Ce week-end du 08 au 09 novembre, l’Université du Québec et la Bibliothèque Saint-Michel vont accueillir la première édition du Gingembre Littéraire en Amérique du Nord avec comme invités d’honneur, l’écrivain Boubacar Boris Diop et le professeur émérite Khadyatoullah Fall.

Le concept du Gingembre Littéraire, un cycle de conférences autour de « la place de l’Afrique dans le 21ème siècle : souveraineté et démocratie » est fondé par notre compatriote, El hadji Gorgui Wade Ndoye, journaliste accrédité auprès des Nations Unies, à Genève. Une idée qui est en train de faire le tour du monde pour justement mettre l’Afrique et les Africains au cœur de l’agenda mondial.
De Harlem à Dakar, la diaspora africaine a toujours été au cœur des combats pour la liberté, la dignité et la souveraineté. « Aujourd’hui encore, elle incarne une force d’innovation, de création et de transformation » selon Dr. Khadim Ndiaye, le Président du Comité scientifique du colloque de Montréal. Comment les diasporas contribuent-elles à la souveraineté économique, politique et culturelle des nations africaines ? Comment réinventer les liens entre mémoire, développement et influence mondiale ? Autant de questions que l’équipe d’organisation du Gingembre Littéraire, ses partenaires l’Observatoire des migrations de l’Uqam et Débrouille Art ainsi qu’une douzaine d’intellectuels de nationalité différente vont essayer d’apporter des réponses ce week-end. Trois axes de réflexion : développement économique, intégration continentale, diplomatie culturelle seront au menu. La première édition du Gingembre Littéraire à Montréal, souhaite ainsi offrir un moment d’échanges fructueux autour du thème « Le rôle des diasporas dans la souveraineté des États ».
« Un rendez-vous pour penser ensemble l’Afrique du présent et celle à venir », explique Dr. Khadim Ndiaye, historien sénégalais, au Canada.