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A la faveur de la commémoration, le 27 mai 2009 à Genève, de la journée de l’Afrique, s’est tenu, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Jean PING, Président de la Commission de l’Union africaine, le Premier Forum africain de Dialogue sur le thème « le développement de l’Afrique, la responsabilité de qui ? ». 

Outre la délégation de haut niveau de la Commission de l’Union africaine conduite par son Président, le Forum a enregistré la présence et la participation active des hauts dirigeants d’organisations et agences internationales, celle de la communauté diplomatique et des fonctionnaires internationaux basés à Genève, ainsi que les représentants du secteur privé, de la société civile et des média dans leurs composantes nationales et internationale. 

Le premier Forum africain de Dialogue a été particulièrement honoré par la présence effective de Son Excellence Monsieur Jean PING, Président de la Commission de l’Union africaine, celle de Son Excellence Monsieur Laurent MOUTINOT, Conseiller d’Etat représentant la République et le Canton de Genève et enfin celle de Son Excellence Monsieur Sergei ORDZHONIKIDZE, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève. 

Les objectifs assignés au premier forum africain de dialogue visaient à impliquer et à sensibiliser les décideurs de haut niveau, la communauté internationale, les partenaires privés et publics bilatéraux et multilatéraux au développement, les acteurs de la société civile et la presse, aux problèmes de l’Afrique et, bien au-delà, à créer un cadre normatif pour le renforcement des partenariats avec l’Afrique structurés autour d’opportunités de coopération avec les acteurs dont les sphères de compétences et les activités sont orientés vers le développement. 

Aux fins de ces objectifs, la cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par les allocutions de haute portée politique, notamment celle de Son Excellence Monsieur Jean PING, Président de la Commission de l’Union africaine qui s’est réjoui de l’initiative conjointe de la Délégation Permanente de l’Union africaine à Genève et des Ambassadeurs africains accrédités en Suisse, de créer dans un esprit de patriotisme africain et de solidarité agissante, un cadre de réflexion et d’actions fédérant des acteurs et des décideurs d’horizons divers en faveur de l’Afrique. 

Le Président de la Commission a rappelé l’importance historique et politique de la date du 25 mai 1963 qui consacre la création de l’Organisation de l’Unité africaine, dans le contexte de l’accession des pays africains à la souveraineté nationale et qui préfigurait la naissance en juillet 2002 de l’Union africaine reflétant ainsi les évolutions dynamiques du continent africain et de ses perspectives de développement économique et social fondées sur l’approfondissement de la démocratie, de la paix et de la sécurité sur le continent. 

En écho à la question « à qui incombe la responsabilité du développement de l’Afrique ? », le Président de la Commission a affirmé sans équivoque, je cite «la responsabilité première du développement de l’Afrique incombe aujourd’hui au premier chef aux africains eux même.» fin de citation. 

Par ailleurs, en identifiant les défis politiques, économiques, sociaux, sécuritaires et de gouvernance auxquels l’Afrique est confrontée, le Président de la Commission a relevé qu’en raison de leur caractère universel, la résolution de ces maux exige la responsabilité, le dialogue et le partenariat. Des principes qui inspirent, guident et structurent les actions de la Commission de l’Union africaine et de ses instruments dont le NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE (NEPAD). 

En outre, le Président de la Commission de l’Union africaine qui s’est félicité de la participation active du continent africain au sommet du G20 qui s’est tenu à Londres en avril 2009, a de nouveau plaidé pour une gouvernance mondiale rénovée associant les pays en développement et par ricochet, pour un partenariat inclusif mutuellement bénéfique et bâti sur le socle de la solidarité et du respect assorti d’une vision commune, des droits de l’homme et de la gouvernance. 

Ce partenariat que revendique le continent et qui n’occulte nullement la responsabilité première qui incombe aux africains dans le développement de leurs pays, se décline dans la coopération régionale et l’action internationale sans exclusive y compris avec les économies émergentes d’Asie et d’Amérique latine pour faire face à tous les défis du développement. 
 

En outre, le Président de la Commission a stigmatisé la crise financière et économique et ses conséquences sur les économies africaines bien que celles-ci ne soient en rien responsables des origines, des causes et des ressorts de cette crise. 

Il a relevé que la crise mondiale, qui est le résultat des dysfonctionnements de la gouvernance économique mondiale,  a révélé que le consensus de Washington imposés aux pays du sud comme modèle de stratégie de développement, n’a pas impulsé la dynamique de croissance et de développement espérée. 

Il a par ailleurs illustré son propos avec l’exemple de pays d’Asie qui pour leur part ont conçu et mis en œuvre leurs  stratégies de développement fondées sur leurs capacités et ressources nationales loin des mesures du consensus de Washington.      

Cependant, les pays africains en dépit de leur faible intégration au système financier international et de leur vulnérabilité sont profondément affectés par cette crise « importée » qui ravage les acquis de plusieurs années de reformes macro-économiques et structurelles orientées vers la croissance et le développement humain. 

Aussi le Président de la Commission a-t-il appelé à la poursuite et à l’approfondissement des engagements bilatéraux et multilatéraux en matière d’aide en faveur des pays africains dans les domaines de l’investissement, du financement du développement, de l’aide au commerce, de l’accès aux marchés avec en perspective permanente l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, en particulier l’objectif prioritaire relatif à la réduction de la pauvreté. 

De l’avis autorisé du Président de la Commission de l’union africaine, l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la paix, le respect des droits de l’homme sont des valeurs que l’humanité a en partage, et l’Afrique ne saurait être en reste. A cet égard, le Président de la Commission a rappelé que l’exécutif de l’union Africaine, afin d’engager et d’approfondir le processus d’intégration politique et économique sur une période quadriennal, s’est doté d’un plan stratégique articulé autour de quatre piliers à savoir : 

  • la paix et la sécurité,
  • le développement, l’intégration et la coopération,
  • les valeurs partagées et
  • le renforcement institutionnel.
 

    L’union africaine s’est également doté d’instruments institutionnels opérationnels tels que la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, le mécanisme africain d’évaluation par les paires (MAEP), la charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples et la court africaine des droits de l’homme et des peuples. Ces instruments qui encadrent le cheminement de l’Afrique sur la voie de l’appropriation de ces valeurs universelles au rythme de ses réalités culturelles, sociologiques et selon des démarches objectives reflétent la volonté du continent d’appartenir à la civilisation de l’universel fondée sur des valeurs communes. 

Pour sa part, son Excellence Monsieur le Conseiller d’Etat Laurent MOUTINOT tout en se réjouissant de la tenue de ce forum à Genève, ville historique de dialogue, a mis l’accent sur l’importance d’une coopération équitable et non dominatrice. En outre,  il a insisté sur la responsabilité indéniable des grandes puissances et des organisations internationales du système onusien dans le développement de l’Afrique.  

Dans son adresse au Forum, Son excellence Monsieur Sergei ORDZHONIKIDZE, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève a pour l’essentiel appelé à une coopération plus féconde entre l’Union Africaine et l’ensemble du système onusien basée sur des réformes dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la réduction de la pauvreté et de la gouvernance démocratique.

Il a également insisté sur l’importance de la participation de l’Afrique au nouveau « green deal ».  
 

Concernant les travaux et les délibérations techniques du Forum structurés autour de quatre thématiques, notamment : 

  1. le développement économique et industriel de l’Afrique ;
  2. le financement du développement et les questions commerciales ;
  3. les technologies de l’information et des communications en Afrique ; défis et perspectives pour le  développement ;
  4. les Perspectives du développement social et humain en Afrique.
 

Vingt une (21) communications dont les thèmes, les noms et la qualité des orateurs sont annexés au présent rapport, ont été présentées avec en toile de fond, le même contexte et la même perspective historique, liés à la crise financière, économique et sociale mondiale. 

Il en ressort que la crise financière et économique qui s’est développée dans un contexte de fébrilité de la croissance économique dans les pays développés, a eu des impacts négatifs sur les économies des pays en développement en général et en particulier, ceux du continent africain qui abrite 15% de la population mondiale soit un (1) milliard d’habitants et où l’on compte 33 PMA sur 49. 

Bien que faiblement intégré au système financier international, les pays africains qui ont connu successivement, en l’espace de trois ans, une crise alimentaire et  une crise énergétique, subissent à présent la crise financière et économique à travers plusieurs canaux de contagion, entre autres, la baisse des prix  des produits de base agricoles et miniers consécutive à la réduction de la demande mondiale, la contraction des investissements directs étrangers et la faible liquidité des marchés, la baisse drastique des transferts financiers des travailleurs migrants, et la stagnation voire le recul de l’aide publique au développement, qui représente, cependant, un apport important en raison de sa participation au financement du développement  de l’Afrique à hauteur de 11% contre 0,4% en Amérique latine, et 0,7% en Asie,. 

Il en résulte que les immenses efforts déployés et les sacrifices consentis par les pays africains au cours de ces deux dernières décennies pour impulser des réformes macro-économiques orientées vers la croissance, les initiatives et les mesures destinées à créer des conditions propices à l’investissement privé et aux affaires par le renforcement de la protection juridique des investisseurs, les politiques volontaristes de libéralisation des marchés et d’ouverture sur l’extérieur qui ont favorisé la croissance économique sans précédent  de l’Afrique au cours de ces cinq dernières années, sont ravagés par la crise financière et économique mondiale. 

D’un taux moyen de croissance économique de 6% par an de 2004 à 2008, l’Afrique voit son élan vers le développement contrarié par  une crise dont elle n’assume pas les déterminants et qui a réduit selon les institutions financières internationales la croissance de son PIB réel à 1,5% en 2009. 

La dégradation des équilibres macro-économiques des pays africains en dépit de mesures nationales de sauvetages et des appuis de la Banque africaine de Développement se traduisent par les déficits des comptes courants, dont la balance des paiements extérieurs qui atteindrait 4,3% du PIB en 2009 soit 65 milliards de dollars, contre un excédent de 2,7% en 2008 soit 40 milliards de dollars et les déficits budgétaires de l’ordre de 5,4% du PIB contre un surplus de 2,8% quelques années plus tôt. 

Au total, la baisse de la croissance économique de l’Afrique en raison de cette crise reste dévastatrice au niveau économique social et politique pour tous les pays africains en particulier pour les PMA et ceux dits fragiles parce que sortant de conflits. Il est à craindre que sous l’effet de la crise, plus de 6 millions d’Africains ne basculent dans l’extrême pauvreté avec des risques de tensions sociales voire politiques. 

Il ressort des débats qui ont permis d’approfondir l’analyse des questions relatives au développement économique et social de l’Afrique, la nécessité de recommander des mesures applicables aux niveaux national, régional et international afin de promouvoir davantage le développement de l’Afrique et son intégration harmonieuse dans l’économie mondiale. 

  1. Au titre du développement économique et industriel de l’Afrique ;
 
  1. Au titre du financement du développement et des questions commerciales ;
 
  1. Au titre des technologies de l’information et des communications en Afrique ; défis et perspectives de développement ;
 
  1. Au titre des perspectives du développement social et humain en Afrique.
 

Au titre du développement économique et industriel de l’Afrique :

Au niveau national :

Il importe de :

  • Développer un programme complet d’incitations fiscales pour encourager les investissements dans les secteurs agricole et industriel. Ce programme doit être compatible avec les objectifs macroéconomiques des Etats et adapté à leurs priorités de développement agricole et industriel. A cet égard, Plusieurs mesures doivent être mises en œuvre, à savoir :
    • l’établissement d’un programme d’aide et de soutien aux intrants, conçu en faveur des catégories spécifiques afin d’améliorer la productivité ;
    • l’amélioration de l’accès au crédit en renforçant l’efficacité du secteur financier, y compris en réduisant la segmentation entre secteurs formel et informel et en renforçant les interactions entre les institutions financières et le secteur privé ; et,
    • la création de fonds spéciaux pour le développement et l’investissement en faveur des exportations afin de fournir des ressources financière aux entreprises du secteur agricole et des industries naissantes.
  • Renforcer le rôle de l’Etat, qui, en collaboration avec les acteurs du secteur privé, doit accroître le niveau des investissements dans la technologie, les infrastructures, les services de vulgarisation, l’approvisionnement en intrants et la recherche–développement pour améliorer la productivité et la qualité des petites exploitations ;
  • Réformer les structures socioéconomiques qui font obstacles à l’utilisation efficace de certains facteurs de production (régime de propriété foncière) ;
  • élaborer des programmes pour promouvoir une diversification au profit des produits à plus grande valeur ajoutée afin de rentabiliser la production et le commerce des produits agricoles et industriels et d’atténuer la vulnérabilité des pays aux fluctuations des prix des produits de base ;
  • Prendre les mesures nécessaires pour la transformation structurelle des secteurs agricole et industriel  et la promotion du commerce intra africain et l’intégration régionale ;
  • Redoubler d'efforts pour accélérer la création des institutions régionales supplémentaires, en vue de mobiliser les ressources nécessaires au financement des projets et des programmes d'intégration régionale (recommandation valable aussi bien au niveau national que régional) ;
  • Promouvoir la coopération économique régionale afin de surmonter les contraintes liées à la taille des marchés locaux et à la diversification des activités productives (recommandation valable aussi au niveau régional) ;
  • Concevoir des politiques agricoles qui s’inscrivent dans la politique globale de développement économique ; et,
  • Accélérer la mise en œuvre des engagements contenus dans la Déclaration de Maputo qui recommande de porter à 10% la part des dépenses publiques qu’ils consacrent au développement agricole et rural, de lancer une révolution verte africaine dans le cadre du Programme intégré pour le développement de l’agriculture en Afrique en vue de doubler le rendement agricole, de stimuler la croissance économique et de combattre la faim.

Au niveau régional :

  • Promouvoir la convergence macroéconomique au sein des communautés économiques régionales ;
  • Renforcer la dynamique régionale africaine par l’augmentation du commerce et de l’investissement entre les pays du continent ;
  • Encourager les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour stimuler l’intégration régionale, pour favoriser un développement ouvert sur l’extérieur et maîtrisé par les pays africains ;
  • Développer des projets régionaux et  intensifier la coordination entre les différents groupements économiques régionaux ;
  • Harmonier les politiques nationales et élaborer des politiques communes opérationnelles pour réduire les coûts de transaction et assurer la fluidité des échanges ; et,
  • Engager une réflexion commune en vue d’établir une stratégie commune pour endiguer les effets de la Crise.

Au niveau international :

Il est nécessaire de :

  • Renforcer l’aide à l’agriculture africaine, notamment à l’agriculture subsaharienne;
  • Renforcer la coordination et l’harmonisation de l’aide entre donateurs et bénéficiaires pour une prise en charge effective des priorités de ces pays ;
  • Renforcer l’assistance technique aux pays africains pour qu’ils puissent se conformer aux normes alimentaires, sanitaires et phytosanitaires internationales ;
  • Mettre en œuvre des politiques en vue de remédier à la volatilité des prix des produits de base ;
  • Concevoir des politiques d’investissement et de financement qui permettes de financer un développement fondés sur les produits de base y compris dans le cadre de l’APD et de l’initiative d’aide au commerce,
  • Orienter les flux d’APD et d’Aide pour le Commerce pour développer des politiques d’investissement et de financement basées sur le commerce des produits de base, complémentaires ;
  • Repenser les stratégies de développement et l’organisation des marchés mondiaux, dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire dans le continent. Ces stratégies visent à empêcher une spéculation excessive sur les produits de base;
  • préconiser une coopération et un consensus renforcés face aux problèmes de stabilisation des prix et de régulation des marchés de produits dérivés fondés sur les produits de base.

En ce qui concerne l’industrialisation de l’Afrique !

Au niveau national :

Les pays africains sont invités à :

  • Renforcer la capacité productive de leur secteur manufacturier. Trois axes ont été identifiés à ce titre. Il s’agit de :
  • Accroître la compétitivité des entreprises manufacturières africaines ;
  • Favoriser le développement de la taille des entreprises ; et,
  • Faciliter l’accès des entreprises aux facteurs de production.
  • Développer la compétitivité de l’économie africaine, lequel développement implique :
  • la restructuration des infrastructures de production de base pour rendre la production plus fiable (électricité, approvisionnement en eau et télécommunication) ; et,
  • Le renforcement des infrastructures d’appui à l’exportation (ports, aéroports, moyens de transport….).
  • Accroître la productivité du travail en développant la formation professionnelle et la mise en commun des meilleures pratiques dans les processus de production.
  • Prendre les mesures nécessaires pour la création d’entreprise et l’attrait des IDE, notamment par :
  • L’allègement de la charge fiscale ;
  • La réduction des délais et des coûts de création d’entreprise ; et,
  • La simplification et la rationalisation de diverses procédures d’enregistrement.
 
  • Privilégier l’investissement dans les infrastructures de base ;
  • Développer les capacités technologiques des entreprises africaines afin qu’elles puissent se conformer aux spécifications et autres normes internationales, ainsi que sur les marchés d’exportation ;
  • Mobiliser des ressources intérieures pour l’investissement public et l’investissement privé et les orienter vers une structure de production à plus forte intensité de valeur ajoutée ;
  • Développer des stratégies et des programmes pour la transformation des ressources naturelles en produits à haute valeur ajoutée ;
  • Renforcer les capacités institutionnelles et le rôle de l’Etat dans la gestion macroéconomique pour une diversification horizontale et verticale vers des produits à plus forte valeur ajoutée au moyen d‘incitations fiscales, de services de vulgarisation, de mesure de facilitation du commerce, d’études de marché et de contrôle de qualité ;
  • Promouvoir le partenariat entre secteurs public et privé, particulièrement dans le développement des infrastructures de base et la conception des stratégies de développement ;
  • Mobiliser les ressources internes pour l’investissement dans le secteur Manufacturier ;
  • Faciliter l’accès au crédit et encourager les interactions entre les institutions financières et le secteur privé pour promouvoir l’investissement et favoriser la croissance des entreprises ;
  • Intensifier les efforts des pays africains afin d’adopter et de mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance dans les activités extractives ;
  • Garantir un cadre macroéconomique stable reposant sur des politiques budgétaire, monétaire et de changes appropriés. Il faut en particulier que les taux de change réels garantissent la compétitivité des exportations et encouragent l’investissement sur le plan interne ;
  • Poursuivre les réformes institutionnelles propres à attirer les capitaux privés et développer le partenariat entre secteurs public et privé pour financer des projets d’équipement ;
  • Promouvoir l'investissement humain sous toutes ses formes et impliquer pour cela l'ensemble des acteurs publics et privés du système éducatif et industriel.

Au niveau régional :

Il est recommandé de :

  • Allouer une part plus importante de l’APD accordée aux organisations d’intégration régionale au développement des infrastructures transfrontières ;
  • Utiliser de nouveaux flux de capitaux privés tels que ceux provenant de fonds souverains et autres fonds d’investissement pour le développement des infrastructures en Afrique ;
  • Encourager les infrastructures commerciales transfrontières ;
  • Etendre et développer les marchés régionaux et intra régionaux, au moyen de mesures d’harmonisation des procédures douanières, de réduction des obstacles tarifaires et non-tarifaires et d’amélioration des infrastructures de transport et de communication ;
  • Assurer un échange d’information, d’expérience et des enseignements à travers une politique de coordination et la mise en œuvre d’un partenariat, inter pays, inter régions et au niveau continental ;
  • Mettre en place un cadre réglementaire adéquat à l’élaboration d’une politique industrielle appropriée aux niveaux national, régional et continental ;
  • Favoriser la création de grandes entreprises  et encourager l’IED dans le secteur manufacturier ;
  • Encourager le secrétariat du NEPAD pour coopérer plus étroitement avec la Commission de l’Union africaine et les communautés économiques régionales pour la mise en œuvre accélérée des projets d’infrastructure en Afrique comme les réseaux routiers et le développement des NTIC.

Au niveau international :

  • Améliorer la prévisibilité de l’aide publique au développement. Les pays donateurs sont invités à respecter les engagements qu’ils ont consentis dans le cadre du Consensus de Monterrey ;
  • Mobiliser des fonds supplémentaires pour financer les coûts projetés de l’allégement de la dette des pays ayant accumulé des arriérés de paiement auprès des institutions financières multilatérales ;
  • Réduire substantiellement les subventions ayant des effets de distorsion des échanges et mettre fin aux pratiques déloyales au commerce ;
  • Assurer l’accès au marché au profit des pays africains ;
  • Préserver la dimension développement des négociations de Doha ;
  • Encourager les pays donateurs à consacrer des ressources de financement nouvelles pour aider les pays africains à faire face à la crise alimentaire ;
  • Encourager les donateurs traditionnels et nouveaux, à mettre mettent sur pied un mécanisme novateur pour coordonner leurs actions dans les domaines de l’Aide au commerce et de la viabilité de la dette ;
  • Inviter les créanciers, y compris les prêteurs émergents, à tenir compte de la viabilité de la dette dans leur décision d’octroi de prêts, de manière à éviter aux pays africains d’accumuler des dettes supplémentaires non-viables ;
  • Urger les pays africains à assurer la viabilité de leur dette par l’établissement d’institutions publiques et de cadres macroéconomiques sains, par la diversification de la base de production et des exportations, ainsi que par une mobilisation accrue des recettes intérieures et une gestion prudente de la dette ;
  • Etendre l’initiative PPTE et l’initiative d’allégement de la dette multilatérale aux pays africains qui n’en ont pas encore bénéficié ;
  • Inviter les partenaires au développement, notamment les pays créanciers, à prévoir un mécanisme de protection des pays insolvables comportant un moratoire sur la dette, un réaménagement de la dette ;

Au titre du Financement du développement et des questions commerciales :

En tant qu’instrument de l’Union africaine (UA), il est prioritaire de renforcer le rôle du NEPAD dans sa mission visant à créer les conditions du développement durable que sont la paix et la sécurité, la démocratie et la gouvernance, les réformes de fond, l’investissement dans les secteurs prioritaires, ainsi que la mobilisation des ressources.

Il est recommandé à ce titre de :

  • Mettre en œuvre des stratégies et des plans de développement nationaux et mobiliser les ressources nécessaires pour augmenter l’investissement dans les secteurs clefs pour la réalisation des OMD ;
  • Créer des conditions propices à l’investissement privé, par la simplification des règlements commerciaux, le renforcement des droits de propriété, la baisse de la fiscalité, l’amélioration de l’accès au crédit et la diminution des coûts des importations et exportations ;
  • Compte tenu de la réorientation des aides au fil des années, avec une diminution de la part allouées aux activités productives au profit du secteur social, il faut s’assurer que cette nouvelle insistance sur les besoins sociaux n’entraîne pas l’abandon des aides allant aux projets d’infrastructures et aux secteurs productifs, qui sont importants pour stimuler la croissance, créer des emplois et réduire la pauvreté.
  • Les pays africains doivent prendre des mesures supplémentaires pour améliorer leur gouvernance économique mais aussi politique.
  • Intégrer la question du climat dans la planification et la gestion économique, aux niveaux national et régional.
  • Les  partenaires internationaux devraient appuyer les efforts d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets, passer en revue toutes les initiatives et politiques liées à la réalisation des objectifs de développement durable, et prévoir des financements compensatoires pour ce processus. Il faut des financements substantiels pour s’assurer que les dépenses de développement ne sont pas anti écologiques, adapter la lutte contre la pauvreté au facteur « changement climatique », réagir plus énergiquement en cas de catastrophe, renforcer la capacité à appuyer les plans d’adaptation et à appliquer des stratégies et des plans face à l’évolution du climat. Un fonds dédié devrait être créé à cet effet.
  • Les partenaires au développement devraient, comme le préconise le Groupe de pilotage pour la réalisation des OMD en Afrique, aligner leur assistance sur les systèmes des pays en concluant des pactes pluriannuels, accroître la prévisibilité de l’Aide, améliorer la répartition des tâches entre les donateurs, accélérer l’abandon du financement par projets au profit du soutien budgétaire.

En ce qui concerne l’Aide pour le Commerce,

  • Les pays africains devraient s’attacher en priorité à améliorer leurs capacités d’offre et à approfondir leur intégration régionale. Ils devraient à cet effet accélérer la formulation de plans d’action bien hiérarchisés pour mettre en œuvre l’Initiative d’aide au commerce, accompagnés de projets précis et solides aux niveaux national et régional. La communauté internationale devrait pour sa part aider les pays africains à exécuter les projets prioritaires au titre de l’Initiative aide au commerce en leur accordant des financements suffisants et prévisibles.
  • La mise en œuvre efficace de l’Aide pour le commerce qui permettra d’aider les pays africains affectés par la crise financière à accroître les exportations de biens et de services, à s’intégrer dans le Système commercial multilatéral et de tirer profit de la libéralisation des échanges et à l’élargissement de l’accès au marché.
  • Par ailleurs, les règles de l’OMC relatives aux aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce et aux mesures concernant les investissements et liées au commerce devraient être libéralisées de manière à faciliter le transfert des technologies et à élargir la marge de décision des pays africains.

En ce qui concerne la coopération financière,

  • Les banques régionales de développement devaient être recapitalisées afin de pouvoir contribuer à la création de fonds régionaux de développement adaptés aux niveaux de revenus considérés;
  • Les banques centrales des pays africains devraient unir leurs ressources pour soutenir les taux de change et les balances des paiements d’une manière coordonnée au niveau régional;
  • L’Union africaine est encouragée à créer un task-force afin de mener une réflexion sur la révision du Consensus de Washington pour la mise en place d’un nouveau paradigme de développement qui préconise le retour de l’Etat dans les marchés comme levier de développement et régulateur de la croissance, elle-même tirée par le secteur privé.

Les pays africains ont besoin :

  • de nouveaux apports de fonds qui ne soient pas accompagnés des types de conditionnalités stigmatisantes selon la conjoncture ;
  • d’un système international d'arbitrage de la dette, ainsi que d’un moratoire et d’une renégociation de la dette et du maintien d’un fonds de roulement, afin d’empêcher les pays qui ont des difficultés financières de se trouver dans une situation de défaut de paiement ;
  • de mécanismes visant à résoudre l’instabilité de la demande et des prix des produits de base.
  • d’un cadre international qui aide les pays africains à réglementer les mouvements de capitaux pour arrêter ou minimiser les capitaux spéculatifs et qui permette aux pays de réglementer les mouvements de capitaux ;
  • d’une réforme des organisations mondiales des finances et de l’économie de façon à ce que les pays africains soient dûment représentés, et d’une réforme des fonctions et des politiques des institutions.
  • d’une révision des règlements relatifs au commerce et à l'investissement de manière à ce qu’ils répondent aux besoins récemment reconnus en termes de réglementation financière, et de manière à ce qu’ils ne constituent pas d’obstacles aux mesures politiques nécessaires pour répondre à la crise.

Au niveau international :

  • La mise en place d’un système international qui favorise la stabilité financière des pays africains.
  • L’accès des pays africains à des ressources financières adéquates et stables lorsque les flux d’investissements privés et les exportations déclinent,
  • La prévention des crises financières et d'endettement et, le cas échéant, leur gestion appropriée,
  • Le libre accès aux marchés des biens et des services,
  • La définition de politiques de récupération et de développement à court et à long terme, et le maintien et l’élargissement de la marge de manœuvre politique leur permettant de mettre en application les politiques pertinentes.
 

Au titre des Perspectives du développement social et humain en Afrique 

CONTEXTE

     

Guidée par une approche globale des droits de l’Homme mettant au même pied d’égalité les droits politiques et civils d’une part et les droits économiques, sociaux et culturels de l’autre, l’Union africaine peut être considérée  comme un véritable gardien des droits de l’Homme sur le Continent. En plus de son Acte Constitutif, l’Union africaine est dépositaire des instruments régionaux de promotion et de protection des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance et de la démocratie. Ces instruments englobent  la Charte Africaine des Droits Humains et des Peuples, la Charte Africaine des droits et bien être des Enfants, le Protocole sur la Cour Africaine des droits de l’Homme et des Peuples et le Protocole relatif aux Droits de la Femme, la Charte Africaine sur la Démocratie, les Élections et la Gouvernance,  et bien d’autres. 

L’Union africaine renferme aussi sous son égide un ensemble de mécanismes spéciaux pour l’évaluation,  périodique que ponctuel, des systèmes législatif et social des États membres comme Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, du Mécanisme Africain d’Examen par les Paires et la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le Conseil de Paix et de sécurité  

Tous ces mécanismes confondus couvrent un champ très large regroupant le spectre entier du développement humain et social de l’Afrique incluant les aspects politiques, macro économiques, entreprises et développement socio-économique. 

RECOMMANDATIONS : 

1) Au niveau national 

Nécessité d’une plus grande mobilisation politique pour la mise en œuvre et l’opérationnalisation du au Droit au Développement, y compris redoubler d’efforts pour la détermination de son contenu.  

Nécessité pour les Etats africains d’investir dans les questions de gestion de la migration a travers le développement de politiques et de stratégies intégrées et participatives  

Accroître l’importance des droits économiques, sociaux et culturels dans les législations et politiques de développement des États.  

Accroître la transparence et l’impartialité des institutions publiques à travers un système efficace de contrôle administratif et judiciaire et une approche participative au processus de prise de décision.  

Renforcement des capacités des ressources humaines , en particulier les jeunes et les femmes à travers des programmes d’éduction universitaires axés sur la gestion de la migration.  

2) Au niveau régional 

Ratification des instruments régionaux pertinents, notamment la déclaration rattachée à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. 

Identifier des potentiels de coopération sud-sud 

Nécessité d’une vision continentale globale basée sur la prioritisation de la lutte contre les pandémies, la réforme des services publics et la promotion de la solidarité et de la responsabilisation (accoutability). 

3) Au niveau international 

Promouvoir les mécanismes et instruments africains de protection des Droits de l’Homme et d’établissement des systèmes de gouvernance démocratique. 

Compléter les efforts et mesures du G20 par un pilier rattaché à la création de l’emploi et l’extension de la justice sociale. Le ciblage de la création des emplois est un enjeu central pour l’Afrique.  

Favoriser le succès et l’aboutissement des mécanismes africains et ceux mis en place conjointement avec les Nations Unies et relatifs aux Droits de l’Homme, au maintien de la paix, à la gestion des conflits armés en Afrique. 

Accroître l’assistance technique et les programmes d’appui pour aider l’Afrique à se mettre au niveau des plus haut standards en matière de protection des droits économiques et concrétiser le droit au développement 

Au titre des « Technologies de l’information et des communications en Afrique : défis et perspectives pour le développement »,  les recommandations sont les suivantes : 

Au niveau national : 

  • Renforcer les cadres législatifs et normatifs du secteur des TIC afin de mieux réguler les activités des opérateurs et promouvoir d’avantage des politiques de transparence dans la fixation des prix.
  • Reconsidérer les monopoles des opérateurs historiques de télécommunications et promouvoir la concurrence entre les acteurs du secteur pour réduire les coûts d'accès Internet.
  • Adopter des plans nationaux à long terme de développement des TIC.
  • Vulgariser et rendre plus accessible l’usage des TIC dans nos villes comme dans nos campagnes.
  • Mettre en oeuvre des services de télé-administration, téléenseignement, commerce électronique, télésanté, aide à l’agriculture, etc. 
  • Assurer le développement du contenu en langues locales.
  • Libéraliser la téléphonie IP (téléphonie sur Internet)  ;
  • Réduire les droits de douane sur les équipements TIC.
  • Créer  des points d’échange internet nationaux et régionaux ;
  • Prendre les mesures nécessaires en collaboration avec les opérateurs, visant à assurer la sécurité des réseaux et à lutter contre la criminalité du cyberespace en particulier celle qui visent les enfants.  
 

Au niveau régional : 

  • Procéder à la révision des cadres réglementaires ainsi qu’à l’harmonisation des politiques et régulation, tant sur le plan sous-régional que régional ;
  • Prendre des initiatives au niveau régional et sous-régional visant à :
  • Résorber les déséquilibres au niveau des infrastructures.
  • Favoriser des décisions politiques qui contribueraient à la création d'un environnement permettant le développement des TIC en Afrique afin d'augmenter les investissements dans le secteur et trouver des solutions aux coûts élevés des communications. 
  • Réaliser des infrastructures de communication large bande qui permettra les activités électroniques dans les domaines du commerce, de la santé, de l’enseignement, de l’administration, etc.
 
  • Favoriser une plus grande prise de conscience des TIC comme outil pour accélérer l'intégration politique et socio-économique du continent.
  • Assurer le suivi des conclusions du sommet «Connect-Africa » tenu du 29 au 30 octobre 2007 à Kigali au Rwanda sous l’égide de l’IUT, de l’UA et de la Banque Mondiale, qui prévoyait notamment :
 
  • L’interconnexion  de toutes les capitales africaines à l’infrastructure TIC large bande et renforcer la connectivité avec le reste du monde à l’horizon 2012 ;
  • La connexion de  tous les villages africains aux services large bande à l’horizon 2015 ;
  • La mise en oeuvre des initiatives qui encouragent l’accès partagé tels que les télécentres communautaires et les téléphones de village.
  • La mise en place effective du fonds de service universel là où il n’est pas opérationnel ;
  • De recourir au partenariat public-privé pour la mise en œuvre des projets. ;
  • L’adoption des politiques réglementaires souples visant à favoriser l’implantation des opérateurs dans les zones rurales.
  • Accorder  une priorité élevée au développement des compétences en quantité et en qualité suffisante, et intégrer pleinement les TIC dans l’éducation ;
  • La mise en place des centres d’excellence dans chaque sous-région de l’Afrique.
 
 

Au niveau international :

    • Identifier, à travers le monde, des exemples réussis d’intégration des TIC dans des secteurs majeurs comme l’agriculture, la gouvernance, la santé, l’éducation, l’information, la science, etc. et s’en inspirer au profit de l’Afrique.
    • Soutenir le financement d’infrastructures de communication sur le continent et  notamment d’infrastructures de communication large bande qui permettront le développement des activités électroniques dans les domaines du commerce, de la santé, de l’enseignement, de l’administration, etc.
    • Favoriser des programmes d’assistance technique et de renforcement de capacité en vue de la vulgarisation des TIC en Afrique et de leur utilisation dans tous les secteurs d’activité.
    • Approfondir la coopération avec les Institutions internationales qui travaillent pour éliminer la fracture numérique.
    • Protéger les savoirs traditionnels et les ressources génétiques au niveau national et œuvrer en collaboration avec les organisations internationales pour garantir une protection au niveau international.

PROJET- 1er Jet en guise de conclusion !

Mesdames et Messieurs :

Comme l’ont déclaré les dirigeants africains, le développement de l’Afrique incombe avant tout aux Africains eux-mêmes. Mais cet effort de développement doit être énergiquement soutenu par nos partenaires internationaux.

Le NEPAD et les OMD fournissent des schémas d’action communs autour desquels les pays africains, l’ONU, les partenaires internationaux au développement et les partenaires des économies émergents devront articuler leurs initiatives et contributions, au service du développement de l’Afrique.

La complexité des problèmes de développement de l’Afrique appelle un effort harmonisé et coordonné de la part des divers fonds, programmes et institutions spécialisées du système des Nations Unies dans la région

C’est donc en fonction des priorités de développement de chaque pays que l’objectif le plus pertinent et les choix de politique à faire pour le réaliser doivent être déterminés.

À cette étape décisive, il faudra faire preuve d’imagination et de détermination pour répondre aux besoins de développement de l’Afrique et surmonter les difficultés de manière à transformer les engagements en réalités et les ambitions en mesures concrètes.

Pour réaliser nos objectifs communs et lever les obstacles qui entravent encore le développement de notre continent et son intégration à l’économie mondiale, il est indispensable, pour nous, de promouvoir avec l’appui de nos partenaires des instruments de financement novateurs pour accélérer le développement de l’Afrique.

Dans ce cadre, le soutien de tous les partenaires au développement est nécessaire aux efforts que les pays africains déploient individuellement ou collectivement, dans le cadre de la Commission de l'Union Africaine, du NEPAD, des Communautés économiques régionales et de la Banque Africaine de Développement dont il convient de saluer le rôle de plus en plus actif au service du développement de l'Afrique.

Il n’est point nécessaire de souligner l'importance du renforcement de la coopération entre nos pays pour consolider la dynamique endogène de croissance de l'ensemble du continent. C'est autour de programmes d'actions opérationnels et intégrés tirant profit des avantages comparatifs des complémentarités que ce partenariat global devra prendre appui pour assurer le développement de l’Afrique.

Certes, le chemin à parcourir est encore long et les efforts à accomplir importants, les attentes des citoyens africains sont grandes et pressantes, mais les espoirs demeurent réels de mieux organiser notre action collective et mobiliser nos énergies pour une prise en main effective du devenir de notre continent.

Le Rapporteur : Son Excellence Guy Emmanuel Alain Gauze, Ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès des Nations-Unies.

Equipe :

Cette équipe dite « des amis du rapporteur » est composée de : 

  1. l’Honorable juge FATSAH OUGUERGOUZ de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
 

et de Messieurs :

  1. Vishwakarmah MUNGUR, de la Mission permanente de Maurice ;
  2. NACIM GAOUAOUI, de la Mission permanente d’Algérie ;
  3. Mohamed EL MHAMDI, de la Mission permanente du Maroc ;
  4. MORIKO Tiémoko, ADINGRA YAO KOUMAN, BAMBA Bakary Junior, de la Mission Permanente de Côte d’Ivoire ;
  5. Yakdhan EL HABIB, Georges-Remi NAMEKONG de la Délégation permanente de l’Union africaine  à Genève ;
 

Document proposé par le magazine panafricain en ligne ContinentPremier.Com