de l’an 2000, attendent 2012 pour se doter d’un pouvoir soucieux de faire de leur pays, un Etat moderne, modèle d’une société créatrice d’emplois, modèle d’une économie en croissance.
Ces jeunes qui appartiennent à la tranche d’âge la plus importante de la population, sont aujourd’hui interpellés par le Président des Etats-Unis d’Amérique et Prix Nobel de la paix M. Barack Hussein OBAMA lors de son discours devant le parlement ghanéen.
« Ici je m’adresse particulièrement aux jeunes, à travers toute l’Afrique ……... »
« Et voici ce que vous devez savoir : le monde sera ce que vous en ferez. Vous avez le pouvoir de responsabiliser vos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent le peuple. Vous pouvez servir vos communautés et mettre votre énergie et votre savoir à contribution pour créer de nouvelles richesses ainsi que de nouvelles connexions avec le monde. Vous pouvez conquérir la maladie, mettre fin aux conflits et réaliser le changement à partir de la base.
Vous pouvez faire tout cela. Oui, vous le pouvez. Car en ce moment précis, l'histoire est en marche ».
« Mais ces choses ne pourront se faire que si vous saisissez la responsabilité de votre avenir. Ce ne sera pas facile. Cela exigera du temps et des efforts. Il y aura des souffrances et des revers. Mais je puis vous promettre ceci : l'Amérique vous accompagnera tout le long du chemin, en tant que partenaire ; en tant qu'amie. »
Ces jeunes d’aujourd’hui, enfants et adolescents de mars 2000 veulent être : l’émanation d’un pouvoir capable de réinventer l’Etat social, un Etat dont les spécialistes de l’économie, du droit, et des TIC, réfléchiraient ou imagineraient une cohabitation pacifique et civilisée entre deux mondes : (le nôtre) vulnérable, condamné à la précarité et aux revenus faibles, l’autre intégré dans «l’économie monde » et s’enrichissant au fur et mesure que les frontières s’effacent.
Le 4 avril 2010 nous fêterons nos 50 années d’indépendance. Oui indépendance, « Plus qu’un transfert d’attributions, c’est un transfert de destin ». Le propos est d’André Malraux et c’était le premier ministre français, M. Edouard Balladur, qui nous le rappelait dans un texte important publié dans le journal « le Monde », sous le titre « La France et l’Afrique : une solidarité exigeante ». C’était il ya plus de 17 ans.
Aujourd’hui c’est M. Barack Hussein OBAMA, qui nous dit la même chose, mais avec plus de tonalité.
« Nous devons partir du principe qu'il revient aux Africains de décider de l'avenir de l'Afrique. »
« Chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions. Mais l’histoire prononce un verdict clair ; les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.
« Alors ne vous y trompez pas,……. , l’Afrique n’est pas dans le camp de ceux qui se servent de coup d’Etat ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. »
- Un rappel significatif et bienvenu qui devrait nous inciter tous, à nous convaincre pour de bon que c’est notre propre destin que nous avons entre nos mains depuis 50 ans, ( 10 années d’alternance et 40 années de mal gouvernance du régime socialiste).
Cessons de nous comporter comme une population à charge, assumons lucidement et pleinement les responsabilités et les risques de l’indépendance, questionnons notre passé pour prévoir l’allure de demain, et préparons nous à vivre le transfert du « dépôt de confiance » du peuple puisque Me Wade ne sera pas candidat en 2012. Comme le disait M. Alain Peyrefitte « la conduite des affaires d’un pays est une chose sérieuse et d’une complexité à nulle autre pareille, elle requiert beaucoup de prudence, de pragmatisme et de la patience dans la démarche ».
Oui, Maître Abdoulaye Wade ne sera pas candidat en 2012. C’est ma conviction, même si les sénégalais sont nombreux à souhaiter sa candidature et/ou à penser que pris individuellement aucun leader de la dite opposition ne pourrait le battre.
Vanté par les uns, décrié par les autres, il reste incontestable que cet homme, pendant longtemps, avait fait preuve d’une témérité aveugle et avait subi toute forme de répression sauvage et humiliante. Il a été avec les partisans et artisans de l’alternance, victime d’agissements arbitraires et anti-démocratiques pendant des décennies.
Me Abdoulaye Wade ne sera pas candidat en 2012.
- En faisant modifier par référendum la constitution en 2000, et en limitant les mandats présidentiels à deux, il posait un acte politique d’importance et se plaçait dans la perspective de ne jamais se représenter en 2012.
- En décidant de faire place aux jeunes en 2012, lors de sa tournée nationale de mars 2009, et, en y invitant tous ceux qui sont atteints de son « âge politique », il se conformait aux valeurs de générosité et d’élégance que nous ont léguées nos ancêtres. Il sait aussi que cela pourrait porter haut le prestige de notre pays en Afrique et dans le monde.
Nous lui devons un témoignage de gratitude. Il s’est battu pour l’indépendance nationale et pour l’instauration de la démocratie.
- Il ressent aussi, comme tout musulman, le besoin non pas de prévoir ce qui est imprévisible, mais de composer, avec ce qu’il est impossible de ne pas prévoir, la fin de sa propre existence et ne saurait accepter, d’être considéré comme une « contre vérité », par rapport à ce que nous enseigne notre histoire et nous renseigne nos traditions.
- Ma conviction est qu’il ne faillira pas au Code d’honneur. A un certain âge, l’homme sénégalais devient un sage accompli, un initié parfaitement éduqué. Son extérieur et son intérieur, sa richesse et sa pauvreté, l’accueil et le détournement des hommes, leur éloge et leur dénigrement, deviennent égaux. Son cœur est excédé de la présence d’hommes et il est rempli par celle d’Allah. Pénétré par ALLAH, il ne revient jamais sur une promesse faite.
- Me Abdoulaye Wade ne sera pas candidat en 2012 puisqu’il sait mieux que quiconque que ses enfants (biologiques, politiques, religieux, philosophiques) sont arrivés au terme de leur croissance intellectuelle.
A ces enfants, il a donné son amour. Son devoir de père a été accompli et il leur fait confiance.
Aux enfants d’assurer et d’assumer la responsabilité de leur parcours et de leurs fautes futures.
2012 sera le « temps du peuple ». Ce peuple qui devra déposer sa confiance sur une autre génération, celle de l’après indépendance. Cette génération, qu’elle soit de béton, de feu, d’eau ou de bois, n’a pas d’importance. Ce qui est essentiel, c’est qu’elle soit pilotée par :
- des jeunes qui se sentent capables de s’ajuster, et de braver tout ce qui peut venir à leur encontre, pour ensemble, venir, boucher les trous de la jarre percée. Ceux-là qui savent que le gain de la vie simple, avec des ambitions modestes, leur permettra d’avoir plus de pensées et de grandes ambitions pour les autres. Ceux de l’immense réserve de matière grise sénégalaise à l’étranger, capable avec leurs frères restés au pays de s’accorder, comme le disait Me Babacar Niang sur un cadre de normes devant aboutir à un réel Etat démocratique ; c'est-à-dire un Etat totalement assumé, effectivement et exclusivement dirigé par des nationaux, un Etat qui rompt avec les conceptions autocratiques, élitistes et bureaucratiques du pouvoir, un Etat qui respecte et agit dans le sens des intérêts et du progrès des travailleurs, un Etat qui n’étouffe pas la voix du peuple, mais qui accepte les critiques, les suscite même et en tient compte pour le bien de tous, un Etat moins bavard, soucieux d’efficacité et qui avant de se préoccuper de prestige international doit redonner dignité à chaque citoyen ;
- des jeunes qui auraient comme seule préoccupation, la recherche et la sauvegarde de l’intérêt général, le respect du principe qui veut que la souveraineté appartienne au peuple sénégalais, à lui seul, le respect du principe constitutionnel d’égalité devant la loi, la reconnaissance et le respect des institutions démocratiquement établis ;
- pas à ces jeunes, qui parce qu’ils ont entendu, ou vu, un grand nombre de soi-disant élites, qui deviennent très riches, très rapidement, veulent tout avoir, tout accomplir, sans se donner le temps de réfléchir sur la raison d’être la plus simple de la vie.
Le Sénégal s’impose à nous tous, apprenons à l’aimer, écartons toute tentation de fatalité, évitons à ce pays tout ce qui peut générer inconfort, insécurité.
Aujourd’hui, pauvreté, détresses, exclusions et autres ingrédients, dont ceux ci-dessous énumérés peuvent être des facteurs d’instabilité, de turbulences et par conséquent des dangers qui menaceraient notre société :
- la croissance démographique d’une population qui connaît un taux de croissance supérieur à 3%, et qui de plus, rajeunit à la base, et rajeunit au sommet. Il en résulte forcément une formidable croissance des besoins de nourriture, de logements, de vêtements, de santé, d’éducation, d’emplois provoquant chez ces jeunes générations, de fortes aspirations à la satisfaction de ces besoins et impatience à les voir satisfait ;
- nous ne pouvons pas nous soustraire des effets pervers du contexte international, mais la non maîtrise de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité : (riz, sucre, huile, pain, lait, gaz, eau, électricité etc..) pourrait être un facteur d’instabilité. Pour l’électricité, nous vivons depuis plus de vingt ans une crise énergétique angoissante. La Sénélec dernier monopole, est pour le développement de ce pays ce que fut le parti unique pour la démocratie. Cette société fonctionne à contre courant, et l’Etat semble ne rien faire pour aider les nouvelles sources d’énergie. Il est prouvé que la conversion en énergie de la lumière solaire, du vent et d’autres ressources renouvelables serait susceptible de couvrir l’essentiel des besoins du pays au cours de ce siècle. Il y’a urgence ,
- l’affaiblissement de l’équilibre des trois forces (pouvoir, opposition, contre pouvoir religieux). Cet équilibre a toujours été gage de notre stabilité. Dans son ouvrage bien connu « L’esprit des lois » Montesquieu, écrit : « Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir. »
Après que le colonisateur eût réussi à vaincre les résistances armées, ce furent les chefs religieux musulmans, qui au prix de sacrifices inouïs, et parfois de souffrances indicibles, qui organisèrent la résistance culturelle.
Cette résistance culturelle, nous a préservés de la dépersonnalisation, de l’assimilation et de l’esprit de soumission aux valeurs de la puissance coloniale.
Nous ne devrions jamais oublier que les chefs religieux musulmans ont toujours constitué, et constituent encore des contre- pouvoirs, qui nous protégent et protégent le pouvoir même des dérives qui se sont produits, et qui se produisent dans d’autres pays de la sous région, là où les hommes ont été conduits par tempérament ou par l’effet des circonstances, à se muer en dictateurs, seuls en face d’eux-mêmes.
Ce qui s’est passé le 25 septembre dans les locaux de Walf Fadjri, comme ce qui s’est passé le 6 octobre à Kaolack, n’est pas acceptable et indigne d’une communauté comme la nôtre.
A la veille des années 60, les idéologues et organisateurs de la « décolonisation contrôlée » mobilisaient des trésors de science pour déstabiliser notre pays.
En 1986-1987, plus d’un an avant les élections de 1988, une tentative de déstabilisation passant par les confréries religieuses musulmanes (mouride et tidiane) avait été déjoué grâce à la vigilance des lumineux authentiques que furent, Serigne Abdoul Ahad MBACKE, Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh et leur fils et ami Me Babacar NIANG.
Il nous faut savoir qu’il existe toujours dans ce Sénégal, des provocateurs d’émotions collectives, qui ne pouvant pas passer par l’organisation de querelles tribales, ou des oppositions ethniques et linguistiques, tenteront toujours d’installer des situations de conflit et de mésentente entre confréries.
Faisons particulièrement preuve de lucidité et de sérénité.
- Les crises qui précédent toujours les décisions : des années 80 à nos jours, les inondations s’amplifient chaque année de plus en plus. Il nous faut en tirer les leçons et si nécessaire prendre des mesures impopulaires qui laisseraient des vies intactes plutôt que de nous en remettre à la fatalité.
- 50 années d’indépendance, pour montrer au reste du monde, notre incapacité à maintenir une ville propre. Dakar grossit mal, les quartiers sont des décharges d’ordures, les artères des décharges de pneus usagés (20 000 tonnes de pneus usagés par an). Aujourd’hui les immeubles de 5 à 8 étages poussent comme champignons à la place de la petite villa ou baraque, sans que l’on ne reconsidère le dimensionnement du réseau d’assainissement. Cela est inquiétant et alarmant.
La sauvegarde de l’environnement est un devoir qui implique la communauté sénégalaise toute entière.
Le réchauffement moyen de 2° Celsius d’ici 2100 menace notre littoral. La région de Dakar est une région à risques. Parmi les effets les plus désastreux du réchauffement climatique nous pouvons noter : la raréfaction des ressources halieutiques, la montée des eaux et la salinisation des terres.
ex : la ville de MBao où la mer menace les habitations.
Notre pays a besoin d’un pacte sur l’environnement, qui s’engagerait à laisser à nos enfants un pays dont l’air, l’eau et la terre ne soient pas pollués.
- Notre société se soustrait de plus en plus aux lois de la religion, se disloque chaque jour un peu plus par l’excès d’égoïsme de certains et le manque de solidarité d’un grand nombre. De ce fait des contres- valeurs et autres marques négatives rentrent dans notre quotidien (corruption, détournement, avidité du pouvoir, de l’argent, concupiscence, criminalité, etc…)
Talibés, sans domicile fixe, autres nécessiteux s’imaginent dans un couloir bouché.
Dans la seule région de Dakar, plus de 20% des enfants de 0 à 5 ans présentent une malnutrition protéino énergétique. Prés de 60% des décès infantiles juvéniles sont liées directement ou indirectement à la MPE (malnutrition protéino énergétique), et elle représente prés de 30% des hospitalisations, avec une morbidité de 10% à 20%.
Bien qu’on ait initié pour l’an 2000 un processus participatif de préparation d’une stratégie de réduction de la pauvreté, le discours sur la pauvreté qui s’est substitué aux priorités d’un développement économique et social qui viserait : l’agriculture, l’éducation, la santé, l’énergie et les TIC, est en contradiction avec les actes posés par l’Etat.
- Les résultats catastrophiques au niveau de l’élémentaire, du secondaire et les grèves à répétition devraient être une préoccupation pour tout politique. L’école est le facteur déterminant de la croissance et du développement, et un peuple qui veut s’arracher à la pauvreté doit meubler son cerveau avant de meubler sa maison.
Seule une orientation dans le sens d’un développement complet, et de l’unité dans la démocratie pourrait nous aider à contenir les turbulences.
Eminents politiques, vous les cosmonautes de la pensée et techniciens d’idées généreuses, faites de sorte que la saison de l’unité dans la démocratie, soit la vôtre et non celle de vos héritiers.
Candidats de 2012, vous tenterez d’adapter au peuple et au pays un esprit nouveau.
Retenez ceci :
- avec le nouveau sénégalais, l’aménité attentive qui nourrissait le « MASSLA » s’est effacée, les sénégalais sont arrivés au stade où l’on ne pourra plus les duper par une simple phraséologie pédante,
- fini le temps de l’impunité, les fautes commises aujourd’hui et demain se paieront cash,
- la politique est inséparable de l’éthique, et qu’en toute chose doivent primer la morale et les considérations déontologiques,
- on ne cueille pas le fruit du bonheur sur un arbre d’injustice et/ou de perversion.
Electeurs de 2012, offrez-vous le temps d’une réflexion.
Aujourd’hui deux camps ont entamé leur processus de qualification au poste de candidat unique.
- Le camp libéral ou camp présidentiel
- Le camp d’une certaine opposition (Benno) née des dernières municipales
D’autres candidatures se déclareront certainement, émanant d’autres organisations ou des candidatures individuelles.
Notre vécu politique nous enseigne deux choses :
- Le concept du « tout sauf » est hasardeux et oiseux
- Le mariage entre la politique et la logique combinatoire a montré ses limites et ses dangers. Ce type de mariage génère des coalitions de partis aux idéologies très distantes, des mouvements de soutien à un homme (le Sénégal n’a pas besoin d’homme fort mais d’institutions fortes), des associations de toute sorte, et génère en cas de victoire un pléthore d’institutions, de ministères, de directions nationales etc…
Elire un candidat sur la même base signifierait que l’horizon du Sénégal serait encore embrouillé après 2012.
J’ai tenté de me livrer à un exercice délicat, non pas en politique, je n’en ai pas les qualités mais en citoyen soucieux comme chacun de vous du devenir de ce Sénégal.
Puisse cette note certes incomplète inviter tous les candidats de 2012 à éviter l’inélégance et l’impudence de rivaliser de propos et slogans s’appuyant sur des tristes événements, éviter aussi les canonnades à coût de dizaines de millions alors que les sénégalais ont faim, et nous entretenir de ce qui ralentit notre développement et transforme notre démocratie en « adocratie ».
Comment :
- Sortir l’Etat, entité impersonnelle et objective, de son état de veille
- Bâtir un consensus fort, basé sur la primauté de principes fondateurs de l’Etat républicain et de l’Etat de droit
- Traiter avec lucidité et pertinence, de l’indépendance et de la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire)
- Réussir la limitation du nombre de ministères à 20, et la suppression du Sénat.
- Réorganiser l’administration, élaborer, valider les schémas directeurs des ministères et installer des outils d’aide à la décision pour permettre une lecture transparente de tout ce qui concerne la gestion de la chose publique
- Repenser la stratégie de développement du secteur énergétique
- Enrichir les modes de gouvernement des régions
- Redéfinir les responsabilités des missions et des moyens collectifs de base
- Inscrire la problématique de développement durable au cœur de toutes les actions publiques, c'est-à-dire faire de sorte que chaque décision prenne en compte le long terme, comme le court terme, le social, autant que l’économie, la qualité de l’environnement et la préservation des équilibres écologiques.
- Revitaliser notre système de santé publique
- Réhabiliter et rénover la liberté dans l’enseignement et repenser notre système d’enseignement des sciences
- Mettre en place une diplomatie lucide de conciliation, de médiation et de développement
- Dessiner les contours d’une armée de défense, de maintien de l’ordre international et de développement
- Repenser la stratégie de développement du secteur agricole. Ce secteur nourrit 60% de la population, représente 18% de notre produit intérieur brut et ne bénéficie que de 10% des investissements de l’Etat. Attribuer plus de terres et de subventions aux agriculteurs pour leur permettre de passer de la petite agriculture, à l’agriculture à haute valeur ajoutée, haute productivité et impulser des industries capables d’absorber leur production.
- Repenser la stratégie de développement du secteur de la pêche
- Revitaliser le secteur touristique
- Réformer les transports collectifs
- Régler l’assainissement et la propreté des villes et villages du Sénégal
- Repenser la répartition des moyens des services publics et privés (police, justice, poste, transport, théâtre, cinéma, marché, stades, écoles, espaces verts, centre de santé, hôpitaux etc…)
- Mettre en place un plan stratégique de développement des pôles religieux (Tivaouane, Touba, Layène, Guéoul, Louga, Niasséne, NDiassane, NGourane, Fouta, Médina Gounass, Popenguine etc..)
- A propos de l’Union Africaine - qui sait ce qu’est l’Union Africaine - certes elle existe mais venu d’en haut sans l’adhésion des masses populaires. Si nous la voulons, il faudra un travail colossal d’informations, la vulgarisation en partant de l’école, des daaras pour former l’esprit des enfants, les sensibiliser, à la construction de cette communauté africaine.
Ne ratons pas le train de l’histoire, d’autant qu’une partie de la solution se trouve dans notre capacité : à revitaliser la participation populaire, à démontrer que les progrès de la société peuvent se conjuguer avec la recherche d’une meilleure qualité de vie au bénéfice de chacun, à favoriser toutes les intégrations qui garantissent la paix sociale et à préserver les richesses de notre patrimoine commun pour offrir à chacun des fils de ce pays sa part de bonheur.
Abdoulaye DIALLO, esprit_des_lieux@yahoo.fr, tél : 00 221 77 550 57 25
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