Compte Utilisateur
Audios
Souscription
Le groupe
Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE
Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE
Comité de Rédaction
·
El hadji
DIOUF
·
Papa Djadji Guèye
·
Responsable Informatique
· Alassane DIOP
Responsable Gestion
· Cécile QUAN
Webmaster
· REDACTION
Contact
Salle de Presse
N0 1 Box 35
8, Avenue de la
Paix Palais des Nations Unies
1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones
+41 22 917 37 89
+41 76 446 86 04
Service
Téléphone
· Suisse:
+41(22)917 37-89
+41(76)446-86-04
Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com
Autres Liens
DIX ANS APRÈS SON INSTITUTION : L’Omc se cherche un nouveau mode d’emploi
Par EL HADJI GORGUI WADE NDOYE
Le Directeur général de l’organisation
mondiale du commerce (OMC), M. Supachai Panitchpakdi, a présenté,
devant la presse, le rapport de son Conseil consultatif sur « L’Avenir
de l’Omc : relever les défis institutionnels du nouveau millénaire
». Il a, en ce 10ème anniversaire de l’organisation, souligné
qu’ « il faut, très sérieusement, réfléchir
à la manière d'améliorer son fonctionnement tout en préservant
ses atouts et acquis ».
|
Janvier 1995-Janvier 2005. L’Omc a dix ans. C’est le moment des
vrais questionnements pour dépasser l’angoisse existentielle, surtout
après l’échec retentissant de Cancun et l’Accord in
extremis trouvé au mois d’août dernier à Genève.
Le Conseil consultatif, composé de huit experts, était présidé
par M. Peter Sutherland, ancien directeur du Gatt (Accord général
sur les tarifs douaniers et le commerce). Son rapport, « L’Avenir
de l’Omc : relever les défis institutionnels du nouveau millénaire
», commandité en juin 2003 par M. Supachai, est fort de 102 pages
et contient 37 conclusions et recommandations visant à relancer le Cycle
de Doha pour le développement. M. Sutherland a déclaré
: « Nous avons essayé de proposer des réformes réalisables
plutôt que des modifications plus substantielles qui n’auraient
pas pu recueillir le degré de soutien nécessaire à leur
mise en œuvre».
Défaire l’écheveau des préférences discriminatoires
Parmi les recommandations du Groupe des experts, le rapport note que le recours
aux accords préférentiels est dû aux lenteurs des négociations
au sein de l’Omc. Ce qui constitue une « source de frustration ».
En effet, 300 accords préférentiels sont répertoriés
dont 150 sont actuellement en vigueur. Pour défaire « l’écheveau
des préférences discriminatoires », les experts estiment
qu’une « solution à long terme consisterait à réduire
les droits Npf (nation la plus favorisée) et les mesures non tarifaires
dans le cadre des négociations ». D’où « l’urgence
» de conclure, a–t-on estimé, le Cycle de Doha. Pour les
experts, les pays industrialisés devraient tomber d’accord sur
une date précise afin de « réduire les droits de douane
à zéro ».
Les experts ont, par ailleurs, remis en cause « le consensus »,
clause obligatoire pour qu’une proposition d’un Etat membre soit
dotée du caractère contraignant et oblige tous les 148 membres.
Renforcement du dialogue avec la société civile
Le Groupe consultatif a suggéré que le Conseil général
adopte « une déclaration aux termes de laquelle un membre qui envisage
de bloquer une mesure qui réunit par ailleurs un très large consensus
ne pourra faire obstacle au consensus que s’il déclare par écrit,
en exposant ses motifs, que la question revêt pour lui un intérêt
national vital ». En outre, les experts ont proposé la tenue d’un
sommet des dirigeants mondiaux tous les cinq ans, d’une réunion
tous les trois à six mois d’un organe consultatif composé
de hauts fonctionnaires et présidé par le D.g de l’Omc,
d’une conférence ministérielle tous les ans, au lieu d’une
rencontre bi-annuelle, comme c’est le cas actuellement.
Ils estiment que le Directeur général de l’Omc,
devrait soumettre aux Etats membres un rapport tous les six mois et que son
pouvoir devrait être renforcé et clairement spécifié.
Le rapport propose le renforcement du dialogue avec la société
civile et l’amélioration du système de règlements
des différends et l’ouverture au public des audiences des groupes
spéciaux comme celles de l’organe d’appel de même que
la révision des critères d’éligibilité des
experts souvent choisis, uniquement par la voie diplomatique. Le rapport souhaite
un « groupe d’experts apolitique ».
Ce rapport est le deuxième du genre. Déjà, en 1983, Arthur
Dunkel, alors directeur du Gatt avait demandé au Suisse Fritz Leutwiler
de lui soumettre un rapport qui sera assorti de 15 recommandations et dont l’objectif
était de favoriser le développement du système commercial
afin de débloquer le lancement du Cycle de l’Uruguay, comme aujourd’hui,
il s’agit de sortir de l’impasse la Déclaration de Doha pour
le développement de novembre 2001.
Reste à savoir si les roues du commerce mondial seront assez bien huilées
par cette nouvelle expertise afin d’assurer un succès au Cycle
de Doha, sans lequel les objectifs du Millénaire pour le développement
ne seront qu’un vœu pieux.
Nous lire dans
· FaceBook
Tweet· Twitter