Compte Utilisateur
Audios
Souscription
Le groupe
Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE
Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE
Comité de Rédaction
·
El hadji
DIOUF
·
Papa Djadji Guèye
·
Responsable Informatique
· Alassane DIOP
Responsable Gestion
· Cécile QUAN
Webmaster
· REDACTION
Contact
Salle de Presse
N0 1 Box 35
8, Avenue de la
Paix Palais des Nations Unies
1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones
+41 22 917 37 89
+41 76 446 86 04
Service
Téléphone
· Suisse:
+41(22)917 37-89
+41(76)446-86-04
Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com
Autres Liens
Jean Philippe Chauzy OIM : Tout est un problème de perception.
J’ai souvent du mal à faire passer des messages positifs sur la
migration. Les journalistes appellent pour avoir les chiffres sur la fuite des
cerveaux. Pour notre gouverne, on estime qu’il y a près de 20.000
Africains diplômés qui quittent le continent chaque année.
Le phénomène migratoire est perçu par les médias
de manière négative. Pourtant, dans un document de près
de 480 pages, nous avons démontré que la migration était
un phénomène positif autant pour les pays d’accueil que
pour les pays d’origine. C’est un phénomène d’enrichissement
pour les pays d’origine qui bénéficient des remises de fonds
soit près de 160 milliards (2004), donc au développement de ces
pays au moment où l’aide publique au développement stagne.
En tant qu’ancien du Service Afrique de BBC, je peux vous dire que c’est un défi permanent de positiver la migration. Il est parfois difficile en tant que journaliste d’avoir peut être une compréhension objective de ce phénomène. Finalement, c’est un mea culpa assez tardif mais les journalistes ne s’intéressent qu’aux trains qui arrivent en retard. Comme on dit un train qui arrive à l’heure n’est pas un angle d’attaque. Il y a une responsabilité collective de promouvoir une information beaucoup plus objective du phénomène migratoire et de la perception qu’ont les médias occidentaux de ce phénomène.
Cependant il y a une prise de conscience que la migration doit participer au développement d’une manière globale.
Il existe un écart entre les images virtuelles de l'Afrique présentées notamment par les médias et la réalité du continent.Quelles images de l'Afrique véhicule t-on aujourd'hui?
La perception de l’Afrique est généralement négative voire anxiogène. Cette perception est en partie entretenue par les médias qui ne retiennent du continent que les guerres, les famines, les maladies, la pauvreté, la corruption.
Les représentations du continent dans les médias sont figées dans des stéréotypes intemporels et ne donnent qu’une image tronquée du continent.
La gestion de l'image de l'Afrique par les médias crée dans l'imaginaire public des projections d'une Afrique perpétuellement au bord du gouffre, du chaos.
Par conséquent, les discours politiques, économiques
voire même sociaux, relatifs à l'Afrique ont trop souvent une connotation
négative, teintée de scepticisme, voire de résignation.
Ces images tronquées d’une Afrique vouée a l’échec
permanent contribuent à perpétuer le fantasme d'une Afrique condamnée
Qu'en est-il de la réalité de l'Afrique?
Pourtant l'Afrique est riche en ressources naturelles (minéraux, pierres précieuses, pétrole) et de terres propices à la culture qui constituent des ressources non négligeables.
L'exploitation judicieuse de ces ressources doit constituer une étape clé du développement de l'Afrique.
Pour ce faire, le continent doit capitaliser et investir dans ses vastes ressources humaines, en privilégiant la formation et la rétention de ses ressources humaines qualifiées.
Pour retenir ces ressources humaines compétentes, l’Afrique se doit d’adopter des critères de bonne gouvernance et surtout se doit de les respecter.
La mise en réseau des forces de changement, et notamment de la diaspora scientifique continentale et expatriée est à encourager.
L'utilisation des nouvelles technologies de l'information constitue un outil clé des politiques de développement.
La mise en place d’universités VIRTUELLES peut
faciliter le transfert des compétences des communautés expatriées
qui doivent jouer un plus grand rôle dans les politiques de développement.
Conclusion
Il est nécessaire d'agir maintenant, de façon concertée, en capitalisant sur les forces vives du continent et communautés expatriées pour créer des synergies propices au développement de l’Afrique.
Il est crucial de réduire la fracture numérique existant entre les pays du Nord et l’Afrique
Enfin, et le défi est de taille, il faut faire converger les regards et les actions positives sur l'Afrique dans l’avenir.
Nous lire dans
· FaceBook
Tweet· Twitter