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L'ORANGE EST SUCEE, L'ECORCE EST JETEE

Publié le, 09 juin 2006 par

Par El Hadji Gorgui Wade NDOYE, directeur de publication, g.ndoye@continentpremier.com

Il faudra être celui qui reste... Te rappelles - tu Camus dans "la Peste"? Il faudra sauver l'écorce. Cette relation douloureuse et longue, ne le compare pas avec celle de Voltaire et son ami le roi Frédérique de Prusse. Plus de trois siècles d'esclavage, un siècle de colonisation, près d'un demi - siècle de néo - colonialisme et d'hypocrisie institutionnnelle. Une trentaine d'années de dettes imposées et de Sida. Et l'Occident, ingrat et corrupteur sans vergogne, s'arrogeant dans sa folie narcissique tout ce qui est progrès humain, te dit : tu es pauvre car corrompu, paresseux, embourbé dans tes guerres ethniques. Ta terre, riche d'or, de pétrole, de diamant, de bauxite, de cobalt, d'intelligence, est transformée en champ de bataille et on te fait croire que tu es pauvre.

Invité d’honneur à la table ronde sur "Images de l'Afrique entre le réel et le virtuel" marquant au Salon international du Livre et de la Presse le deuxième anniversaire du magazine ContinentPremier, Dr Cheikh Tidiane Gadio, Ministre d’Etat, Ministre des affaires Etrangères du Sénégal s’interroge : « Pourquoi l’insistance sur la relation des faits négatifs en Afrique? Le ministre sénégalais était entouré d'éminents journalistes, écrivains dont Anne Cécile Robert " Monde Diplomatique", Boubacar Boris Diop " l'auteur de "Kaveena", Arnaud Robert, réalisateur et journaliste au "Temps", Magalie Goumaz " La liberté", Jean Philippe Chauzy " OIM", Ingeborg Breines, directrice "UNESCO / Genève". Le débat est modéré par El Hadji Diouf, juriste, communicateur, spécialiste de l'OMC et rédacteur en Chef de Continentpremier.

Le prix de l’honneur

Publié le, 09 juin 2006 par

Par Amadou Tidiane WONE, Ecrivain Ancien Ministre
amadoutidiane.wone@gmail.com

Qui ne sent dans sa chair et dans son cœur une douleur lancinante au vu du spectacle, devenu quotidien et de plus en plus insoutenable, des embarcations du désespoir arraisonnées ici et là, aux abords des côtes occidentales ? Notre jeunesse, attirée par le mirage de l’occident, fascinée par sa culture dominante, cherche à tous prix à rallier l’eldorado supposé, objet de fantasmes entretenus par des immigrés qui affichent à leur retour une réussite matérielle dont ils se gardent bien de dévoiler le véritable prix. Ajoutons à cela une apologie de la civilisation du loisir et du plaisir des sens, diffusée à longueur de journée par des médias peu regardant sur les conséquences incalculables de cet étalage de luxe et de luxure sur l’imaginaire des pauvres.

Vous êtes ministre d’Etat, ministre chargé des Affaires Etrangères du Sénégal. Quelles sont les raisons de votre visite à Genève ?

« J’étais invité par mes amis du magazine panafricain ContinentPremier.Com qui font un excellent travail d’information sur l’Afrique. Je me retrouve dans leur entreprise parce que, quand j’étais en France d’abord comme étudiant et ensuite aux Etats-Unis comme chercheur, nous avions fait le même travail. Celui de défendre l’image de l’Afrique et contribuer à une meilleure connaissance de la réalité africaine parce que malheureusement l’Afrique n’a pas une voix assez puissante pour être entendue et souvent ce sont les autres qui parlent pour nous. En parlant pour nous, quelles que soient leurs bonnes volontés, ils déforment nos réalités. Je trouve que leur entreprise est extrêmement importante parce que la Suisse est un pays carrefour. Un pays très important dans le système des Nations – Unies.

Joseph Ki-Zerbo: L’historien et son combat

Publié le, 09 juin 2006 par

Par Amy NIANG, Correspondante au JAPON, amy_niang@yahoo.com ( also read the english version at the end of this text)

L’abîme qui sépare la jeune génération d’africains de la vieille est incommensurable et semble se creuser chaque jour d’avantage. Nous -jeunes africains- avons grandi avec l’idée que tout ce qui est ‘traditionnel’ est nécessairement rétrograde et souvent d’authenticité douteuse. Les africains, en particulier ceux issus de la deuxième et troisième génération de la diaspora n’ont pas l’opportunité de communiquer avec leur passé, un handicap qui occulte toute tentative d’étude corrective de l’histoire du continent tout en approfondissant leur incapacité à prendre leur destinée en main. Le vieux dicton dirait : ‘est perdu celui qui ne sait pas d’où il vient’.


GENEVE - Il y a trop de taxes. Cela ne réduit en rien au budget de l’Etat d’aider les artistes. Aider les musiciens, les artistes, c’est aider le pays. Certains de nos gouvernements n’ont pas de projets culturels, de projets de société. Il ne faut pas envisager la création artistique en dehors d’un projet de société. Ils ont raison de se plaindre les musiciens de l’élévation des taxes. Ils paient des impôts. Ils aiment beaucoup leurs pays.

Le Film

Il n’y a pas de subversion dans mon film. Je ne joue pas sur les mots.C’est une lutte, c’est l’héroïsme au quotidien. Il n’y a pas de théorie déjà préparée. Collé Ardo a eu le courage d’affronter sa société. Moolaadé : c’est le droit d’asile, « Le Lakhoo » en Wolof, donc un principe traditionnel qui fait face à un autre, l'excision.

Par Papa Diadji Guèye

En visite officielle en Afrique peu après le vote de la loi sur « l’immigration à la carte » plus connue sous le nom de loi sur l’immigration « choisie » adoptée devant le parlement par 367 sur 577 voix , le ministre français de l’intérieur, Nicolas Sarkozy invite les africains à l’abandon du communautarisme.

Diantre, que restera-t-il à l’Afrique lorsque les principes du communautarisme s’effriteront ? Que deviendront les valeurs humaines qui donnent son âme à l’Afrique lorsque la mondialisation rampante bride les références d’une vie fondée sur la solidarité et le partage sans trop sacrifier à l’irrationalité mutilante ?


Par Julie Wyler

Les boites de nuit genevoises font-elles une sélection raciste à l’entrée ? Sur quels préjugés sont fondés les discriminations raciales à l’entrée des boites de nuit ? Qui fixe les consignes d’entrée ? Y’a-t-il des consignes explicitement racistes?.
Julie, étudiante en Sciences de l'éducation à l'Université de Genève, armée de son questionnaire, bravant les difficultés liées à la recherche scientifique surtout sur des sujets de société aussi chauds comme le racisme qui a été à la base des guerres les plus meurtrières de notre histoire, a conclu : "Il existe une sélection raciste à l’entrée de certaines boites de nuit genevoises".

Photo: M. Abdou Fall avec Mme Maïga Zeinab Mint Youba, Ministre de la Santé du Mali ( Genève)

" Inadmissible! 80 pour cent de la population mondiale ne disposent pas de médicaments" se désole M. Parrot. Selon l’OMS, un médicament sur dix vendu dans le monde est un faux, dénué de tout effet thérapeutique. Près de 25% des médicaments administrés dans les pays en voie de développement sont des produits de contrefaçon ou de qualité inférieure. Certaines estimations évaluent le chiffre d’affaires mondial généré par le commerce des médicaments de contrefaçon à plus de 32 milliards de dollars par an. Au moment de la mondialisation du droit à la santé des pauvres n'ont aucune solution vu la cherté des médicaments fabriqués au Nord que de s'agripper à des faux, décrits comme efficaces et bon marché.


Invitée d’honneur du Centre de Politique de Sécurité de Genève, Mme Michelle Alliot Marie a abordé un thème " qui concerne tous, experts civils ou militaires, universitaires, diplomates, hommes politiques ou journalistes. Il s’agit des nouveaux défis sécuritaires auxquels nous devons faire face en ce début de 21ème siècle et des réponses que nous, Européens, pouvons y apporter".

I - Les défis d’un monde fragmenté

1. Le premier défi qui nous préoccupe, c’est celui du terrorisme.

Le terrorisme n’est pas un phénomène nouveau. De nombreux pays, dont la France, ont souvent été frappés par une terreur aveugle et gratuite.


GENEVE - La 36ème session du Comité contre la Torture du Conseil des Droits de l'Homme a condamné le Sénégal pour non respect de la Convention internationale contre la Torture. En effet, pour le Comité en refusant d'extrader ou de juger Hissène Habré, le Sénégal a violé le Droit international. La décision a été prise à la suite d'une réunion dite secrète.Contactées, les autorités sénégalaises, préfèrent attendre la décision de l'Union africaine avant de se prononcer. Pour sa part l'ONG américaine Human Rights Watch, soulagée, a déclaré par la voix de Reed Brody que " cette décision du Comité constitue un grand mérite car elle permet désormais de replacer dans un champs strictement juridique, une affaire qui risquait de tomber dans un feuilleton politique"

En ratifiant la Convention internationale contre la torture, le Sénégal a des responsabilités vis à vis de la Communauté internationale. Il est donc obligé soit de juger soit d'extrader Hissène Habré.

Par Mme Ingeborg Breines, Director

UNESCO - Geneva Liaison Office

Je tiens d’abord à féliciter l’Equipe de ContinentPremier pour la célébration de son deuxième anniversaire, ses engagements pour renforcer les media en Afrique et sur l’Afrique.


Une journaliste occidentale est – elle, préparée à produire une information objective sur l’Afrique ?

Je vais vous raconter une petite histoire que je ne vais pas oublier de sitôt. J’étais invitée, il y a quelques années au Bénin pour donner un cours sur le journalisme tel qu’il se pratique en Occident. J’ai donc eu une matinée en face de moi de jeunes journalistes. Je leur ai expliqué effectivement la manière dont on exerçait notre métier en Suisse, les moyens dont on disposait pour le faire et le type de presse qui était en activité. On avait ensuite une heure de débats avec les élèves. J’ai passé la parole à la seule main qui s’était levée..


J’ai souvent du mal à faire passer des messages positifs sur la migration. Les journalistes appellent pour avoir les chiffres sur la fuite des cerveaux. Pour notre gouverne, on estime qu’il y a près de 20.000 Africains diplômés qui quittent le continent chaque année. Le phénomène migratoire est perçu par les médias de manière négative. Pourtant, dans un document de près de 480 pages, nous avons démontré que la migration était un phénomène positif autant pour les pays d’accueil que pour les pays d’origine. C’est un phénomène d’enrichissement pour les pays d’origine qui bénéficient des remises de fonds soit près de 160 milliards (2004), donc au développement de ces pays au moment où l’aide publique au développement stagne.

Un tel point de vue véhicule à l’évidence des préjugés, dont l’un des plus connus et qui cause tant de dégâts, est le préjugé ethnique. En Afrique, quel que soit l’Etat, quand il y a une guerre, on dit que c’est une guerre ethnique. Pour l’Afrique, on prend en permanence ce type de raccourci en évitant de trouver des vecteurs d’analyse plus juste.

Anne-Cécile Robert

BOUBACAR BORIS DIOP : « IL FAUT RENDRE JUSTICE A L’AFRIQUE »

Vous savez chez moi, au Sénégal, dans des circonstances pareilles, il y a une formule rituelle. C’est celle – ci : « Je salue chacune et chacun d’entre vous en disant son nom et son prénom ». Ceux ou celles qui comprennent le Wolof auront traduit automatiquement.