Ont collaboré à ce numéro

 Dr Omar Mariko
 Juan Hernandez
 M. Ibrahima Faye
 Mamadou Kassé
 Mme Bineta DIOP
 Oif-Genève
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Jamais, il n'était arrivé dans l'Histoire de l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif) qu'elle prenne une décision unanime de condamner le manque de respect des droits humains d'un de ses pays membres au sein du Conseil des droits de l'Homme qui siège à Genève. Avec le Mali, la douce injonction d'Abdou Diouf qui ne cache pas son souhait de débarrasser le Nord Mali de ses terroristes dits islamistes, les Francophones viennent de franchir un nouveau pas. 

Genève - Dans une déclaration faite au nom des Etats membres du Conseil des droits de l'Homme appartenant à l’Oif, dit «Groupe francophone», les ambassadeurs ont applaudi et poussé à l’adoption par consensus de la résolution L.9 sur le suivi de la Situation des droits de l’Homme en République du Mali. Cette résolution (A/Hrc/21/L.9/Rev.1) adoptée, sans vote, le 28 septembre 2012 par le Conseil des droits de l'Homme qui réitère instamment la demande faite au Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de lui soumettre un rapport écrit, à sa session de mars 2013, sur la situation des droits de l'Homme en République du Mali, en particulier dans sa partie Nord. Le Conseil condamne les exactions et les abus commis en République du Mali, en particulier dans sa partie nord, par, notamment, les rebelles, les groupes terroristes et les autres réseaux de criminalité transnationale organisés, y compris les violences faites aux femmes et aux enfants, les tueries, les prises d'otages, les pillages, les vols, la destruction des sites culturels et religieux et le recrutement d'enfants soldats ainsi que toutes les autres violations des droits de l'homme. Il prend note des démarches entreprises par le gouvernement malien en vue de traduire en justice les auteurs de tels actes.

 

Le groupe francophone s'est dit préoccupé par la dégradation de la situation des droits de l’Homme en République du Mali et condamne ainsi toutes les graves exactions et les nombreuses violations des droits de l’Homme commises, notamment les attaques contre les populations civiles y compris les tueries et les exécutions sommaires, la circonscription et le recrutement d’enfants, les violences faites aux femmes et aux enfants, ainsi que les prises d’otages. De même les pays membres et observateurs de la Francophonie condamnent les destructions volontaires de sites historiques, culturels et religieux, en particulier à Tombouctou, et font sienne l’appréciation du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, selon laquelle de tels actes constituent une véritable atteinte au patrimoine culturel malien et mondial et reflètent l’intention délibérée de leurs auteurs de violer les droits culturels et le droit à la liberté de religion et de croyance des Maliens.

Le groupe francophone a, dans sa déclaration, réitéré son attachement au respect scrupuleux et à la pleine jouissance de tous les droits de l’Homme, civils et politiques, économiques sociaux et culturels, conformément à la Déclaration de Bamako, adoptée par les pays francophones au Mali le 3 novembre 2000 et conformément aux instruments des droits de l’Homme. Enfin, le groupe francophone a réaffirmé les termes de la déclaration de Saint-Boniface sur la prévention des conflits et la sécurité humaine, dans laquelle les Etats membres de l’Oif se déclarent convaincus que la prévention des crises et des conflits repose sur la sécurité de l’individu, la satisfaction de ses besoins vitaux, notamment celui de vivre en paix, le respect de tous ses droits, y compris le droit au développement, toutes exigences conditionnées par l’existence d’un Etat de droit démocratique.

El Hadji Gorgui Wade NDOYE