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Par El Hadji Gorgui Wade Ndoye
Directeur de publication Continent Premier


26 juin 1945 – 26 juin – 24 octobre 2005. L’ONU a 60 ans. Quelle place pour l’Afrique dans la nouvelle ONU ?

Y a –t- il des preuves contre Kofi Annan accusé dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture » ?

L’écrivain indien Shashi Tharoor, S.G adjoint en charge de la communication et de l’information à New York, a balayé les « critiques malsaines », issues d’une idéologie nihiliste et de seconde main contre l’ONU et le meilleur Secrétaire général qu’elle n’ait jamais eu de toute son histoire : l’Africain Kofi Annan. Mais comment aussi expliquer les fuites organisées au sein même des Nations - Unies? Qui, pourquoi? L'ONU devra être plus vigilante!


Cette ONU, plus que nécessaire, survivra ! Il lui faudra cependant le souffle vivificateur de l’Afrique « Berceau de l’Humanité» et l’ouverture d’esprit des nouveaux dirigeants du monde, du Nord comme du Sud. Au moment où Bush, Blair, Chirac, Wolfowitz, s’arrachent l'un et l'autre du titre d’ « Africain », n’est - il pas tant qu’ils adoptent une posture plus claire envers le Continent premier, devenu adulte!

Le rapport, intitulé « Un monde plus sûr : une responsabilité partagée », rédigé par 16 personnalités reconnues, dévoilait 101 propositions pour réformer le système multilatéral avec l’élargissement du Conseil de Sécurité qui passerait de 15 à 24 membres. L’ONU dont la Charte a été adoptée en octobre 1945, vit un nouveau contexte marqué par une quête de plus sécurité. Sécurité face au terrorisme et aux conflits qui ont changé de nature. Sécurité aussi pour le bien être : manger, se loger et jouir pleinement des Droits humains. Face aux critiques malveillantes, l’ONU est restée cependant plus que jamais déterminée à relever les défis que lui impose le 21ème siècle. M. Shashi Tharoor, indien d’origine, écrivain et un fidèle d’Annan, nous éclaire.

L’AFRIQUE AU CONSEIL DE SECURITE ?

La discussion en cours, prévoit deux sièges pour l’Afrique. Si au début les dés devaient être tournés pour le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud. Aujourd’hui, avec l’arrivée dans la course du Sénégal, certes, un pays à économie faible, mais doté d’une diplomatie reconnue et d’un engagement pan - africaniste et universel, d’un carnet d’adresses assez fourni, en plus d’une histoire démocratique réussie, les cartes sont à rebattre. Toute prévision restant pour l’heure, incertaine. Car ce n’est ni la population, ni uniquement la force de frappe financière, ni même, probablement la langue malgré les soucis d’équilibrage et le respect de la diversité, qui vont faire la différence.
" Il n’y a pas de critères formels ou préétablis pour le choix des nouveaux membres du Conseil de Sécurité. Mais être membre permanent, implique une participation accrue aux activités des Nations – Unies et la capacité de contribuer d’une manière importante pour l’organisation". « En principe, un Etat qui peut démontrer une contribution dans le domaine du maintien de la paix, dans le domaine des contributions financières pour les activités des Nations – Unies, son développement, un tel Etat, aura normalement plus de chance d’être considéré par les autres Etats comme digne du statut spécial de membre permanent », révèle M. Shashi Tharoor.

" Finalement, il n’y a pas de critères officiellement établis et cela dépend des Etats membres selon comment ils veulent agir. Nous savons que pour le moment, l’Union africaine, n’a pas encore désigné des candidats spécifiques pour le statut de membre permanent" signale le diplomate onusien. Quand bien même le projet de résolution du G4 (Allemagne, Brésil, Japon, et l’Inde), envisage la désignation de deux Etats africains comme membres permanents si cette résolution est approuvée par les 2/3 des membres de l’Assemblée Générale des Nations – Unies. Et sans veto des cinq permanents, dotés d’un droit de veto : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande Bretagne et la France.

ATTAQUES CONTRE ANNAN?

Les attaques « malsaines » contre les Nations – Unies et son Secrétaire général, dans ce cadre, démontrent la complexité du « vivre ensemble » dans une « Liberté plus grande». Concernant, ces attaques contre l’ONU et le Secrétaire général Kofi Annan, M. Shashi Tharoor a défendu : « Nous avons une politique de communication, mais ce n’est pas facile de se faire entendre à cause des bruits créés par nos critiques. Normalement, les attaques font plus de bruit que les défenses. Ce n’était pas toujours possible pour nous de démontrer qu’une grande partie de ces attaques, n’étaient pas justifiées»
Il y a quelques éléments qui trouvent leurs justifications dans nos propres défauts et nos propres erreurs, reconnaît – il. C’est pour ça que le Secrétaire général a nommé une commission indépendante présidée par Paul Vaulker pour entrer en profondeur dans toutes ces accusations et en plus de découvrir des choses que les attaques n’avaient pas envisagées.

" Il n y a pas de preuves contre M. Kofi Annan, ni contre les Nations – Unies. Mais les attaques ont eu un impact négatif sur l’organisation et son Secrétaire général".
" Avec les critiques dans les journaux, les fuites motivées pour des raisons malsaines, les Nations – Unies ont beaucoup souffert et nous en sommes conscients parce que l’image de l’organisation est certainement atteinte ces douze derniers mois », se désole Shashi Tharoor.« Notre politique, est d’établir la vérité, de la communiquer, d’admettre nos propres fautes s’il y en a, de corriger les erreurs et de remédier institutionnellement ce que nous pouvons régler, nous – mêmes, poursuit Shashi Tharoor, sous l’autorité du Secrétaire général et de montrer au monde, s’il y a des coupables, il faut laisser quand même les gens faire leur travail. Le Secrétaire général, avant tout".

En 1993, l'Assemblée générale avait adopté la résolution 48/26 portant création d'un groupe de travail chargé d'examiner à la fois l'élargissement du Conseil de sécurité et une réforme de ses méthodes de travail, y compris la question du droit de veto, et de présenter des propositions… Une série de discussions ont eu lieu entre décembre 2004 et février 2005 au sein de l'Assemblée générale consacrées au rapport du Groupe de haut niveau, désigné par Kofi Annan et à l'ensemble de ses propositions ainsi qu'à d'autres efforts de réforme.

Une réunion des chefs d'État et de gouvernement des États membres est attendue du 14 au 16 septembre 2005 à New York en vue d'examiner les progrès de la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire de 2000 et de ses objectifs, notamment sur le plan du développement. Il s'agit désormais de traduire ces propositions dans la pratique et surtout de procéder à la réforme du Conseil de sécurité. Parce que le monde d’aujourd’hui n’est plus celui de 1945 !
« Nous avons des choses très importantes à faire que de nous focaliser sur la question « Pétrole contre nourriture». Notre agenda de réforme est très important car cela envisage l’avenir du monde. Cela reflète une vision pour le futur du monde», poursuit le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour l’information et la communication, M. Shashi Tharoor. .