L’organisation des Nations Unies face à la normalisation des attaques contre les humanitaires, à la souffrance des civils et à l'impunité en dépit du droit international humanitaire et d'autres accords internationaux protégeant son action. Ce 19 août, Journée mondiale de l'aide humanitaire est particulièrement importante pour le personnel humanitaire, de l’ONU comme de la société civile. La commémoration de cette année a lieu dans le contexte des hostilités en cours à Gaza, qui ont entraîné le plus grand nombre de décès parmi le personnel de l'ONU dans un seul conflit, mais aussi d’autres conflits dans le monde où les humanitaires sont en première ligne. C’est l'occasion pour la Genève internationale de reconnaître les efforts exceptionnels et le courage extraordinaire des travailleurs humanitaires qui servent à Gaza et dans le monde entier. En ce jour, les leaders de ce monde sont interpellés sur trois choses : la cessation immédiate des attaques contre le personnel et les biens humanitaires ; les attaques contre les civils et les infrastructures ; et de mettre fin à ces violations et à l'impunité avec laquelle elles sont commises.

Par Adama Aly Pam, fonctionnaire international

Le 1er décembre 1944, le camp de Thiaroye se transformait en champ de bataille. Des tirailleurs sénégalais, revenant d'Europe après avoir combattu pour la France libre, furent massacrés. Près de 80 ans plus tard, les circonstances exactes de ce drame restent floues. Pourquoi ? Parce qu'une partie des archives relatives à cette tragédie sont toujours classées comme confidentielles, malgré les demandes répétées des historiens et des familles des victimes. Ce mur du silence entoure-t-il des secrets d'État trop gênants pour être révélés ?"Classification, déclassification et dérogation,

« Tatiana Carmine nous a quittés pour le paradis des artistes il y a juste cinq ans, en juin 2019 ». La voix de son mari Philippe de Boccard exprimait, ce jour-là, à l’occasion de l’exposition de toiles de grand format réalisées à l’acrylique par son épouse, une ode à cette femme-monde qui aimait profondément les humains dans leur diversité et leurs êtres.  Les œuvres reflètent des années de recherche sur l’expression du mouvement. Elles se distinguent par leur fraîcheur et l’intensité des couleurs et des formes, faisant résonner dans le même espace pictural l’art contemporain et les références classiques. « Sous des apparences de grande liberté, Tatiana nous renvoie les reflets changeants d’un monde dominé par l’émotion » dira Philippe, sous le regard du public et de son équipe dirigée par M. Imed Hajem.

La Fédération des Dahiras Mourides de Suisse (FEDAMS), MAJALIS et le « Gingembre Littéraire » de ContinentPremier, - soucieux de contribuer à asseoir les bases d’une paix durable dans un monde marqué par les conflits meurtriers et les cycles d’agressions au nom de la religion, - reçoivent, à Genève, les 20, 21 et 22 septembre 2024 l’Exposition Internationale « l’Islam et la paix dans le monde ».

Cet événement s’inscrit dans le cadre des Journées Culturelles que la FEDAMS organise périodiquement dans sa mission de diffusion de la pensée de Cheikh Ahmadou Bamba, ce Grand Soufi Sénégalais (1855-1927), fondateur de la Voie Mouride, dont les enseignements et l’œuvre sont aux antipodes des actes d’extrémistes usant de l’étendard de l’Islam pour justifier leur idéologie de violence et d’intolérance.

Doublement en résonnance avec la Journée Mondiale de la Paix de l’ONU et la célébration de la date de départ vers l’Exil de Cheikh Ahmadou Bamba en 1895 (21septembre), une grande table ronde sur le thème « Religion, Pacifisme, conflits et Paix mondiale » marquera cette édition 2024 et réunira :

Par Lena REY (Correspondance particulière)

Le Paléo festival s’est comme chaque année, déroulé à guichet fermé. Quel est l’ingrédient secret de cet événement qui a rassemblé 250'000 personnes sur 6 jours dans une bonne humeur et une convivialité qui n’est pas toujours celle qui définit le mieux celle des Suisses ?

Après un été qui avait de la peine à démarrer, c’est pour le Paléo qu’il a enfin pris ses quartiers sur la plaine de l’Asse et plus généralement en Suisse romande, pour le plus grand bonheur des organisateurs, commerçants et festivaliers dont je fais partie. D’ailleurs je me présente. Je m’appelle Lena, je suis née à Genève mais j’ai des origines du Congo pour moitié. En 2023, j’ai rencontré Gorgui au Paléo justement. Lors de la conférence de presse d’ouverture du festival, il était tellement solaire que c’est la première personne que j’ai souhaité interviewer. Il m’a donné des réponses qui m’ont touchée au cœur durablement et donné envie de poser un autre regard sur les rencontres qu’on peut faire lors d’un tel événement. C’est donc un immense honneur cette année de livrer un compte rendu de mes 4 jours de pérégrinations festivalières pour Continent Premier.

Je vous emmène avec moi pour un récit au cœur du festival.