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Le dialogue politique : une vocifération inopportune, contre sensée et ambivalente
Une analyse objective des rapports conflictuels qu’entretient le Président de la République avec les institutions, aboutit à un constat regrettable : Me Abdoulaye WADE n’est pas un Homme d’Etat complet, ni un Chef d’Etat responsable. En effet, un Homme d’Etat respecte la république, ses fondements et ses valeurs. Il affiche un grand respect pour les socles du système républicain et démocratique tels que la laïcité, le fonctionnement de l’Etat et la nation. Par contre, un Chef d’Etat responsable préserve l’ordre établi, évite la déliquescence étatique, et se corrode de procédés naturels afin de garantir l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la sécurité publique, la sureté de l’Etat, la défense nationale et surtout la stabilité politique.
Cependant, l’appel au dialogue national lancé par Monsieur Abdoulaye Wade, n’est rien d’autre qu’une pure vocifération inopportune, contre sensée et ambivalente. Cet appel est inopportun parce que les retardataires ont toujours tords, et, pour notre Sénégal, l’heure n’est plus au dialogue mais à l’action, déjà enclenchée, et, qui est de déboulonner définitivement le régime de Monsieur Abdoulaye WADE. Depuis 2000, l’opinion nationale et internationale n’ont cessé de l’interpeller sur la situation implosive du Sénégal où sont menacées la cohésion sociale, l’intégrité territoriale, la sécurité publique, la sureté de l’Etat et la défense nationale. En conséquence, l’attitude d’un Président responsable aurait été de se départir de sa volonté de transformer absolument la république en monarchie, et, d’engager pour l’intérêt supérieur de na nation un dialogue politique véritablement inclusif à la recherche d’une solution à la grave crise multiforme et multidimensionnelle que traverse le Sénégal en y associant toutes les organisations sociales et politiques du pays, tous les segments et secteurs de la nation, tous les citoyens épris de paix, d'esprit de fraternité et de concorde nationale ainsi que tous les amis sincères de notre pays. Cet appel est contre sensé parce que Monsieur Abdoulaye WADE a toujours ignoré royalement cette tradition républicaine entre les acteurs de la vie politique. Son refus en tant que premier citoyen du Sénégal symbolisant le Père de la nation, de participer aux assises nationales et ses menaces perpétrées à l’encontre des participants de ce haut lieu d’échange et de réflexion des problèmes du pays en est une preuve patente. Il a lui-même rejeté de juillet 2008 à mai 2009 , l’occasion qui lui a été donnée par des Sénégalais experts chacun dans son champ de compétence de lui livrer un diagnostic sans complaisance de tous les aspects de la vie nationale avec le seul but d’assurer la consolidation de l’unité nationale, le retour à la démocratie constitutionnelle, la relance socio-économique et surtout de garantir la réconciliation nationale. Il a préféré jouer au Ping pong politique en variant constamment sur ses propos. Or en politique les bourdes se payent cash et Monsieur Abdoulaye WADE devrait assumer ses erreurs. Et enfin cet appel est extrêmement ambivalent parce que Monsieur Abdoulaye WADE est désinvolte à dialoguer pour réorienter le Sénégal plongé dans une crise concave sans issue et d’ailleurs qui ne nécessite pas de créer une institution à savoir un ministère, ou de poser des préalables entre guillemets insurmontables. Les conclusions des assises nationales qui ont été un cadre idéal de réflexion, de concertation, de pourparler mais également de propositions pertinentes, ont formulé diverses recommandations rigoureuses contenues dans les rapports globaux et sectoriels. Sur cette base, des mesures réalistes ont été offertes pour relancer l’économie nationale, améliorer l’emploi, consolider le dialogue politique et social, développer les infrastructures de base afin de réduire la pauvreté en induisant un développement humain durable.
De facto, les Sénégalais et les forces vives ne sont pas dupes et n’accordent aucun crédit à cet appel bardé de calculs politico politiciennes. La situation politique dans laquelle Monsieur Abdoulaye WADE a plongé le Sénégal est très dangereuse et insurrectionnelle pour notre République, puisqu’il met en en péril la stabilité politique, la sureté de l’Etat, la cohésion sociale, la sécurité publique et la défense nationale. Or, en son temps il n’aurait pas eu toute cette patience et aurait rendu le Sénégal ingouvernable depuis Mathusalem. Pour conclure, le Pasteur James Freeman Clarke, disait que « La différence entre le politicien et l'homme d'Etat est la suivante" : le premier pense à la prochaine élection" le second à la prochaine génération. L’attitude de Monsieur Abdoulaye WADE transcende clairement cette déduction de ce grand Homme d’église. Malheureusement Monsieur Abdoulaye WADE qui manque dramatiquement de volonté politique et de culture républicaine, semble plus préoccupé à passer coûte que coûte le témoin à son fils qui nous a prouvé clairement de son incapacité et de son impopularité."
Par Cheikh Sidiya DIOP, Secrétaire Général de la Ligue des Masses
Membre du Benno Siggil Sénégal. Participant aux Assises Nationales
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