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SAMUEL SCHMID, Président de la Confédération Helvétique

Le président de la Confédération Helvétique, Son Excellence M. Samuel Schmid a choisi pour 2005 le slogan "rencontre.05". Dans ce cadre, il a été reçu ou s’est fait invité chez les pompiers genevois, chez les journalistes au Club Suisse de la presse...

Il visitera les 26 cantons constitutifs de la Confédération et les communautés religieuses. Interrogé par « Continentpremier », sur les communautés africaines et le Continent noir, le Premier des Suisses, promet de rendre visite à un pays africain, avec la bénédiction du Conseil fédéral.

A trois mois d'assumer la présidence de la Confédération, Samuel Schmid était décrit comme « une énigme » par la journaliste Anne Dousse de notre confrère romand « Le Matin ». Un homme qui veut plaire à tout le monde. « Difficile de savoir ce que pense cet homme du Seeland, introverti, qui cache ses émotions et fuit les projecteurs. « Un sphinx ». « Le ministre de la Défense a en effet une haute idée de l'Etat et de ses institutions» selon notre consoeur.

Issu des rangs de l’UDC, l’Union Démocratique du Centre, parti auquel appartient le tribun Zurichois et pas moins milliardaire et ministre en charge de la justice et de la police M. Christophe Blocher, dont la seule évocation du nom fait trembler beaucoup d’étrangers, l’actuel Président de la Suisse, le Conseiller fédéral Samuel Schmid, n’est rien d’autre que le ministre en charge de la défense nationale. M. Schmid a inauguré son année de présidence par des visites surprises dans les cantons.

« La Suisse d'aujourd'hui est une société complexe qui offre de multiples facettes, dit il dans son site présidentiel (http://www.bundespraesident.admin.ch/internet/president/fr/home/ziele.html). Je veux en tenir compte lors de mes rencontres, programmées ou spontanées; je m'efforcerai de mener un dialogue vrai et direct avec toutes les couches de la population, et tenterai de renforcer dans toutes les régions du pays la confiance de la population vis-à-vis du Conseil fédéral. C'est pourquoi j'envisage de me rendre cette année dans les 26 cantons qui composent la Suisse."

Des rencontres avec les communautés religieuses sont aussi dans son agenda. Concernant l’Afrique, le président des Helvètes, a annoncé à « Continentpremier » : « Il me tiendrait à cœur de prouver qu’il est dans l’intérêt du Gouvernement de rendre visite à un de ces pays». Et d’ajouter « l’Afrique n’est pas un continent oublié pour la Suisse».

Samuel Schmid a informé par ailleurs, que sa collègue Mme Micheline Calmy Rey en charge du Département des affaires étrangères, avait beaucoup de contacts en Afrique et a souligné les nombreuses actions que mène la Direction du Développement et de la Coopération (DDC) envers les pays du Continent noir, sous la direction de M. Walter Fust.

Avec son système de démocratie directe, unique au monde et la rotation annuelle au niveau de la présidence, la Suisse est le pays sur notre planète, qui a le plus de présidents dans son histoire. En fait, ici, le Président n’a ni les pouvoirs d’un Georges Bush ni ceux d’un Abdoulaye Wade. Le Chef de l’Etat suisse, est un conseiller fédéral, c’est à dire un ministre qui a en charge un département donné. C'est un primus inter pares (le premier entre ses égaux).

Il a douze mois pour coordonner les activités du Conseil fédéral. Pas le temps de s’ossifier, ni de s’ériger en monarque.

Au contraire, dans certains pays d'Afrique, les postes ministériels sont autant nombreux que les feuilles d’un arbre, et où des présidents ou leurs fils violent la Constitution comme au Togo pour se pérenniser comme s’ils étaient des « Familles élues », la Suisse ne compte que sept sages, qui constituent le Gouvernement fédéral. Seulement les 26 Cantons, ont une certaine autonomie et constituent de minuscules Etats sous l’autorité du Conseil fédéral.

L’actuel Président des Suisses est un patriote convaincu, qui n’hésite pas à affronter son parti connu pour ses positions extrêmistes, surtout en ce qui concerne les étrangers ou l’ouverture de la Suisse au reste du monde. C’est le cas des Bilatérales avec l’Union Europèenne, les Accords de Schenghen, l’OTAN, et même l’ONU institution dont le siège europèen est à Genève …

« On le sent inquiet de l'image que donne le Conseil fédéral … », constate notre consœur du « Matin ».

A voir si demain, le Conseil fédéral prendra plus au sérieux le Continent africain, dont la présence suisse semble se limiter à des actions humanitaires, ou à la présence de la Croix – Rouge, devenue une institution mondiale, ou aux actions de la DDC, qui malgré tous ses efforts, reste invisible aux yeux de beaucoup d’Africains.

Cette institution chapeautée par le ministre des affaires étrangères, définit ses pays de concentration, et semble naviguer dans une certaine rigidité. S’y ajoute la faiblesse de l’aide suisse au développement qui n’est que de 0,38% du PIB, loin des objectifs fixés pour les pays riches c’est à dire 0,7% depuis les années 1970. Mais la Suisse n’est pas seul dans son cas.

A quand remonte la visite d’un Président suisse en Afrique?

El hadji Gorgui Wade Ndoye