Ont collaboré à ce numéro

 Amb. Ridha Bouabid
 El Hadji Gorgui Wade
 Festival Tous Ecrans
 Jean Michel Jarre
 M. Emmanuel Cuénod,
 M.André Klopmann
 OMPI, Ismael Lô
 OMS

Nous lire dans

Compte Utilisateur

Audios



Souscription

MERCI

Le groupe

Directeur de publication
· Elh Gorgui W NDOYE

Rédacteur en chef
· Elh Gorgui W NDOYE

Comité de Rédaction
· El hadji DIOUF
· Papa Djadji Guèye ·

Responsable Informatique
· Alassane DIOP

Responsable Gestion
· Cécile QUAN

Webmaster
· REDACTION

Contact

Adresse
   Salle de Presse
   N0 1 Box 35
   8, Avenue de la
   Paix Palais des Nations Unies
   1211- Genève 10 Genève Suisse.
Téléphones

   +41 22 917 37 89
   +41 76 446 86 04

Service

Publicités, Abonnements et Souscriptions

Téléphone
· Suisse:
   +41(22)917 37-89
   +41(76)446-86-04

Ou envoyez un courriel à Info@ContinentPremier.com

Le PDS et ses alliés ont vilipendé, cet après midi, mardi 11 novembre 2014, le Président Macky Sall et son régime, devant les Nations Unies.  Une trentaine de personnes a bravé l’hiver qui s’annonce rude avec un vent glacial, refusant de déposer les armes, malgré l’Armistice,  scandant des slogans hostiles au tombeur d’Abdoulaye Wade. Cette petite foule, qui réussissait à élargir ses rangs, au fur et à mesure que les curieux les observaient, réclamait la libération de Karim Wade et le respect du droit constitutionnel de manifester au Sénégal. Le mouvement Askaw(action de solidarité avec Karim), le Front patriotique pour la défense de la République (F.P.D.R), et le PDS ont réuni leur force pour dénoncer le régime du Président Macky Sall qui a, selon eux, utilisé la justice sénégalaise pour maintenir en détention Karim Wade, le fils de l’ancien Président. Les manifestants parlent « de délit de fils de Président de la République».

La CREI attaquée

Dans un texte de 14 pages remis à la presse et aux passants, les manifestants annoncent : «  Sous prétexte d’appliquer une politique de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Président Macky Sall, à peine élu, a mis en place un dispositif judiciaire politique dit «  traque des biens mal acquis ». Le texte renseigne sur les vingt cinq (25) personnes (anciens dirigeants ou membres du gouvernement sous Wade) dont les noms figuraient sur une liste officielle confidentielle, seuls trois ont fait l’objet de poursuites judiciaires et seul, le fils du Président, en l’occurrence Karim Wade a été arrêté et mis en prison où il se  trouve depuis 17 mois.

 

Helène Della Chaupin d’As-Kaw, Aldiouma Diallo, représentant du PDS, à Genève, rappellent que Karim a fait l’objet de plusieurs enquêtes et vérifications par l’Inspection Générale d’Etat, IGE, qu’ils considèrent comme le corps le plus prestigieux de la République du Sénégal et agissant sous l’autorité directe du Président de la République. Ils ont rappelé que la CREI (Cour de répression contre l’enrichissement illicite) est passée de 700 milliards dans ses accusations contre Karim Wade à 117 milliards en créant des comptes qui n’existent nulle part, en mettant des propriétés d’autres personnes dans le patrimoine de Wade fils, juste pour éviter que ce dernier puisse se présenter en 2017 face à Macky Sall, qu’il battrait, dans leur esprit !

 

La vérité qu’ils avancent est que Karim Wade devenu de plus en plus populaire est loin de s’enrichir indûment. Les défenseurs de Wade fils présentent son patrimoine : environ 2.398.502.198 FCFA soit 3.656.493,03 Euros dont plus près d’1 milliard 300 millions appartiennent au Président Abdoulaye Wade. Les manifestants donnent leurs preuves en désignant les soldes créditeurs au niveau des banques Julius Baer de Monaco et SGBS Madeleine et un contrat d’assurance de 421 millions 461 500 à la SOGELIFE.

 

La marche du 21 novembre : le cauchemar de Macky

 

Les manifestants de Genève n’ont de mots pour décrire l’interdiction annoncée par le Gouverneur de Dakar de la marche du PDS prévue le 21 novembre à Dakar. Pour eux, l’arrêté du Gouverneur n’est pas en phase avec la Constitution du Sénégal. Ainsi l’argument de l’organisation du Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie est un faux prétexte.

Mme Helène Chaupin a déclaré qu’il faudrait que « les Sénégalais, tous les damnés se lèvent pour faire face au régime de Macky Sall qui réduit leur liberté ». Elle conclut que le combat pour le renforcement de la démocratie au Sénégal est essentielle car il y a va de son ancrage et de la sauvegarde de la paix dans la sous région.

El Hadji Gorgui Wade Ndoye