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10 ans de la loi sur la solidarité internationale.
Par Madame Isabel Rocaht, Conseillère d'Etat République et Canton de Genève.
15'876'879 millions de francs : c’est le montant attribué en 2011 par le Grand Conseil à la solidarité internationale. Un montant significatif, qui témoigne de la volonté des autorités de mener une politique active dans ce domaine, par attachement à la vocation de paix et de coopération internationale de notre cité. Ce montant a une histoire et de belles réalisations à son actif. Un certain nombre d’entre vous, qui nous font l’honneur d’être présents aujourd’hui, ont commencé à écrire cette histoire il y a 10 ans. En effet, en date du 4 octobre 2001, le Grand Conseil votait la loi sur le financement de la solidarité internationale, invitant le canton à consacrer au moins 0,7% de son budget annuel de fonctionnement à la solidarité internationale en « soutenant des projets de coopération, d'aide au développement, de promotion de la paix et de défense des droits sociaux et de la personne ».
Deux ans plus tard, le service de la solidarité internationale était créé, pour rassembler les diverses aides financières accordées par le canton sous une seule et même égide, et par là-même s’assurer de l’application de cette politique cantonale. Depuis 2003, le montant annuel attribué à la solidarité internationale n’a cessé de croître, pour arriver à ce chiffre de près de 16 millions que je viens d’évoquer. Parallèlement à cet engagement financier, un certain nombre de démarches ont été entreprises ces dernières années, en lien direct ou indirect avec la solidarité internationale. A commencer par la création, en 2008, de l’office des droits humains, regroupant le Bureau de l’intégration des étrangers, le Service pour la promotion de l’égalité entre homme et femme, le Bureau du délégué aux violences domestiques et le Service de la solidarité internationale. Sans oublier les collaborations étroites qui se sont développées entre le canton et les associations de la société civile, regroupées sous l’égide de la Fédération genevoise de coopération. Collaborations qui témoignent des relations de confiance qui se sont tissées au fil des années entre les autorités et l’un de ses partenaires principal.
Vous l’aurez compris, notre engagement en faveur de la solidarité internationale est significatif, notamment en comparaison avec d’autres cantons. Et pourtant, force est de constater que nous sommes encore loin des 0.7 % du budget annuel de fonctionnement voulu par le législateur, avec un pourcentage de l’ordre de 0,2% attribué aujourd’hui à des projets de solidarité internationale, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de la Fédération genevoise de coopération. Cette journée d’aujourd’hui est donc importante : elle nous permet dans un premier temps de fêter les dix ans d’entrée en vigueur de cette loi qui a marqué un tournant décisif. Un anniversaire important, qui rend hommage à celles et ceux qui se sont engagés au service de valeurs fondatrices de notre identité genevoise, valeurs que nous pourrions résumer comme le souci du sort de l’autre, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs. Mais cette journée nous autorise également à porter un regard critique sur le chemin parcouru et à nous poser certaines questions essentielles : quel bilan peut-on tirer des dix années écoulées en matière de solidarité internationale et comment pouvons-nous concrètement atteindre les objectifs fixés par la loi ? Poser la question, c’est déjà y répondre, nous dit l’adage. Puisse cette table ronde nous apporter un certain nombre de pistes de réponses. Puisse-t-elle être l’occasion, pour les autorités cantonales, de réaffirmer leur profond soutien à la solidarité internationale, leur détermination à renforcer leur action dans ce domaine et leur confiance en l’atteinte d’objectifs concrets, tels qu’ils ont été définis par le législateur.
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