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A propos d'Inès Senghor et le miel du Crabe
Le livre " Le Miel du Crabe" 8Editions du Jasmin) et son auteure Inès Senghor sont à Genève, du 24 au 25 mai 2024, pour goûter au Gingembre Littéraire de ContinentPremier qui a l'honneur de les recevoir à l'occasion de la célébration du 20ème anniversaire du magazine panafricain ContinentPremier, du 5ème du Gingembre Littéraire, et ce dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'Afrique, clôturant également le Printemps de la Francophonie en Suisse.
Profil
Inès Senghor est née en 1985 à Clamart, en région parisienne, d’une mère serbe et d’un père sénégalais, alors étudiants. A l’obtention de sa thèse en agronomie, le père de famille engagé dans le développement de son continent décide de rentrer vivre au Sénégal.
Inès a tout juste six ans lorsqu’elle arrive à Saint-Louis, ancienne capitale de l’Afrique occidentale française, une île située à l’embouchure du fleuve Sénégal, à la frontière mauritanienne. Une enfance dont elle retiendra la poésie présente dans les paysages et dans les hommes. Elle grandit dans un centre de recherches où experts nationaux et internationaux participent à poser les jalons d’une autosuffisance alimentaire pour le pays. Dans ce domaine agricole qui aligne manguiers et cocotiers par centaines, Inès profite d’une liberté qui alimente son naturel rêveur.
Elle fait son lycée à la capitale, partagée entre Dakar et Genève où son père occupe désormais un poste aux Nations Unies, l’occasion de naviguer entre des mondes de contraste, entre un quotidien sénégalais relativement simple et les hautes sphères suisses.
La construction d’une maison familiale dont elle suit le chantier après ses cours contribue à développer son imagination. C’est ce qui lui plaira dans la création architecturale, le jeu de projection dans un espace-temps choisi, défini, maîtrisé. Elle entre en école d’architecture en France et sort diplômée de Paris-Belleville en 2007.
Après une année de formation professionnelle complémentaire, elle quitte la France pour les Pays Bas où elle passe deux années dans un environnement cosmopolite. C’est déjà la crise dans les pays du sud de l’Europe et Rotterdam, ville de musiciens et d’architectes, regorge d’Espagnols, d’Italiens, de Grecs, de Portugais etc. De jeunes cadres brillants et inspirants qui auront une influence forte sur sa manière d’appréhender la pratique de l’architecture.
Curieuse de mieux connaître les modes de conception des architectes qu’elle admire, attirée par le climat méditerranéen qui lui rappelle quelque peu son Sénégal, Inès s’installe ensuite à Barcelone.
C’est une immersion totale dans la culture d’un pays qui devient le sien. Des rencontres qui lui construisent une nouvelle famille. Une langue qui en vient à se substituer à sa langue maternelle.
Sa première langue est le serbo-croate qu’elle parle à la maison dans sa petite enfance, alors que sa mère apprend le français. Lorsqu’Inès entre à l’école élémentaire, le français prend le relais comme langue principale, jusqu’à s’installer dans les échanges familiaux. Les étés passés en Serbie lui permettent d’entretenir son serbo-croate autant que le lien fort qui la lie à ce pays dans lequel elle n’a jamais vécu.
Au début des années 90, les Senghor avaient quitté la France au moment où la guerre ébranlait la Yougoslavie. A leur arrivée au Sénégal, une autre guerre faisait rage dans la région d’origine de la famille paternelle, la Casamance. Des conflits miroirs qui interdisent à Inès de voir ses proches, serbes comme sénégalais, pendant une décennie. Des conflits hérités des précédents, de la colonisation et de la décolonisation.
Marquée par ces guerres sur lesquelles son parcours singulier lui offre un regard unique, inspirée par la rencontre de ses parents sur un campus universitaire yougoslave à l’aube des années 80, dans un contexte de Sénégal rescapé des indépendances et d’une Yougoslavie non-alignée portée par le Maréchal Tito, Inès entreprend l’écriture d’un livre.
"Le Miel du crabe", Éditions du Jasmin, janvier 2024, prend la forme d’une saga familiale qui dépeint trois générations brisées par la guerre, contraintes à l’exil, sauvées par l’«autre». C’est son premier roman.
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