Ont collaboré à ce numéro

 Dr. Bakary Sambe
 El Hadji Gorgui Wade
 Gilles Labarthe
 Jean Noel Cuenod
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Le Conseil des Droits de l'Homme de l’ONU doit agir pour mettre fin à l'impunité en République démocratique du Congo, a exprimé la Première Dame de France, le 30 mai dernier, aux Nations-Unies, en marge de la tenue de la 23e session du Conseil des Droits de l’Homme. 

 

(GENÈVE)- «A ce moment crucial pour l’avenir de la République démocratique du Congo (RDC), une réponse forte de la part du Conseil des Droits de l'Homme de l’ONU est nécessaire afin d'établir un mécanisme de protection des droits des droits humains. Un tel mécanisme permettrait de prévenir les violations à l'égard des populations civiles et de garantir le suivi des recommandations faites par l'ONU en rapport avec la lutte contre l'impunité en République Démocratique du Congo», a plaidé Mme Valérie Trierweiler, lors d’un panel regroupant de nombreux ambassadeurs du système onusien et la société civile. La rencontre est organisée par la Fondation France Libertés, la FIDH, le Forum International sur les Droits Humains (FIFDH); l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et Human Rights Watch. «Si mettre fin à l’impunité est une priorité pour la RDC, cela doit inclure une coopération renforcée avec le Conseil des droits de l’Homme, martèle, pour sa part, Paul Nsapu, Secrétaire Général de la FIDH pour qui «le Gouvernement congolais ne peut se soustraire à sa responsabilité et doit soutenir la création d’un mécanisme de monitoring». Le chargé des Affaires de la Mission de la RDC à l'ONU a apporté la réplique: «ces violences s'inscrivent dans un contexte de guerre qui nous a été imposée de l'extérieur» dira -t-il même s'il reconnaît la réalité grave des faits dénoncés par les Ongs et les Nations-Unies. Le représentant congolais est prêt à accepter toute aide pour mettre fin à la situation mais refuse catégoriquement toute allusion à un mandant d'un expert indépendant sur la situation des violations des droits humains Congo. Le mandat de l’Expert indépendant a été interrompu en 2008. «La plupart des victimes en RDC restent silencieuses, mais le Conseil des Droits de l’Homme a la responsabilité de parler fort en leur nom», soulignera avec force Justine Masika Bihamba, coordinatrice de l’association Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles (SFVS). Notons qu'avant le début des interventions des conférenciers, le public venu nombreux en Salle 25 a vu, en avant-première, un extrait du film Bukavu de Mme Maud-Salomé Ekila dans lequel des femmes témoignent des atrocités qui leur sont infligées par les parties belligérantes au Congo notamment dans la forêt où semble régner la loi de la jungle. L'Ambassadeur de France à l'ONU dira d'ailleurs: «Les témoignages qui nous ont été apportés sont particulièrement durs. Il est impossible de ne pas être bouleversé par tant de souffrances. Face à ces crimes nous ne pouvons rester sans rien faire.»

Très remonté contre la situation et la passivité de la communauté internationale, le Directeur du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIDH), Leo Kaneman, explique que «La barbarie des prédateurs, loin de décourager les défenseurs des droits humains, accentue leur détermination. Il est urgent que le Conseil des Droits de l'Homme suive leur modèle et sorte de son silence».

Le Conseil des Droits de l'Homme devrait remplir son mandat et compléter l'action du Conseil de Sécurité en adoptant une résolution forte à sa 24e session, a conclut Mme Valérie Trierweiler qui en recevant quelques journalistes au somptueux Salon français des Nations-Unies expliquera les raisons de son engagement contre les violations faites contre les femmes au Congo.

 

El Hadji Gorgui Wade Ndoye 


Légende: Mme Valérie Trierweiler entourée de M. Nicolas Niemtchinow, Ambassadeur de France à l'ONU et Mme Julie Gromellon de la FIDH.