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Le pays veut capter l’investissement direct étranger : Le Nigeria trace sa route pour se hisser au statut de puissance émergente.
Avec un peuple nombreux, avec des ressources naturelles en quantités enviables, et surtout avec une fierté nationale solide, le Nigeria a en main toutes les clés d’un avenir prometteur. Le constat est du Premier ministre français, François Fillon.
GENEVE - L’émergence ! Pays anglophone, au sein de l'Afrique de l'Ouest, espace très majoritairement francophone, le Nigeria où la langue française y demeure, cependant, la première langue étrangère enseignée. En 2007, la Banque de France recensait un total de l’Investissement direct étranger (Ide) de 2,7 milliards d'euros, faisant du Nigeria la première destination subsaharienne en termes d'Ide de l’Hexagone et son 27e au niveau mondial. En se rendant au mois de juillet dernier à Lagos, David Cameron incitait les investisseurs britanniques à investir dans le continent africain en martelant notamment que c’est ‘l'une des plus grandes occasions économiques de la planète.’
Le Premier ministre français, François Fillon, déclarait, le 22 mai 2009, au siège de la Cedeao au Nigeria : ‘Le Nigeria aspire à devenir, dans les 20 prochaines années, la 20e puissance mondiale. Et je le dis sans détours, la France estime que cette ambition est légitime, et qu’elle est justifiée. Les atouts du Nigeria sont immenses ; mais c’est vrai que les défis qu’il doit surmonter le sont également. Avec un peuple nombreux, avec des ressources naturelles en quantités enviables, et surtout, avec une volonté, avec un talent, avec une fierté nationale solide, le Nigeria a en main toutes les clés d’un avenir prometteur.’
Au plan économique, le pétrole représente 40 % du Pib. Cinquième producteur de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), avec 2,2 à 2,4 millions de barils de brut extraits chaque jour, le Nigeria portera sa production pétrolière dans les prochaines années de 2,5 millions à plus de quatre millions de barils par jour. Les recettes pétrolières sont estimées à près de 74 milliards de dollars en 2008. Les réserves prouvées de pétrole sont estimées à 36,2 milliards de barils, concentrant ainsi 35 % des réserves de brut du continent africain et près de 80 % de celles de l'Afrique subsaharienne. Le pays se classe ainsi au 10e rang mondial.
Une démographie qui offre un marché intérieur important et une place de choix au concert des nations. 150 millions d’habitants, le Nigeria colosse démographique de l’Afrique subsaharienne est aussi une puissance militaire respectable. Avec près de six mille hommes déployés notamment au Darfour, le pays est aujourd’hui l’un des plus grands contributeurs aux opérations de maintien de la paix des Nations unies. Le Nigeria peut légitimement demander à occuper un des sièges réservés à l’Afrique dans le cadre de la réforme du Conseil de sécurité.
Mais attention, ‘la crise économique risque d’entraîner une baisse des matières premières, qui est la suite du ralentissement économique causé par la crise financière ; la baisse des exportations ; la baisse des flux de capitaux’, avertit François Fillon qui décrit d’autres défis. La recherche de la paix et de la sécurité, la lutte contre la pauvreté et les pandémies, le terrorisme, notamment dans le Sahel, l’insécurité maritime, et la multiplication des actes de brigandage et de piraterie dans le Golfe de Guinée, les attaques contre les installations pétrolières, les trafics d’arme, de main-d’œuvre, de drogue.
Par ailleurs, des obstacles se dressent avec la chute des cours internationaux du pétrole, la réduction du quota du Nigeria à l'Opep, la fermeture de nombreux puits dans la région du delta du Niger (l’espérance de vie dans cette région est à peine de 45 ans), riche en pétrole mais en proie à de nombreux mouvements de contestation. Notons également que le Nigeria fait face à un déficit énergétique et à un taux de chômage des jeunes estimé à quelque 50 millions de sans emploi.
La diversification de l’économie est plus que nécessaire, car l’après pétrole se situe selon certaines études entre 2020 et 2030. Exploité depuis 1958 et mis au centre de la stratégie économique en 1960, l’or noir a largement profité à l’oligarchie militaire au pouvoir et n’a pas développé le pays même s’il a permis de doter le Nigeria de nombreuses infrastructures et de développer certaines régions. Notons par ailleurs que le secteur agricole a contribué à hauteur de 42 % du Pib nigérian, selon le Bureau national des statistiques, contre 18 % pour les industries extractives (pétrole et gaz essentiellement), 18 % pour les services, 17 % pour le commerce de gros et de détail et seulement 4 % pour l'industrie manufacturière. Le pays dispose de gaz, du charbon, de l'or, de la bauxite… Le secteur des Ntic comme celui financier y est également florissant.
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