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LES VERITES DE ABDOU DIOUF A LAUSANNE :

par El Hadji Gorgui Wade Ndoye
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Il faut que les Francophones aient le courage d’assumer leur langue
Je considère que c’est de la démission
Moi je m’enracine dans mon français, et m’ouvre aux autres langues
Moi je cultive mon jardin avec les outils que j’ai à la main
En cas de litige aux JO , c’est le français qui fait foi.
Lausanne ( Suisse) : « Il faut que les Francophones aient le courage d’assumer leur langue », de la parler sans complexe. « C’est un combat difficile, mais j’avais l’habitude de dire quand j’étais Président du Sénégal, ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le difficile qui est le chemin». Abdou a rappelé les francophones de tous les pays à rejoindre donc les rangs.

Il y va de l’avenir de la Langue de Molière. Lui qui dit détester la politique politicienne, sait de quoi il parle. Oui, le français connaît de nos jours une érosion spectaculaire au niveau des instances internationales comme l’ONU ( malgré les efforts du Russe Sergei Orzhonikidze, directeur général de l’ONU à Genève). Nous l’avons signifié à Michel Barnier et à Micheline Calmy Rey, même si certains se complaisent à dire le « Français se porte bien ». Le constat est qu’aujourd’hui la francophonie est restée l’affaire d’une certaine élite. De véritables francophones, sont ignorés pour des raisons obscures ou appelés, tout simplement à garnir de temps en temps des manifestations qui se suivent et se ressemblent. Il faudra sortir de la complaisance pour sauver la langue française.
Le combat pour la promotion et le maintien de la langue française comme langue des arts, des lettres, mais aussi de la philosophie et des sciences, ne sera pas facile. L’OIF le sait, Abdou Diouf le reconnaît mais il reste déterminé. Diouf de se rappeler, de son expérience de Chef d’Etat : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le difficile qui est le chemin». Cette expression qui revenait comme un leitmotiv dans les discours de Abdou Diouf, président du Sénégal, est du philosophe danois Sorën Kierkegaard, « mais dans mon pays, au Sénégal, dit – il en tout cas, tout le monde me l’a attribuée or que c’est une citation de Kierkegaard, maintenant tout le monde oublie que c’est Kierkegaard qui l’avait dite».

N’y voyez surtout pas une quelconque volonté de retour au pouvoir ni même une nostalgie, Diouf nous l’a dit : « C’est fini pour moi les protocoles. J’ai le Sénégal dans mon cœur et dans mes pensées, mais la politique, c’est fini». Cependant, cette douceur et cette tempérance quand il s’agit des affaires politiques, Diouf le perd quand il s’agit de défendre notre patrimoine commun, le français et la diversité culturelle qui est une réalité en Afrique.

« Je considère que c’est de la démission »

De plus en plus de fonctionnaires francophones de haut niveau s’expriment en anglais au détriment de la belle langue de Molière. Interrogé sur cela, Abdou Diouf malgré sa tempérance y est allé en ces termes : « Je considère que c’est de la démission ». Il a donné l’exemple de ce haut fonctionnaire français qui s’exprimait devant le Conseil de l’Europe en anglais alors qu’il avait la possibilité de le faire en français. Des parlementaires francophones se sont levés pour partir, en guise de protestation, explique le « Gardien du Temple » francophone.

De l’article 24 de la Charte olympique ( Cf l’article Francophonie et sport)

« Moi je cultive mon jardin avec les outils que j’ai à la main. J’ai la chance d’avoir cet outil qui est la charte olympique qui dit qu’il y a deux langues qui sont les langues olympiques. Mieux en cas de litige aux JO, c’est le français qui fait foi. Je dis bon pendant que je me bats j’ai cet instrument, je l’utilise à plein».

« Cela dit je suis un combattant en même temps du plurilinguisme, vous savez que nous avons une coopération privilégiée avec la lusophonie, l’arabophonie, et nous avons cette ambition d’établir des passerelles avec la germanophonie, la sinophonie, la russophonie, et l’indophonie en fin avec toutes les langues parce que justement nous nous battons pour le plurilinguisme ». Le Secrétaire général de la Francophonie renchérit en dévalisant son prédécesseur, celui qu’il appelle son maître, le Président Léopold Sédar Senghor : « Nous devons nous enraciner pour mieux nous ouvrir » et de continuer en attestant :

« Moi je m’enracine dans mon français, à partir de là j’essaie de m’ouvrir aux autres langues ». Quand un journaliste chinois lui demande est ce qu’il parle l’anglais ?, Abdou Diouf, répond : « un peu mais avec vous je parlerai plutôt en français. Si vous parliez Wolof, je parlerai Wolof avec vous».

PAR EL HADJI GORGUI WADE NDOYE

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