Par Alvares BENGA, Université Cheikh Anta Diop de Dakar/ Sénégal
Le développement de l’Afrique est –il à espérer à nouveau au lendemain de l’annulation de la dette de certains pays ? D’abord qu’est – ce la dette ? Nous la définirons comme une somme que nous devons à des créanciers.
L’Afrique est pour une grande partie à économie essentiellement fondée sur le secteur primaire et dans une moindre mesure secondaire. Quoi de plus simple pour le créancier de nous acheter nos productions à leur juste valeur ? Autrement dit, la détérioration des termes de l’échange reste le principal moyen de maintenir l’Afrique à l’Etat de perpétuel quémandeur pour mieux l’asservir. Les pays qui ont vu leur dette annulée sont-ils ceux qui en avaient le plus besoin?
Pourquoi l’Europe fuit-elle la compétition ? L’exemple chinois est encore frais dans nos esprits. Sinon quelles sont les motivations inavouées qui pointent à l’horizon? Et si l’Afrique se développait, l’Europe restera -t-elle ce qu’elle est ? N’oubliez surtout pas que le « Nord » n’existe que par rapport au « Sud ». Bref, on peut décupler les questions de réflexion.
Nous avons voulu substituer au texte des questions pour susciter la réflexion sans quoi nous ne serions pas objectifs.
Nous jeunes Africains gardons encore un espoir pas pour un développement à l’occidentale mais tout simplement un droit à la vie, un développement pour moins de souffrance, pour plus d’accalmie et pour un peu plus de joie pour les générations futures. Sinon où est le développement durable ou la « duperie » de l’occident?