Ont collaboré à ce numéro

 Ambassade Suisse
 BAD
 CNUCED
 Dr. Bakary Sambe
 ECOFIN
 M. El Hadji G. NDOYE
 Opus ONE
 OUESTAF-EJICOM
 PALEO FESTIVAL

Nous lire dans

Compte Utilisateur

Audios



Souscription

MERCI

Le groupe

Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE

Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE

Comité de Rédaction
· El hadji DIOUF
· Papa Djadji Guèye ·

Responsable Informatique
· Alassane DIOP

Responsable Gestion
· Cécile QUAN

Webmaster
· REDACTION

Contact

Adresse
   Salle de Presse
   N0 1 Box 35
   8, Avenue de la
   Paix Palais des Nations Unies
   1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones

   +41 22 917 37 89
   +41 76 446 86 04

Service

Publicités, Abonnements et Souscriptions

Téléphone
· Suisse:
   +41(22)917 37-89
   +41(76)446-86-04

Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com

Sahel/Afrique de l'Ouest : Entre turbulences et influences

Publié le, 21 juin 2023 par Liberation

Sortie de crise au Sénégal : « La société civile la plus influente et la plus puissante dans notre pays, ce sont les religieux »

Dans cette interview où il répond aux questions de Célian Macé journaliste à Libération, le spécialiste des questions religieuses au Sahel, Dr. Bakary Sambe analyse la violente crise que traverse le Sénégal depuis la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko et les médiations traditionnelles à l’œuvre pour en sortir. Directeur du Timbuktu Institute , Dr. Bakary Sambe est professeur au Centre d’étude des religions de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il revient sur les caractéristiques de cette crise marquée par un «phénomène militant nouveau» et sur le rôle central des médiations religieuses traditionnelles dans les conflits politiques au Sénégal.

SENEGAL: Allons-nous devenir un pays sans mémoire ?

Publié le, 21 juin 2023 par Dr. Adama Aly PAM

Dr. Adama Aly PAM (Paris)* & El Hadji Gorgui Wade Ndoye (Genève)*

Le Sénégal éternel, notre beau pays que nous désignons fièrement sous le nom de pays de la Teranga, notre Sunugaal offre aujourd’hui un visage balafré : le sang de nos enfants coule, nos universités sont fermées, des bibliothèques et archives  incendiées, des biens publics et privés détruits, accès à Internet et aux réseaux sociaux limité ! Notre pirogue tangue  dangereusement en eaux troubles. Cette terre qui nous a vu naitre et qui nous gardera dans ses entrailles pour l’éternité vit des moments très difficiles et il est de notre devoir à tous de tirer la sonnette d’alarme et d’appeler à la paix des esprits et des cœurs. Le devoir de notre génération est de transmettre aux générations à venir après nous d’un Sénégal de paix et de prospérité.

Les évènements en cours dans notre pays sont d’une tristesse infinie. En plus des vies inutilement sacrifiées, nous assistons à la destruction des Archives ce qui est une atteinte au cœur de la nation sénégalaise. Se relever après une perte totale de mémoire est une mission presque impossible. En effet, les Archives sont la mémoire des institutions et des peuples.  Ces vieux papiers, conservés depuis longtemps par des générations de sénégalais, ne sont « pas que de vieux papiers, mais des vies d'hommes, de provinces et de peuples ». Les archives ne sont pas «R39;d’immenses cimetièresR39;», mais des lieux où chacun peut retrouver la trace «R39;des expériences, des aventures, des menaces et des dramesR39;» de la société. Elles sont indispensables à la «R39;continuité de la conscience humaineR39;», à la bonne gouvernance et à la continuité de l’action gouvernementale. Sans Archives, il ne saurait y avoir d’Etat moderne. Sans Archives il n’y a pas de planification, pas de reddition des comptes ni de capitalisation des expériences. L’étymologie du mot Archives du grec arkhè signifie à la fois le commandement et le commencement. On gouverne avec des Archives et on ne peut comprendre le passé qu’en ayant une lecture rétrospective des faits à travers les traces justifiant les prises de décision et des motivations des acteurs.