Catégorie
Ont collaboré à ce numéro
Joelle Scacchi
Kathy Chimère Diaw
M. Jamil CHADE
M.Jacques Monnier
M.Martin Tchaptchet
Marie Claude Bayle
MSF, FICR,OMS
Oif Genève
Tangram 33
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Le groupe
Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE
Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE
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·
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Responsable Gestion
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En attendant la « Langue Africaine » (suite)
Par Marie Claude Bayle
Già ricercatore all’Università degli Studi di Salerno (Italia)
(Photo représentant Maat, déesse égyptienne de l'ordre, de l'équilibre du monde, de l'équité, de la paix, de la vérité et de la justice).
Les Africains entre langue française et langues régionales
Ecrire les langues africaines.
Moustapha Fall résume la situation: « Parmi les dix-sept états d’ex
En attendant la « Langue Africaine »
Par Marie Claude Bayle -
Comment les Africains perçoivent-ils la langue française et de quelle manière ils l’utilisent ? Du refus en tant que « langue du colonisateur » à l’adhésion complète comme « langue maternelle », les comportements linguistiques de la population africaine dite « francophone » sont des plus variés. Le témoignage d’intellectuels et d’écrivains permettra de préciser leur position par rapport à la Francophonie en tant qu’institution et à l’utilisation de la langue française comme langue d’écriture. Pour la plupart ce n’est pas un choix mais une nécessité puisqu’ils ont été scolarisés dans cette langue. Un grand nombre d’entre eux déplorent cette réalité qui les prive d’une partie de leur culture et de leur identité et souhaitent un retour aux langues africaines pour les générations futures. C’est pourquoi, à la suite d’A. Kourouma qui a « malinkésé » le français, les écrivains africains adaptent la langue classique à leurs besoins et la rendent en mesure de traduire leur moi profond. Mais il n’y a pas que les élites qui s’expriment en français. Des études faites sur la population africaine des grandes villes montrent que là où il n’existe pas de langue ethnique dominante qui puisse servir de véhicule de communication, les classes populaires défavorisées apprennent le français dans la rue. Ce Français Populaire Africain, adapté aux besoins de ceux qui le parlent, s’imprègne des langues locales et de néologismes et s’apparente à l’argot.
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