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BAMAKAO (Mali)- Le Mali est confronté à des défis d'une complexité sans précédent du fait de la crise économique mondiale. C’est ce qu’affirme une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée «Cadrage de la politique nationale de développement du commerce du Mali » présentée lors d'un séminaire national sur le commerce et le développement qui s’est tenu du 5 au 7 mai 2009 à Bamako.  

Ce pays enclavé, parmi les plus pauvres du monde, ne manque toutefois pas d'atouts qu'il pourrait mobiliser afin d'être en mesure de diversifier ses échanges avec le reste du monde dès les premiers signes d'une reprise de l’activité économique apprend-on d’un communiqué de la CNUCED, précise dans un communiqué l’organisation onusienne.

Réalisée à la demande et en partenariat avec le ministère malien de l’économie, de l’industrie et du commerce, cette étude dresse un état des lieux de l’économie du pays. Elle propose aussi une stratégie de développement du commerce qui  table sur une mise en valeur des atouts du pays à travers un programme ambitieux de diversification des exportations reposant sur trois piliers : institutions, infrastructure et plans d’action sectoriels. 

Le Mali dispose de matières premières, en premier lieu le coton et l'or, d'un potentiel touristique et culturel, d'une main d’œuvre compétitive, et de terres agricoles productives une fois résolus les problèmes d’irrigation.  

Les bases institutionnelles de l’intégration du Mali dans les circuits commerciaux mondiaux ont d’ores et déjà été jetées, la législation et la politique commerciales étant largement en conformité avec les accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il reste à améliorer la gouvernance et à renforcer les capacités étatiques.  

L’infrastructure, en revanche, reste l’une des contraintes majeures à l’intégration économique. Les corridors d’accès à la mer sont chaotiques, le secteur des transports est inefficace et cartellisé, l’infrastructure routière est déficiente, et il n’existe aucune chaîne du froid. En dépit de progrès récents, les télécommunications et l’énergie sont encore trop coûteuses. Supprimer ces goulots d’étranglement constitue un chantier majeur requérant, entre autres, la coopération avec les pays de transit. 

Enfin, les multiples plans d’action sectoriels dans les secteurs clef de l’économie - comme le coton, le riz et la viande - progressent trop lentement. Il importe de  réformer énergiquement le secteur du coton qui peut jouer un rôle majeur dans la lutte contre la pauvreté. Les plans industriels et agricoles doivent être étroitement coordonnés afin de mettre en valeur les synergies horizontales (effets d’entraînement et liens amont-aval) et de respecter les contraintes multi-sectorielles, en particulier environnementales.  

Il n'en demeure pas moins qu'une stratégie nationale seule ne saurait parer en même temps à tous les dangers générés par les turbulences économiques actuelles : baisse des cours des matières premières, tensions sur les marchés financiers internationaux, problèmes de solvabilité de débiteurs privés et souverains, et d'un éventuel regain de tensions protectionnistes.  

A plus long terme, les questions qui occupaient le devant de la scène avant la crise - hausse des prix des denrées alimentaires, concurrence pour l’accès aux matières premières, réchauffement climatique - ne manqueront pas de resurgir dès que la demande mondiale repartira vers le haut. D'où la nécessité de progresser rapidement dans la mise en œuvre d'une stratégie commerciale solide, poursuit le communiqué. 

El Hadji Gorgui Wade NDOYE