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GENEVE- Il n y a pas eu de miracle pour sauver la planète à la suite de la réunion de deux jours qui a réuni à Genève (24 et 25 juin) près de 300 participants autour de l’ancien Secrétaire général des Nations-Unies qui inaugurait les premières activités de sa Fondation. Mais une forte détermination à faire de sorte que les pauvres soient le moins possible victimes des agissements anti-écologiques des riches. « Une collaboration des différents acteurs sociaux - gouvernements, ONG, société civile, secteur économique et médias, est indispensable pour parvenir à un accord fort sur les problèmes climatiques », a estimé Kofi Annan président du Forum humanitaire mondial (Global humanitarian forum) qui a plaidé pour l’instauration d’une Alliance mondiale pour « la justice climatique ».

Pour la réalisation d’une vraie justice climatique, Kofi Annan demande aux gouvernements de mettre sur place une entente globale presque sacrée, basée sur la solidarité et la responsabilité pour que les plus pauvres puissent s’adapter aux changements environnementaux.

Par ailleurs les participants au Forum climatique de Genève, ont demandé la mise à disposition de ressources financières, le transfert des technologies et des savoirs aux pays les plus démunis afin de leur permettre de faire face à la destruction de notre biotope et de souffrir le moins possible. Il n y a pas eu de baguette magique mais Kofi Annan a réussi en gardant sa crédibilité intacte et en puisant sur sa grande expérience de premier diplomate du monde à susciter un débat franc loin des cajoleries et autres causettes de buvette. Le Ghanéen a dit que sa Fondation n’est pas une organisation élitiste. Elle vise à instaurer un échange constructif et utile entre les différents acteurs, politiques, économiques, sociaux, médias dans le cadre d’un partenariat actif. Des rencontres régionales et sous régionales sont prévues pour décentraliser les activités de la Fondation qui doit aller à la rencontre des populations notamment du Sud. « On a du travail à faire et tout le monde doit s’y mettre notamment ceux qui ont entre leurs mains un pouvoir pour agir». A Copenhague en décembre 2009, le monde devra clairement dire ce qu’il veut faire pour sauver la Terre. D'après la "feuille de route de Bali" (2007), un nouvel accord ambitieux devant remplacer Kyoto est attendu pour la période s'ouvrant après 2012. «Les gouvernements doivent respecter leurs promesses» a martelé Kofi Annan avant de conclure « On ne peut pas échouer».

Par El Hadji Gorgui Wade Ndoye, ContinentPremier.Com