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Membre de la Délégation française dirigée par Gérard Larcher, ministre de l'emploi, l'Ancien ministre français pour l'égalité des chances, Mme Nicole Ameline a en marge de la Conférence mondiale maritime ( voir par ailleurs), accepté de nous délivrer ses recettes face à la crise des banlieues, face aux aspects négatifs de la mondialisation, tout en levant le voile sur la politique du Président Chirac vis à vis de l'Afrique. Notamment pour la formation des étudiants africains et le financement du développement par de nouvelles ressources comme la taxation des billets d'avion acceptée en début Mars à Paris par une douzaine de pays.

  • L'affaire des banlieues explique notre volonté de faire de l'année 2006, l'année de l'égalité des chances.
  • Le progrès humain est un facteur de développement
  • Vis à vis de l'Afrique, le Président Chirac a ouvert un partenariat plus élargi
  • ll y a bien sûr un devoir et une exigence de solidarité

Mme l'ambassadrice, pouvez – vous nous situer votre rôle au sein du Gouvernement français?

« J'ai été nommée ambassadrice en charge des questions sociales et de la parité dans les relations internationales. C'est une démarche très novatrice et très moderne car il n'existe pas à ma connaissance d'autres postes de cette nature.

Il s'agit de porter la voix de la France en matière de dimension sociale de la mondialisation au niveau du Bureau International du Travail et de l'ensemble des grandes organisations internationales. De faire en sorte que le progrès humain soit considéré comme un facteur de développement» .

Mme, ne pensez – vous pas justement que la crise des banlieues est due à une mondialisation qui n'a pas profité à tout le monde?

« Nous avons effectivement des progrès à accomplir partout dans le monde pour que la mondialisation soit un progrès pour tous. Nous avons été très préoccupés par l'affaire des banlieues. C'est ce qui explique la volonté du Gouvernement de faire de l'année 2006, l'année de l'égalité des chances. Faire de sorte que chacun et chacune puisse trouver sa place là où se construit sa vie ».

Qu'allez – vous apporter aux jeunes issus de la migration qui se sont révoltés?

« La réponse c'est l'éducation et la formation. C'est le travail qui reste la clef du développement. Avec d'ailleurs des changements possibles dans sa vie. C'est tout l'enjeu, de ce que nous appelons en France, l'éducation tout au long de la vie. C'est de pouvoir se dire, je n'ai pas eu une chance pour la première fois, mais j'ai une deuxième, voire une troisième. Notre devoir, c'est de favoriser l'accès à l'éducation, à l'emploi à la formation. Je pense aux garçons et aux filles. Mais le plus important, c'est l'investissement sur le capital humain ».

Pensez – vous que le co – développement permet une meilleure gestion de la migration?

« Vis à vis de l'Afrique, le Président Chirac a ouvert un partenariat plus élargi pour permettre aux étudiants africains de finir leurs études en France pour ensuite en faire profiter leur pays. Car Il faut que chacun retrouve la fierté de conduire l'avenir de son propre pays. Le Gouvernement français veut permettre à celles et ceux qui ont envie de vivre là où ils sont nés, et c'est très important car nous avons tous des racines, de pouvoir le faire dans les meilleures conditions. On ne peut pas non plus vivre dans la misère. Il faut que le co – développement serve le développement local à partir de la valorisation des ressources humaines locales».

L'Union Europèenne vient d'adopter des résolutions visant à trouver de nouveaux mécanismes pour financer le développement dont l'une reprend l'idée du Président Chirac de taxer les billets d'avion. Quels sont vos sentiments?

« Le Président Chirac a une force convaincante Il a entraîné la Communauté internationale sur la prise de conscience que nous ne pourrons pas continuer à lutter contre la pauvreté avec les moyens actuels. Il faut trouver d'autres mécanismes de financement or il y a une urgence. Il y a une exigence.
Si nous voulons nous dotés de véritables moyens pour lutter contre la pauvreté, il faut aller plus loin dans la solidarité. Et nous la devons cette solidarité à la fois à ceux qui vivent sans les moyens les plus nécessaires mais aussi parce que nous vivons aujourd'hui dans un monde globalisé et que nous avons une commune humanité. Il y a bien sûr un devoir et une exigence. Et nous sommes très fière de ce que conduit aujourd'hui la France dans ce domaine ».

Propos recueillis par El Hadji Gorgui Wade NDOYE