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Les Ministres de la Santé de l’Initiative « Politique étrangère et Santé mondiale » (FPGH) prônent une réforme de l’OMS rassemblant l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Indonésie, la Norvège, le Sénégal, la Thaïlande et la France, ou leurs représentants, qui se sont réunis hier, en marge de la 65ème Assemblée mondiale de la Santé, ont reconnu le rôle de l’OMS en tant qu’autorité directrice et coordinatrice en matière de santé mondiale et ont appelé à accorder une priorité stratégique accrue à la santé dans l’agenda international.

 

GENEVE - Dans un communiqué conjoint rendu public à l’issue de leur rencontre, les ministres ont salué le soutien mondial croissant apporté à la couverture universelle, outil essentiel pour parvenir à des résultats plus équitables en matière de santé ainsi qu’au développement durable. A cet égard, ils ont rappelé qu’ils étaient disposés à appuyer le débat sur la couverture universelle lors d’une prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies, conformément à la résolution WHA64.9.
 
La Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé, adoptée par la Conférence de l’OMS sur les déterminants sociaux de la santé en octobre 2011, de même que la Déclaration de Bangkok sur la couverture universelle, adoptée en janvier 2012 et la Déclaration politique de Mexico sur la couverture universelle, adoptée en avril 2012, entre autres initiatives et documents intergouvernementaux, ont dégagé une entente commune sur la nécessité d’une approche globale et intersectorielle visant à assurer la concrétisation progressive de la jouissance du meilleur état de santé possible.
 
Les ministres ont accueilli avec intérêt le rapport du Groupe de travail consultatif d’experts sur le financement et la coordination de la recherche développement : « Recherche et développement pour répondre aux besoins sanitaires dans les pays en développement : renforcer le financement et la coordination à l’échelle mondiale ». Ils ont fait part de leur intention d’examiner ses recommandations de façon objective et de définir la meilleure voie à suivre. Les autorités sanitaires des différents pays de l’Initiative « Politique étrangère et Santé mondiale » se sont engagés à accélérer les efforts individuels et collectifs en vue de parvenir à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) liés à la santé, en particulier ceux qui visent à réduire la mortalité infantile (OMD4), à améliorer la santé maternelle (OMD5) et à lutter contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme (OMD6). « Les recommandations de la Commission de l’information et de la redevabilité pour la santé de la femme et de l’enfant en ce qui concerne les arrangements institutionnels visant à renforcer les processus de redevabilité nationaux et mondiaux, tant en ce qui concerne les ressources que le suivi des résultats, contribuent à renforcer notre action en la matière.», ont-ils martelé. De même, ils ont reconnu qu’il était nécessaire de recueillir davantage d’éléments sur les incidences de la politique étrangère sur la santé. Ils se sont félicités du projet en collaboration de la Commission académique indépendante sur la gouvernance mondiale de la santé, actuellement mené par des chercheurs issus d’institutions universitaires des sept pays, qui vise à sensibiliser à la fois sur les possibilités et les limites des processus actuels de gouvernance mondiale de la santé face aux menaces sanitaires mondiales. Dans le document remis à la presse internationale, les ministres se sont accordés à reconnaître que la réforme de l’OMS à l’agenda de la 65ème assemblée de l’organisation devrait avoir pour but de consolider l’OMS en tant qu’autorité de référence en matière de santé mondiale, parfaitement prête et apte à faire face à l’évolution des enjeux efficacement.
 
 
El Hadji Gorgui Wade Ndoye