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La crise financière qui a ébranlé le monde capitaliste a caché la crise alimentaire dont souffrent de manière chronique des pays pauvres et elle risque d’impacter négativement l’aide humanitaire qui leur est destinée. « N’oublions pas les personnes en danger!». Le HCR a lancé l’alarme par la voix de son directeur général qui demande aux pays donateurs à qui il réclame des « cacahuètes » de ne pas oublier la souffrance de millions de femmes, d’hommes et d’enfants qui ont presque lié un pacte avec la misère. Les Nations Unies avec ATD Quart Monde ont rappelé, le vendredi 17 octobre, à la planète entière que la Misère existe ! L’heure n’est elle pas venue de créer une vraie alliance mondiale contre la pauvreté qui met plus d'un milliard de personnes dans l'indignité dans un monde de prospérité.

Il y a des besoins basiques : manger à sa faim, boire, se loger dont l’accomplissement participent à rendre une vie décente. Et plus d’un milliard d’humains vivent dans l’indifférence. En cette année du 60ème anniversaire de la Déclaration des Droits humains, un effort particulier devrait être mis sur les droits sociaux et culturels.

Antonio Gutteres, le patron du HCR, souhaite que les pays riches qui ont consacré des milliards de dollars pour sauver leurs banques, n’oublient pas que des réfugiés, des déplacés internes et autres miséreux ont aussi le droit d’attendre d’eux un geste : leur offrir simplement à manger, à boire, un abri et les protéger. A une crise financière d’une ampleur exceptionnelle, les Etats-Unis de Bush et l’Europe de Sarkozy, Brown et Merkel ont apporté une réponse adéquate. Bravo à eux d’avoir sauvé pour l’heure le capitalisme sauvage de son agonie. Ce même élan d’efficacité né d’un volontarisme qui en dit long sur les grandes possibilités dont disposent les pays riches, est attendu ailleurs. Auront-ils ce même courage, feront-ils le même geste pour enfin tenir leurs promesses. Réduire la pauvreté et éradiquer la misère de la face du monde, « une insulte à l’Humanité » disait Kofi Annan. En sauvant les banques, l’Occident a vu derrière le visage humain. Et ces pauvres d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine aux yeux dénudés, aux corps rachitiques, aux bras branlants de lassitude de ne point pouvoir s’élever pour porter à la bouche ne serait - ce que quelques poignées de riz, de maïs, de blé ? Oui en ces femmes, ces enfants et ces hommes, gît la misère faite chair ! La hausse des prix a augmenté la pauvreté. La promesse d’une libéralisation salvatrice faite par l’OMC reste un cauchemar pour tant de pays convertis au libéralisme. Le cycle de Doha n’est pas conclu et s’il arrivait à l’être, les spécialistes annoncent: « Doha ne va pas régler le problème de la crise alimentaire.». Ces paysans dépendent des produits à l’exportation dont la volatilité au niveau des prix fixés ailleurs crée le désespoir. En Inde, ils se suicident. En Afrique, ils envoient leurs enfants dans le ventre de l’atlantique. C’est l’Humanité en décrépitude ! C’est l’Homme qui se meurt sur cette terre qui n’a jamais été si domptée et si généreuse. Oui pour des règles commerciales claires mais le monde doit mettre un visage à la pauvreté. Un pacte de coresponsabilité entre pays riches et pauvres est aujourd’hui nécessaire pour guérir les blessures de l’histoire et converger ensemble vers plus d’Humanité pour assurer la paix et la sécurité indispensables pour notre quête inlassable du bonheur.

El HADJI GORGUI WADE NDOYE, directeur de publication.