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Barack Obama fera –t-il mieux que Bush pour l’Afrique ?
La fille du Général Marshall, Katherine, qui nous avait fait part autour d’un café de toutes ses appréhensions à l’élection du Président Bush, nous a donné son sentiment sur le plébiscite du démocrate Barack OBAMA : « Je le vois avec beaucoup d'espoir», dit-elle. « Beaucoup de choses vont changer mais pas tout, et tout de suite». Un espoir réel et mesuré pour cette Dame qui a travaillé à la Banque mondiale et qui croit fort au retour de l’éthique en politique avec l’élection de l’Afro- Américain. « Et j'ai beaucoup d'espoir aussi que l'essentiel d'une politique plus éthique puisse revenir». Pour l'Afrique, les 8 ans de Bush n'ont pas été qu'un cauchemar lié à la Guerre en Irak, et l'unilatéralisme arrogant qui ont fait perdre à l'Amérique sa crédibilité et sa force diplomatique aux yeux du monde. |
Geogres Walker Bush a initié le Millénium Challenge, l'AGOA, le Programme présidentiel de lutte contre le Sida. Toutes ces initiatives ont eu le mérite d'aider certains pays africains à faire face à l'équilibre de leur balance de paiement, à se doter de solides et grandes infrastructures et pour certains de prévenir le Sida et de traiter leurs malades. Ce qui n'est pas rien.
Obama a lui même reconnu l'importance du programme de Bush contre le VIH/SIDA. Mais comme disait le Président Wade, l'Afrique n'a pas que des malades. Obama est donc élu par les Américains et pour les Américains. La chance, c'est qu'il s'est montré plus ouvert au reste du monde. Son métissage est un atout pour consolider le dialogue des civilisations. Sa virginité, au sens qu'il n'est pas mêlé aux intriques de Washington, un poids pour faire avancer la diplomatie mondiale pour un monde plus apaisé, au besoin sans guerre. Yes we can!
Un autre défi, permettre à l'Afrique de commercer plus équitablement avec le reste du monde. Et dans ce cadre le diktat imposé aux pays pauvres par les USA et l'UE à l'OMC, doit arrêter. Entre les belles paroles et les actes, il y a tout un monde.
Notre continent a été le théâtre cette année d'une folle crise alimentaire à laquelle est venue se greffer une autre crise née ailleurs, la crise financière du système international tenu jalousement par les pays riches. Et cette crise aura forcément avec son avatar économique des conséquences sur le Continent noir.
L'Afrique à l'abri de la crise financière, mais pour encore combien de temps?
Joseph Stiglitz, Prix Nobel de l’économie a confié à ContinentPremier, récemment à Genève : « Les répercussions en Afrique de la crise financière seront atténuées par la hausse de la croissance enregistrée ces dix dernières années ». Mais la réponse la plus claire qui m’a été servie par un spécialiste des finances de la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dont le siège est à Dakar est : « On ne sait pas. ». En fait, les effets directs sont quasiment nuls dans notre système financier étant donné que les produits "toxiques" à l'origine de la crise sont inexistants dans les bilans des banques. Cependant avec l'aggravation de la crise et les difficultés que rencontrent certains grands groupes, certaines filiales dans les pays africains ressentent davantage les contraintes financières.
En vérité, les pays africains devront souffrir davantage de la baisse des cours des matières premières qu'ils exportent (produits miniers, agricoles) dont les cours dégringolent avec la baisse de la demande mondiale. Ainsi les investissements étrangers dans les secteurs miniers (très importants au cours des dernières années) pourraient baisser. Il est également probable qu'avec les difficultés des pays développées les appuis financiers en direction du continent vont baisser.
« Toutes choses qui m'amènent à dire que nos Etats qui ont déjà souffert de la crise énergétique et alimentaire doivent se préparer à faire face aux effets de la crise financière. », poursuit notre spécialiste.
L’heure est donc au Travail à la Vigilance !
Par El Hadji Gorgui Wade NDOYE, directeur de publication.NB: La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa), promulguée le 18 mai 2000 par le président Bill Clinton, permet à des pays d'Afrique subsaharienne d'exporter vers les Etats-Unis d'Amérique, sans douane, ni contingent, des produits répondant aux règles d'éligibilité et d'origine définie. Le 13 juillet 2004, le président George W. Bush a signé une nouvelle loi qui élargit le champ d'application de l'AGOA et prolonge les bénéfices du régime jusqu'en 2015. Les critères d'éligibilité sont, entre autres, la pratique d'une économie de marché, le respect de la loi et du pluralisme politique, une bonne gouvernance, le respect des droits de l'Homme et de ceux des travailleurs, l'équité de l'appareil judiciaire, l'élimination des barrières au commerce et à l'investissement américains et les efforts de lutte contre la corruption. A l'heure actuelle, 37 pays africains sont éligibles à l'Agoa : Angola, Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina, Cameroun, Cap-Vert, Tchad, RDC, République du Congo, Djibouti, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles; Sierra Leone, Swaziland, Tanzanie, Ouganda et Zambie.
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