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EXCISION : METTONS FIN A LA BARBARIE.

Publié le, 11 mars 2008 par

Chaque 15 secondes une petite fille est victime d'une mutilation à travers le monde. Près de deux (2) millions de filles dans le monde sont victimes, chaque année, des mutilations génitales féminines (MGF), soit 6.000 par jour et 5 par minute. 130. millions de femmes dans le monde! Non, ce n’est pas écrit dans les Livres ! Non, ce n’est surtout pas dans le Coran! L’Heure est venue de déconstruire le mythe qui entoure l’excision qui est une pratique violente, une incursion dégradante et humiliante dans le corps des femmes. L’excision n’a rien d’esthétique ni de religieux.

Pour ContinentPremier, le nouveau directeur général de l'Office cantonal de la population est sorti de sa réserve. C'est sa première interview en tant que DG avec la presse. M. Pierre Alain Reimann qui avait à ses côtés le Juriste M. Ameli, a bien voulu aborder avec nous les questions que se posait la jeune élite africaine à Genève. Ce Canton nous servira de miroir pour notre Dossier sur les étudiants africains, pourquoi quittent-ils la Suisse pour le Canada?

M. le Directeur Général, on vous reproche d’être trop strict avec les étudiants étrangers ? 

La Loi fédérale sur les étrangers donne compétence aux cantons de statuer sur les demandes de permis pour études. Pour certains étudiants étrangers, l'approbation de l'Office fédéral des migrations est requise. Nous appliquons la Loi. Si les conditions sont remplies, nous délivrons le permis de séjour. Nous sommes impartiaux. D’autres disent que nous sommes très généreux. Nous traitons chaque dossier avec respect, ouverture, humanité et impartialité.

Le Canton universitaire de Genève, Ville internationale nous servira de miroir dans notre Dossier sur les étudiants africains pourquoi quittent-ils la Suisse pour le Canada?

Une Loi restrictive.

Les contraintes d’ordre structurel et légal auxquels les étudiants étrangers restent confrontés, notamment l’impossibilité de travailler en Suisse ou de valoriser leur capital universitaire, constituent des situations qui risquent de mener à un gaspillage de ressources humaines. Ce constat ressort d’une recherche1 conjointe de l’Université de Genève, de l’Organisation internationale pour les migrations et du Ruig. S’interroger sur le statut des étudiants, c’est poser la question des statuts des migrants et leur accès à l’emploi.

Parmi les difficultés soulevées par les étudiants interrogés par l’étude, figurent notamment l’équivalence des diplômes qui peut souvent aboutir à plusieurs années d’études perdues et cela concerne généralement des étudiants en formation sans support institutionnel. L’analyse des obstacles liés à la reconnaissance des diplômes indique un processus de remise en question des acquis de formation dans le pays d’origine, notent les chercheurs. Ce qui contraint souvent ces migrants à une redéfinition de leur projet professionnel et à un renoncement de leur ambition initiale. Cette situation concerne souvent les femmes qui sont venues pour des raisons liées au regroupement familial ou au mariage.

Par Papa Diadji Gueye

La nouvelle politique suisse à l’égard des intellectuels africains, quelque absconse et subtile qu’elle puisse paraître a priori, a, un tant soit peu, le mérite de la cohérence. Elle semble trucider tous les espoirs d’une intégration soit professionnelle, soit sociale de cette couche de la population. La fin ne justifie-t-elle pas les innombrables moyens utilisés pour contrecarrer les velléités d’immigration ou d’établissement adéquat sur ce territoire? Cocktail explosif aux parfums stupéfiants : le combat est aujourd’hui mené sur plusieurs fronts : politique du « système binaire » encore appelée la « politique des deux cercles » en lieu et place de la « politique des trois cercles », loi sur les étrangers, loi sur l’asile, politique des « moutons noirs » de l’UDC, conventions de Dublin et de Schengen... La Suisse et l’Union Européenne font bloc pour juguler la frénésie migratoire dont l’origine principale est l’Afrique subsaharienne. Elles rencontrent aujourd’hui l’alliance de l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations ) par la réalisation de films de nature à débouter les candidats au voyage vers l’Europe en général et la Suisse en particulier. Fait vivement condamné par le Carrefour de Réflexion et d’Action contre le Racisme Anti-Noir (CRAN).

En quittant la Suisse pour le Sénégal et le Canada, Alassane Diop avait une opportunité de continuer de travailler comme enseignant chercheur à l’Université de Genève ou d’intégrer une société bancaire comme chef de projet où il était consultant durant 5ans. Après des études brillantes à Gaston Berger de Saint-Louis, Alassane Diop a soutenu sa thèse de doctorat à l’Université de Genève. Il a choisi de quitter la Suisse malgré ces deux offres car Alassane avait pour «objectif de retourner au Sénégal» après sa thèse.

Le Canada

M. Diop a intégré à Montréal un centre de recherche dans le domaine des télé-laboratoires et de l’enseignement en ligne en Réseaux, Sécurité et Informatiques Mobiles. Ce choix s’explique par le fait qu’« il est plus préférable d’intégrer une université autre que celle où on a fait sa thèse, pour s’imprégner de ce qui se fait dans d’autres laboratoires». L’objectif est de comparer son travail avec ce qui se fait ailleurs.

M. Sow parlez nous des raisons de votre présence à Genève ?

"En réalité j’ai fait deux séries de conférences sur les mutilations génitales féminines en général. La première conférence était destinée surtout aux organisations gouvernementales, c'est-à-dire aux personnes qui ont été approchées dans leur administration et qui conscientisées sur les effets négatifs de la mutilation génitale féminine peuvent intervenir auprès de leur gouvernement afin que des initiatives soient prises pour combattre cette pratique qui est extrêmement dangereuse.

La première surprise de ce roman vient d’abord de son auteur dont on pensait qu’il s’était définitivement spécialisé dans les essais et pamphlets au vitriol. C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai commencé la lecture de ce livre, sorti en novembre 2007. Ceux qui se seraient attendus à des critiques acerbes ou des phrases assassines, dans le champ de la politique, déchanteront très vite.

Le thème est classique (l’Afrique entre Tradition et Modernité). L’éditeur le présente ainsi : « après avoir connu dans sa chair la douloureuse épreuve de l’excision, une femme subit une intervention chirurgicale qui la ramène à la vie et à l’amour. En vraie miraculée, elle se reconstruit après retrouvé son corps. Elle s’épanouit auprès d’un mari enfin engagé dans la lutte contre l’excision ».

GENEVE- Ousmane Sow fils de Mactar, sculpteur sénégalais, qui a connu son apothéose en 1999 lors d’un rendez-vous majeur de l’artiste avec le public sur le Pont des arts à Paris (3 millions de visiteurs), préside le Festival international du film des Droits humains qui s’ouvre ce matin en marge du Conseil des Droits de l’Homme à Genève. Il vient juste de vendre pour 120 millions de Francs CFA une œuvre dédiée aux « Sans Papiers » à la Ville de Genève. Calme, serein, son regard tendre cache sa forte corpulence, sa modestie sa notoriété internationale. Il travaille toujours à Yoff à Dakar dans son pays natal. Il nous a reçu hier matin.

Pascal Ndéné vient de publier aux Editions Harmattan son premier livre: "Un scout sénégalais. L'aventure citoyenne". Préfacé par son aîné Gabriel Diène Ngom, le livre compte 174 pages réparties en huit chapitres, allant des "Vagabonds de Kanda" à "En route vers la Casamance". Très agréable à lire, Pascal Ndène, raconte le scoutisme à l'Africaine avec joie et ferveur. Il avait dit-il : "envie de partager les valeurs du scoutisme que j'ai vécu à l'adolescence avec d'autres personnes et notamment des jeunes aussi bien à l'intérieur qu'en dehors du scoutisme". 

Par Delachaux Yves Patrick, policier et romancier.

Dans le cadre des travaux de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance sont survenues les questions sur la traduction en actions concrètes des recommandations formulées aux pays européens, dont la Suisse. Les membres de la Commission ont présenté le 4 octobre 2007 à Paris la Recommandation N°11 sur les activités de la police et le profilage racial. Lors de la présentation il est apparu l’urgence d’examiner quels sont les outils qui permettent aux policiers d’effectuer des contrôles et de prévenir des actes délictueux sans être en conflits avec les droits des personnes. Plusieurs pistes ont été évoquées. La Commission a constaté qu’il n’est pas suffisant, et surtout inefficace pour l’exercice de son métier, d’exiger d’un policier qu’il ne fasse pas de « délit de sale gueule ».

Quelle est notre humanité aujourd’hui? Que faisons nous de la parole d'autrui? Autrui est-il l'enfer? Avec un an d’expertises fondées sur l’expérience de la parole, la conversation, la narration, la lecture, l'institut suisse de brainworking dirigé par François Keller et Ariane Schindelholz, a regroupé vingt cinq personnalités représentatives de divers secteurs d'activités pour donner un certain miroir de la Romandie. Connaissons-nous vraiment la Genève internationale, Lausanne la Ville Olympique etc? Ne passons nous pas souvent à côté des choses et des hommes sans répondre à leur interpellation? Casser la routine, s’interroger sur ses habitudes, c’est une attitude réflexive qui pourrait définir le brainworking. Ces 25 personnalités (ambassadeur Blaise Godet, le banquier Pictet, le journaliste Jean Philippe Rapp, l'ex ministre Carlo Lamprecht etc) sont tout de même des témoins d’une pratique (banque, service publique, horlogerie luxe...).

Inconsciemment, on se fait une idée de Genève banalisée, notamment quand on y habite : commerce international, organisations internationales, belle ville, transactions financières importantes. Il y a beaucoup de facettes et de strates à Genève, qui nous échappe. Genève est une ville complexe. Et quand on vit à Genève, si on n’est pas attentif, on rate quelque chose de cette complexité.

En visite à Genève pour présenter le processus de paix en Côte d'Ivoire, le ministre ivoirien s'est entretenu avec ContinentPremier sur différents sujets liés à la réconciliation dans l'un des pays les plus importants économiquement en Afrique de l'Ouest.(entretiens)

Mr le ministre, où en êtes vous avec la réconciliation en Côte d’Ivoire? 

"Je peux dire aujourd’hui que la réconciliation est très bien engagée en Côte d’Ivoire, qu’elle suit son cours, et que tous les signaux sont ouverts dans notre pays. La réconciliation politique a eu lieu ; ainsi que la réconciliation sociale et humanitaire. La réconciliation spirituelle, religieuse et ethnique, a lieu ou en cours. En tout cas, tout ce que nous pouvons faire pour que les ivoiriens et ivoiriennes qui vivent en Côte d’ivoire soient en harmonie, nous le faisons à travers des lois, et à travers le comportement des gouvernants.

L’Afrique est une mosaïque de pays confrontée depuis des siècles à divers traumatismes (esclavage, colonisation, indépendances truquées pour certains) et apparemment vouée à toutes les calamités (naturelles, économiques, politiques etc.) Mais l’Afrique reste debout comme « un cœur de réserve » là où d’autres peuples ont disparu en même temps que le tarissement de leur sueur. Je pense notamment aux amérindiens. C’est qu’elle a en elle – même des ressources inépuisables encore insuffisamment exploitées. L’Afrique – appauvrie et non pas pauvre - est riche de la qualité de ses enfants, de ses ressources minières, agricoles etc. et sa population dans sa diversité ethnique, culturelle et religieuse et en dépit de tensions irrédentistes somme toutes marginales, est entrain de s’édifier comme Peuple et de se construire comme Nation. Et un jour, comme l’écrivait Lumumba, elle se réconciliera avec sa propre histoire, ses propres résistances et « elle sera du nord au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité ». Cela relève désormais de l’urgence et l’urgence et un concept du temps, surtout à un moment où des signes avant-coureurs d’une remise en cause de ses équilibres fondateurs – du fait d’un contexte mondialisé- se font jour de ci de là, il faut, plus que jamais, rester « vigiles et alertes ». Elle peut représenter l’espérance du monde, son nouveau souffle si les Africains le veulent bien, renoncent aux discussions byzantines, aux querelles stériles et refusent la Fatalité sous ses diverses formes et les oripeaux et euphémismes dont la recouvre les afro pessimistes, « en se ceignant les reins comme un vaillant homme ».

GENEVE- Le sociologue suisse et rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation, a dénoncé les pressions exercées par la Commission Européenne sur les pays ACP. L’auteur de « L’Empire de la Honte», Editions Fayard, disponible en poche, voit dans les APE, une autre « Organisation de la Faim » par les Maîtres du monde. Jean Ziegler espère que le « combat visionnaire du Président Wade l’emporte». Un soutien de taille mais les Africains, vont-ils encore résister? ( Entretiens) 

Interpellée lors de sa conférence de presse lundi au Palais des Nations-Unies sur le livre : « L’Afrique répond à Sarkozy contre le discours de Dakar», Rama Yade, Secrétaire d’Etat français auprès du Ministre des Affaires étrangères et européennes, chargée des Droits de l’Homme, prône le dépassement. La Française d’origine sénégalaise, croit que les relations entre l’Afrique et la France méritent mieux que d’entretenir des polémiques.  

-(ONU)-  La Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, est attendue ce mardi au Moyen-Orient au moment où l’offensive d’Israël dans la bande de Gaza, baptisée « Hiver chaud », a fait un cortège macabre de soixante dix (70) civils tués. « La violence doit cesser et les discussions doivent reprendre», a déclaré la Maison Blanche. La Suisse a, pour sa part, hier à l’ouverture officielle de la 7ème Session du Conseil des Droits de l’Homme, par la voix de sa ministre des affaires étrangères, Micheline Calmy Rey, et en présence de Ban Ki Moon, de la Haut Commissaire aux droits humains, Louise Arbour, réclamé la fin immédiate de l’opération menée par l’armée israélienne. 

Par Martin Tchaptchet, compagnon de lutte de Félix Moumié et auteur de "Quand les jeunes africains créaient l'histoire."

La FEANF fut créée alors que dans les milieux africains de Paris en particulier, le débat politique était dominé par deux questions: l’assimilation conçue comme finalité de la domination coloniale par opposition à l’indépendance nationale, et la rupture des relations politiques entre le Rassemblement Démocratique Africain (RDA) - le principal mouvement politique africain de l’après seconde guerre mondiale - et le Parti communiste français.

Annemasse (France)- C’est dans sa loge au Château-Rouge où se tenait le 8 mars, Journée internationale de la Femme, l’un des plus grands concerts du Festival Voix de Fête que Youssou Ndour nous a accueilli avec un sourire très fraternel. Il y a deux ans, il nous confiait ses « affinités avec le Président Wade ». Une querelle avec le fils du Chef de l’Etat l’avait mis hors de la sphère présidentielle. La réconciliation annoncée à quelques jours du Sommet de l’OCI et dans un contexte marqué par des supposées ambitions présidentielles de Karim Wade, a créé la suspicion au niveau de certains de nos compatriotes. Qu’en est-il ? Le promoteur de « Birima », homme d’affaires et artiste majeur qui a donné un concert exceptionnel de 24 chansons, s’explique.

Les APE: Quel projet pour quelle finalité ?

Publié le, 11 mars 2008 par

Les Accords de Partenariat Economique (APE) sont l’objet de contestation et de critiques de plus en plus véhémentes dans nos pays. Peu de sujets ont en aussi peu de temps autant captivé l’intérêt ou troublé l’esprit des dirigeants politiques, engagé la réflexion sur la coopération entre l’Afrique et l’Union Européenne (UE), occupé la plume des chercheurs du continent et provoqué l’indignation et la mobilisation des populations africaines. La quasi-totalité des pays africains entretiennent des relations d’échanges et d’assistance avec l’UE. Il s’agit là d’abord d’un héritage, puis d’un choix stratégique de bon sens qui dépasse l’Afrique. On parlait avant d’Accords Communauté Economique Européenne et Afrique-Caraibes-Pacifique (CEE/ACP).